Project Mémoire

Joseph Forest

Ce témoignage fait partie de l’archive du Projet mémoire

Joseph Forest
Joseph Forest
Médailles de service de Joseph Forest.
Joseph Forest
Institut Historica-Dominion
Institut Historica-Dominion
Joseph Forest, 23 novembre 2009.
Institut Historica-Dominion
Je voyais ça venir par moi avant de réaliser qu’est-ce que c’était, c’était une vague d’eau à peu près ça de haut qui s’en venait. Ils avaient fait sauter les « dams » là, les Allemands.
J’ai ‘enlisté’ dans l’armée le 12 juin 1939 et j’ai fait la Deuxième Guerre [Mondiale]. Je m’en ai revenu tout dans un morceau! Durant la guerre, j’ai conduit un bicycle pour quelques mois jusqu’à temps qu’on était rendu dans la Hollande quand les Allemands ont fait sauter les « dykes » là. Puis une journée j’étais sur un chemin, puis j’avais un convoi de camion derrière moi chargé, puis je voyais de quoi, puis je ne pouvais pas comprendre. Je voyais ça venir par moi avant de réaliser qu’est-ce que c’était, c’était une vague d’eau à peu près ça de haut qui s’en venait. Ils avaient fait sauter les « dams » là, les Allemands. Puis ça fait que j’ai eu le temps de monter mon bicycle dans le…Y’avais des camions dans le convoi tout le temps, si quelque chose arrivait. Mon bicycle j’ai embarqué dans le camion, puis une fois que la vague était passé l’eau était carré aux portes ont a resté là. Puis on était chanceux parce que dans ce temps les Allemands avaient les avions en masse, mais ils n’avaient plus de gaz pour les avions. Ça fait qu’on pouvait ‘traveller,’ puis on n’avait pas besoin d’avoir peur de se faire tirer dessus par en l’air! Le premier qu’on a mis c’était ‘floating belly’ qu’on appelait qui étaient sur des ‘pontoons’, puis nous étions embarqué dessus, puis on n’était pas oubliger de toucher la roue, on tient ça droite on bien passer droite à travers. C’était un mille de large le premier pont qu’on a mis. Puis après ça bien partout où est-ce qu’ils avaient besoin d’un pont [ont a aider]. Des fois ça aurait été un pont de 30 ou 40 pieds ou 50 pieds,. Des fois c’était une grande rivière. C’est que les approches n’étions pas convenables à mettre droit aura de l’eau, ça fait qu’il fallait bâtir plus loin en arrière. On allait jamais bâtir où ils avaient détruit les ponts parce qu’on ne savait pas qu’est-ce qu’il y avait dans les piles de débris. On faisait un détour et puis on bâtissait un pont neuf. Des fois, ont arrivait [et] ont était envoyé pour bâtir un pont à une telle place, puis on arrivait là, puis il n’y avait pas un chalentour. On bâtissait rien qui nous nuisait. Puis d’autres fois, si y’avait du couvert l’autre bord, comme du bois où est-ce qu’ils pouvaient se mettre, les Allemands, dedans, t’arrivait là t’aurais cru qu’on était tout seul. T’entendais rien, tu ne voyais rien mais il y avait du bois . Puis ils ont tout à par la ‘kitchen sink’ comme ils disaient. Puis nous réussissions à bâtir le pont, puis aussitôt que nous l’avions de fini, boom boom boom ils ‘blowyions’ blow up. J’ai vu bâtir un pont trois fois de suite avant que notre artillerie [pourrait le defendre]. Puis ça pouvaient arriver. Puis les diriger d’où est-ce qu’ils étaient dans le bois. Nous autres, nos ordres étaient de bâtir un pont aussi vite que possible, mais eux autres ils espéraient que nous avions fini pour le faire sauter, parce que nous autres on était pas mal en avant. Même l’infanterie [de] nous autres, quand ils arrivaient à une rivière, ils avaient pas d’équipement avec eux pour traverser la rivière. Y’a fallu les faire des ponts, mais souvent ça pressait! Pour un pont, on déchargeait les gros pontoons, c’était long d’icitte au mur là bas c’était à peu près la hauteur. Puis ça flottait sur l’eau on les amurait l’un après l’autre. Puis l’on mettait deux tracks ou deux dalles à peu près ça de large de chaque côté. Puis le chauffeur n’avait pas besoin de toucher à sa roue. Ils tenaient droite parce que le pont était droit. Puis il restait sur ces deux dalles là. S’ils jouaient avec la roue, ils faisaient une ‘messe’. (rire) Ça fait que c’est de même que ça traversait. La, après que tout le nécessaire étaient passé, laà on emmenait d’autre matériel pour bâtir un pont plus permanent. Puis c’est de même qu’on avançait. Des fois ont avait rien à faire, des fois pour une semaine de temps. Alors ce qu’on disait, on savait qu’on allait arrêter pour une semaine, que les ponts étaient pas brisés en avant. La nous autres on partait là, ou on ‘dumpait’ tout le matériel. C’était comme une ville, c’était tout des rues. [Il] fallait que chaque chauffeur est pas un chauffeur ordinaire. La ‘86 Bridge’ fallait qu’ils s’habillent tout le temps. Les mêmes partis mettait dans son camion. Chaque camion portait une partie du pont. Des fois il y en avait plus qu’un. La tu rentrais, la dump était là, toutes les rues dans ça et tu chargeais.Le chauffeur était responsable d’être sûr que les mêmes partis allaient dans son camion tout le temps. Quand cela venait pour bâtir le pont à l’autre bout, chaque camion était en ligne, puis le pont se bâtissait. Malheur au chauffeur qui arrivait a son tour pour décharger, puis il n’avait pas les bonnes partis! (rire) Les canals (sic) dans le Belgique puis la Hollande n’étaient pas large, mais il fallait bâtir à beaucoup de différente places. Ceux là, ça ne prenait pas longtemps. On mettait un pont de 200 pieds de long qui portait un véhicule de 40 tonnes, jusqu’à 40 tonnes, dans trois heures!