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- MLA 8TH édition
- . "J. Roy Leard ". l'Encyclopédie Canadienne, 03 août 2022, Historica Canada. development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-j-roy-leard. Date consulté: 28 novembre 2024.
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- APA 6TH édition
- (2022). J. Roy Leard . Dans l'Encyclopédie Canadienne. Repéré à https://development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-j-roy-leard
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- CHICAGO 17TH édition
- . "J. Roy Leard ." l'Encyclopédie Canadienne. Historica Canada. Article publié août 03, 2022; Dernière modification août 03, 2022.
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- TURABIAN 8TH édition
- l'Encyclopédie Canadienne, s.v. "J. Roy Leard ," par , Date consulté: novembre 28, 2024, https://development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-j-roy-leard
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J. Roy Leard
Date de publication en ligne le 3 août 2022
Dernière modification le 3 août 2022
J’ai effectué mon premier vol opérationnel le 23 novembre 1941. Et c’était un vol à destination de Dunkerque (port français sur la mer du Nord). Or c’est un bombardier Sterling sur lequel je volais. Alors celui-ci en particulier, on transportait cinq bombes de 450 kilos et huit de 225 lors de notre vol pour Dunkerque.
Vous volez de nuit et vous volez, vous trouvez la route jusqu’à Dunkerque, qui n’était pas très loin. Le voyage aller retour faisait deux heures et dix minutes, parce qu’on se trouvait dans le sud de l’Angleterre à Wyton (Wyton base aérienne de La RAF dans le Huntingdonshire) en fait. Alors ce n’était pas un vol très long et je n’ai pas consigné le moindre problème en fait sur ce vol ci.
Le vol suivant je l’ai effectué deux nuits plus tard, un vol opérationnel sur Brest (port français), qui était sur la côte là où ils font arriver les navires et ainsi de suite. Et on est allés à Brest et on a eu, sur celui-là que j’ai là, j’ai été pris par les projecteurs de recherche, notre moteur interne de bâbord – bien sûr le Sterling est un quadrimoteur – le moteur interne de bâbord a été bombardé et l’antenne radio foutue. On a bombardé sous des tirs antiaériens fournis avec cinq bombes de 900 kilos et le vol a duré cinq heures et quinze minutes. Et c’est ce que j’ai noté dans mon carnet en quelque sorte, alors, c’était, ce serait passionnant. J’étais le seul Canadien dans mon équipage. Les autres étaient tous des Anglais. On avait tous le même but, vous savez.
Le dernier, je peux vous dire que, on s’est colleté un chasseur de nuit, un chasseur de nuit allemand, et on a commencé à 17 000 pieds environ et on a terminé à 50 pieds au dessus de l’océan ou la mer du Nord. Et pour finir, notre mitrailleur de queue, notre avion a été sévèrement endommagé dans celui-là, mais notre mitrailleur de queue a descendu l’avion allemand à la dernière minute vraiment, parce qu’on était à basse altitude, comme je l’ai dit, à 50 pieds quand on s’est finalement détachés et que notre mitrailleur de queue l’a descendu. Et ensuite on a pris le chemin du retour. Et alors il a fallu déterminer en quelque sorte – on était au dessus de, je crois qu’on survolait Kiel (port allemand dans la Baltique), en juillet 1942, et c’était mon dernier vol. Et ce que j’ai ici « opération de nuit sur Hambourg (ville allemande), atteint et bombardé la cible, dans les projecteurs de recherche pendant 13 minutes, franchi la côte à 50 pieds d’altitude et dernière opération de ma série de vols.» Mais je sais que notre mitrailleur de queue a descendu cet appareil allemand, avion de chasse allemand.