Project Mémoire

John L. Hardie

Ce témoignage fait partie de l’archive du Projet mémoire

Au début de la campagne d’Italie, M. Hardie a été transféré au Corps de prévôté canadien. Il a envoyé cette photo à sa famille. L’Armée avait noirci le numéro d’immatriculation de sa moto pour des raisons de sécurité.
John Hardie et le canon Bofors qu’il a utilisé lors de la Bataille d’Angleterre. Plus tard, en 1943, M. Hardie a participé à l’invasion de la Sicile lors de la campagne d’Italie.
Un canon antiaérien quadruple surnommé "Quad Lewis", en anglais.
Le plus long pont Bailey sur le Rhin à Arnhem en Hollande, en 1945.
’Notre cible : les avions de combat à basse altitude en provenance de l’Europe continentale. Ces avions volaient à très basse altitude, ils touchaient presque l’eau.
Je me suis enrôlé en 1940, juste après Bill. Je me suis enrôlé à Montréal dans la 35e Batterie de Sherbrooke à Québec. À l’époque, c’était une unité d’artillerie de campagne. Aussitôt arrivés en Angleterre, l’unité est devenue une unité d’artillerie légère antiaérienne pour répondre aux besoins de l’Armée. On utilisait le canon Bofors, un canon suédois qui tire des obus à raison de 140 coups par minute. On a été postés à divers endroits sur la côte sud de l’Angleterre. Notre cible : les avions de combat à basse altitude au dessus de l’eau, en provenance de l’Europe continentale. Ces avions volaient à très basse altitude, ils touchaient presque l’eau. Par endroit, ils étaient tellement bas que nous avions peine à positionner les canons pour les atteindre. Il fallait attendre qu’ils prennent un peu d’altitude. Ils étaient plus en sécurité à très basse altitude. Nous avons participé à plus de combats en Angleterre qu’en Sicile. J’ai passé la moitié de mon service dans la police militaire. J’ai été transféré pendant la campagne d’Italie. Je suis resté jusqu’en février 1946.