Horace Hilton Hetherington

Bon, on m’a appelé sous les drapeaux et puis j’ai rejoint le service actif après avoir été incorporé. Je me suis engagé à Fredericton dans le Nouveau Brunswick. Je ne savais pas trop quoi penser, mais ça c’est bien passé. Je suis allé en Angleterre en juillet 1942, je crois que c’est ça. Préposé et formé en Angleterre jusqu’à ce que la guerre éclate. Je crois que la guerre avait déjà éclaté. Je suis allé en France peu après le jour J, et j’ai passé la fin de la guerre en Allemagne. Je roulais en moto tout le temps que j’ai passé en Europe, c’était assez difficile par moments. Je n’ai jamais plus roulé en moto depuis. C’étais une Norton, c’était une moto anglaise. Oh, ça m’était un peu égal en ce qui concerne la bécane. C’est la seule que j’ai jamais conduite. L’Angleterre était très différente du Canada . Une chose, on roulait sur le mauvais côté de la route. (rires) Nous sommes allés à Wallington en Angleterre, c’est là qu’on a débarqué et c’est là où j’étais en garnison au début. Et puis je suis allé à Brighton, Hastings et Southampton. Après nos hommes ont quitté l’Angleterre… C’était le régiment de Montréal, Montréal, blindés légers de reconnaissance, 3ème division. Oh, on était une bonne bande. En 1945, j’ai passé Noël sur l’océan Atlantique quelque part entre le Canada et l’Angleterre, en rentrant au pays. On a débarqué à Halifax le dernier jour de décembre 1945, et oui.