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James "Jim" Harrison
Date de publication en ligne le 3 août 2022
Dernière modification le 3 août 2022
En fait, je suis plus ou moins un enfant de la Dépression vous pourriez dire et les choses étaient extrêmement difficiles pendant ces années-là, et essayer de trouver du travail. Je pensais, bon, c’était en 1937, j’ai essayé de m’engager dans l’armée de l’air canadienne. Et on m’a dit qu’ils n’avaient besoin de personne. Alors j’ai trouvé autre chose comme emploi, mais à l’automne 1939, ils ont ouvert une école publique qui s’appelait Aircraft Industries, et c’était pour assurer la formation des hommes de métier, mécaniciens et ainsi de suite, pour l’armée de l’air. Vous n’étiez pas engagé à ce moment là, mais en même temps, on attendait de vous que vous alliez dans l’armée de l’air.
Alors on a fini nos trois ou quatre mois de formation là-bas et puis on a été accepté dans l’armée de l’air. Et on nous a acceptés dans l’armée de l’air, je ne me souviens pas de la date exacte, mais je sais qu’on a quitté Vancouver par le train, certains d’entre nous, pour aller à la réserve de personnel de Toronto, le 19 mars 1940.
Alors nous sommes allés à la réserve de personnel, et on n’y est pas restés très longtemps et puis on nous a envoyés à l’école de formation technique à St Thomas (base RCAF), c’était St Thomas en Ontario. Et là-bas on a fait une formation qui ressemblait beaucoup à celle qu’on avait fait à l’école de Vancouver. Quand on a terminé la formation là-bas, ça devait être en juin, alors on nous a envoyés à Camp Borden. On nous a envoyés à Camp Borden ; et on nous a mélangés aux gars de l’armée permanente de Camp Borden.
Malheureusement, on n’avait aucun outil pour travailler. On n’avait pas de salopette de travail ou ce genre de choses, mais en tout cas, on nous a affectés à différentes escadrilles à Camp Borden. Et on s’occupait de la maintenance et des réparations courantes et ainsi de suite sur tous les appareils d’entrainement à Camp Borden, qui étaient utilisés pour les élèves qui suivaient la formation de pilotage.
Or, j’y suis resté jusqu’en décembre 1940 et ensuite on m’a envoyé à Trenton (base RCAF) en Ontario, au dépôt de réparation N°6. Et c’était un groupe de bâtiments de l’autre côté du terrain en face du centre de vol de l’aéroport de Trenton et notre travail à nous c’était, une fois encore, c’était les réparations et la maintenance des appareils. Et ils ont amené des wagons couverts chargés de, d’énormes wagons couverts sont arrivés, qui avaient des avions qui, je crois, certains avait de la boue dessus et ainsi de suite, et ils avaient été retirés de France et ainsi de suite à un certain moment ou du côté anglais. Je me souviens de ces Fairey Battle (avion d’entrainement), c’était les principaux. Notre boulot c’était de nettoyer ces appareils. Vous deviez remettre les moteurs en était, les faire passer par la réparation et ils repartaient dans les écoles de pilotage. Ceux-là c’était pour l’entrainement au pilotage, mais aussi pour les bombardements et le tir au canon.
Puis j’ai été affecté à la vérification d’aéronefs. Alors on m’a envoyé à Toronto pour me former à la vérification d’aéronefs. J’ai reçu mon brevet de contrôleur d’aéronefs et je suis retourné à la base, pour travailler comme contrôleur des révisions, réparations et maintenance des appareils.