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- MLA 8TH édition
- . "John Cathie ". l'Encyclopédie Canadienne, 03 août 2022, Historica Canada. development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-john-cathie. Date consulté: 28 novembre 2024.
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- APA 6TH édition
- (2022). John Cathie . Dans l'Encyclopédie Canadienne. Repéré à https://development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-john-cathie
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- CHICAGO 17TH édition
- . "John Cathie ." l'Encyclopédie Canadienne. Historica Canada. Article publié août 03, 2022; Dernière modification août 03, 2022.
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- TURABIAN 8TH édition
- l'Encyclopédie Canadienne, s.v. "John Cathie ," par , Date consulté: novembre 28, 2024, https://development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-john-cathie
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John Cathie
Date de publication en ligne le 3 août 2022
Dernière modification le 3 août 2022
Après avoir rejoint la PPCLI [Princess Patricia’s Canadian Light Infantry] en 1936, on m’a envoyé sur le premier navire de troupes en partance pour l’Angleterre pendant la Deuxième Guerre mondiale, mais nous sommes restés en Angleterre pendant 4 ans. Je formais les officiers dans l’unité de formation des officiers. On m’a nommé sergent-major de régiment au quartier général de la brigade blindée en 1941. Et ensuite on m’a envoyé au collège militaire royal du Canada et je suis devenu élève-officier et j’ai rejoint le King’s Own Calgary Regiment pour servir outre-mer.
En 1943, j’ai embarqué pour l’Italie, débarqué en Sicile et, avec la 1ère division canadienne en tant qu’officier d’encadrement travaillant au quartier général de la brigade. Je faisais des opérations de reconnaissance ou je faisais, prenais la relève de la garde d’une zone, faisais tout ce qu’on me donnait à faire. Je passais le plus clair de mon temps à attendre et à rester à l’abri des ennuis. On a remonté la côte de Catane quand on était en Sicile, j’ai croisé seulement des membres de l’armée italienne. Et pour la plupart d’entre eux tout ce qu’ils faisaient c’était de se rendre et déposer leurs armes dès qu’on approchait, trop fiers pour sortir de la guerre et tout simplement rentrer chez eux.
On est repassé sur le continent, on n’a pas vraiment eu beaucoup de contact parce que les allemands retournaient tellement vite qu’on passait le plus clair de notre temps à prendre des routes secondaires pour nous assurer qu’ils n’étaient plus là, et les italiens étaient très heureux qu’on soit arrivés parce qu’ils n’appréciaient pas trop les allemands.
On a débarqué dans la ville de Reggio de Calabre sans rencontrer la moindre résistance au début du mois de septembre 1943. Alors on m’a donné un véhicule de reconnaissance et dit de rouler le long de la route côtière aussi loin que je pourrais et donner des infos par radio si je voyais quoi que ce soit qui vaille la peine que l’armée de l’air vienne bombarder. J’étais à une journée, je crois, une journée derrière eux tout le temps.
Entre janvier et avril 1944, on faisait très largement de l’occupation en tenant la position sur un saillant de la côte est de l’Italie, près de la ville de Ortona. Les américains avaient libéré la ville de Rome au printemps. On faisait face à la ligne Gustave et à la ligne Hitler. Et c’est là que la guerre a pris fin pour moi, à l’ouest de Cassino, près de la rivière Liri. J’étais debout à l’extérieur de mon char un jour et un obus de mortier perdu a explosé pas très loin et m’a sérieusement amoché la jambe gauche. Alors on a pansé ma blessure et par la suite sorti de la bataille et renvoyé au Canada.
J’avais passé un peu plus de dix mois au milieu des combats presque sans interruption. Je n’ai jamais combattu dans une bataille d’importance, là où vous aviez de nombreuses forces armées qui s’opposaient. J’ai passé le plus clair de mon temps à opérer de manière indépendante. J’ai eu beaucoup de chance et je suis très content, vous savez, ça aurait pu être le rappel pour moi si j’avais participé à une grande bataille.
Alors vous imaginez que je suis content d’être toujours en vie.