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- MLA 8TH édition
- . "Harry Payne ". l'Encyclopédie Canadienne, 03 août 2022, Historica Canada. development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-harry-payne. Date consulté: 29 novembre 2024.
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- APA 6TH édition
- (2022). Harry Payne . Dans l'Encyclopédie Canadienne. Repéré à https://development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-harry-payne
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- CHICAGO 17TH édition
- . "Harry Payne ." l'Encyclopédie Canadienne. Historica Canada. Article publié août 03, 2022; Dernière modification août 03, 2022.
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- TURABIAN 8TH édition
- l'Encyclopédie Canadienne, s.v. "Harry Payne ," par , Date consulté: novembre 29, 2024, https://development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-harry-payne
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Harry Payne
Date de publication en ligne le 3 août 2022
Dernière modification le 3 mai 2023
Je m’appelle Harry Payne. Je suis né le 12 octobre 1924 à Toronto. Le dragage de mine c’est deux câbles à la poupe du bateau, l’arrière du bateau, et ce sont deux longs câbles sur un axe et on traversait en les traînant avec des cisailles sur le bout des câbles, comme ça les câbles sur les mines qui se trouvaient dans l’eau s’accrochaient à ces câbles et glissaient le long ; et elles étaient coupées au bout et remontaient à la surface, alors on tirait sur elles et on les faisait exploser.
Je devais faire le dragage et enlever ces mines des eaux de la Manche et tout autour, tout le long des côtes françaises et espagnoles, et même dans la Méditerranée. J’étais artilleur antiaérien, tirant sur les avions ennemis.
Maintenant, le jour, je devais me tenir assis sur mes canons avec quatre mitrailleuses sur le devant ; et je me tenais là, à la recherche d’avions ennemis. S’ils venaient, je leur tirais dessus.
Le jour J, débarquement en France, on devait déminer, j’étais sur un dragueur de mines (le NCSM Mulgrave). On devait draguer les mines et s’en débarrasser, pour que les troupes puissent débarquer. Et quand on a fini, en fait on a fait ça pendant environ deux semaines avant le débarquement en France, en Normandie ; et ensuite on est revenus, on faisait ça la nuit pour qu’ils ne nous voient pas. On est revenus quelques jours plus tard pour le débarquement des troupes, ce qu’elles ont fait. Et puis on a dû, deux jours après à peu près, il a fallu aller avec notre bateau, repêcher les corps qui flottaient dans l’eau. Vous les repêchez, prenez leur plaque d’identité, tout ce qui est dans leurs poches, mettez tout ça dans un sac et vous les remettez à l’eau. Nous n’avions pas le choix car il n’y avait pas de place pour eux sur le bateau, tellement de gens.
Je crois que c’est tout. Ça a été le pire de ce que j’ai vécu dans la marine. Et ils nous ont eu avec les batteries sur le rivage sur notre bateau et ils l’ont fait explosé avec les canons et on n’a pas coulé à ce moment-là, mais ils, un autre bateau nous a remorqué en Angleterre, à Plymouth en Angleterre et le bateau a coulé dans le port, de Plymouth en Angleterre. On a eu beaucoup de chance d’arriver là sains et saufs.