Project Mémoire

Harry Ward Macdonald

Ce témoignage fait partie de l’archive du Projet mémoire

Harry Macdonald
Harry Macdonald
Croix militaire pour valeur remise à Harry Macdonald.
Harry Macdonald
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Médailles d'Harry Macdonald.
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Harry Macdonald
Insigne de bérêt d'Harry Macdonald.
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Mais, pour chaque char allemand nous on en avait une dizaine à peu près, alors ça rendait la bataille un peu plus équitable.
J’étais cadet dans le Seaforth (Highlanders of Canada), donc j’étais dans le centre de formation des officiers, et il était prévu que j’aille dans le Seaforth. Mais le commandant du centre de formation appartenait au Seaforth, et il me connaissait. Il m’a dit que je ferais mieux de ne pas aller dans le Seaforth parce que la file pour aller dans le régiment faisait près de deux kilomètres de long ; et que je n’y arriverai jamais, que le régiment devrait être complètement décimé par deux fois avant qu’il y ait une place pour moi. Alors il a dit, va dans les chars ; ils vont gagner la guerre de toute façon. Alors je suis allé dans les chars. J’ai commencé au centre de formation des officiers en tant qu’officier de renfort de char, et je suis parti dans le Ontario Regiment (11ème blindé) quand j’ai reçu mon diplôme. J’ai retrouvé le Ontario Regiment quand ils étaient en Italie. Les allemands avaient en leur possession un char qui pouvait pénétrer nos chars quelque soit la distance pratiquement. Leurs canons avaient une vitesse initiale supérieure à la notre ; et on n’avait pas le blindage à l’avant comme ce qu’ils avaient. Donc la seule manière de venir à bout d’un char allemand c’était en l’attaquant sur le côté ou par l’arrière. On ne pouvait pas pénétrer par l’avant. Nos chars n’avaient pas la vitesse de bouche ; et ils avaient une protection solide. Donc il fallait qu’on les ait par le côté. Mais, pour chaque char allemand nous on en avait une dizaine à peu près, alors ça rendait la bataille un peu plus équitable. (rire) Comme je l’ai dit, on avait une dizaine de chars quand ils en avaient un. Alors ça égalisait un petit peu les choses. Et tout ce qu’on avait à faire c’était d’avoir des chars qui leur tiraient dessus à l’avant, et le reste allait sur les côtés.