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- MLA 8TH édition
- . "Jerry Richards ". l'Encyclopédie Canadienne, 03 août 2022, Historica Canada. development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-jerry-richards. Date consulté: 28 novembre 2024.
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- APA 6TH édition
- (2022). Jerry Richards . Dans l'Encyclopédie Canadienne. Repéré à https://development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-jerry-richards
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- CHICAGO 17TH édition
- . "Jerry Richards ." l'Encyclopédie Canadienne. Historica Canada. Article publié août 03, 2022; Dernière modification août 03, 2022.
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- TURABIAN 8TH édition
- l'Encyclopédie Canadienne, s.v. "Jerry Richards ," par , Date consulté: novembre 28, 2024, https://development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-jerry-richards
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Jerry Richards
Date de publication en ligne le 3 août 2022
Dernière modification le 3 août 2022
Il y a eu une explosion sous notre véhicule. On a retrouvé mon chauffeur quelque part dans les buissons avec les deux jambes arrachées ; et on lui a fait des premiers soins assez rudimentaires, ce qui n’a été d’un grand secours pour le maintenir en vie. Je suis resté avec lui jusqu’à sa mort, c’est à dire une demi-heure plus tard environ, je crois. Puis je suis retourné à mon bataillon et me suis remis dans la peau d’un soldat.
Nous (les Canadian Highlanders) avons fait tous les exercices classiques avec le mortier évidemment, et j’ai élaboré un système pour envoyer les mortiers plus loin et faire des obus de mortier, qui étaient les projectiles qu’on envoyait sur l’ennemi. J’ai réussi à mettre au point un moyen pour les envoyer bien plus loin que d’ordinaire. Je ne me souviens pas des détails là maintenant, mais en fait je mettais un sac d’explosifs supplémentaire. Et alors j’ai commencé à faire ça et de ce fait j’ai un peu attiré l’attention de certains officiers avec ça ; et tout de suite après, tout le monde dans la division a fait la même chose. Ils avaient évidemment copié ça sur mon bataillon, sur moi, en tout cas. Et à partir de là, c’est ce qu’on a fait, on avait toujours une bien plus grande portée avec les bombes. Ça paraissait être une chose importante à l’époque.
On s’est pris un paquet d’obus qui nous tombaient dessus et l’un d’entre eux avait atterri tout près de moi. Ça m’a fait un mal d’enfer dans le ventre ; et j’ai compris que j’avais été touché par les tirs. C’était juste un éclat d’obus, mais c’était le truc habituel qui s’était éparpillé.
On m’a emmené à un poste de secours et j’ai été opéré par deux chirurgiens qui venaient de Toronto, que j’ai croisé plus tard, des années plus tard. J’ai découvert qu’il, le chirurgien, n’avait jamais parlé à qui que ce soit dans sa famille de sa carrière de docteur, de chirurgien en tout cas. Ils ne savaient pas ce qu’il faisait. J’ai écrit un article à propos de ça et il a été publié, ça devait être dans une revue médicale, je pense. Et c’est de là que ses frères et sœurs, de ce chirurgien en particulier, ont appris ce qu’il faisait. C’était juste un chirurgien qui était parti à la guerre et qui n’avait jamais pris la peine de dire à sa famille ce qu’il faisait. Alors ça les a tous éclairés jusqu’à un certain point en recevant ma lettre ou en lisant l’article sur leur frère.