Project Mémoire

Ken McCutcheon

Ce témoignage fait partie de l’archive du Projet mémoire

Photo de Ken McCutcheon, photo qui servirait en cas d’évasion. Tous les aviateurs ont été pris habillés en civil. Ils portaient ces photos en mission et dans le cas de capture, elles pouvaient servir pour créer de faux documents. Ces documents étaient préparés avec l’aide de la Résistance.
Certificat d’appréciation décerné à Ken McCutcheon. Ce certificat fait partie de la collection d’objets souvenirs du temps de guerre que Ken McCutcheon a donnée au Musée du Programme d’entraînement de pilotage du Commonwealth à Brandon au Manitoba.
Illustration d’avions Avro Anson utilisés lors de l’entraînement au Canada.
Dû à des problèmes techniques avec la radio, notre opérateur sans-fil n’a pas reçu de rappel et on s’est fait prendre dans une violente tempête.
Ici Ken McCutcheon d’Halifax en Nouvelle-Écosse. En 1941, j’étais avec le Régiment blindé de Calgary. Je suis resté un an avec eux dans la Réserve. En 1942, j’étais membre du Club de pilotage de Calgary et je suis devenu apprentis mécanicien à l’école de pilotage élémentaire de High River en Alberta. Nous travaillions à réparer des Tiger Moths, des avions Cornell. En 1943, je me suis enrôlé dans l’Aviation. J’étais de service général pendant neuf mois et ensuite, j’ai reçu une formation de personnel volant. Ensuite, je suis passé à l’école de bombardement et d’artillerie. Je suis allé à Trois-Rivières au Québec pour l’école de combat. Ensuite, à Lachine, à Halifax et outre-mer. On nous a envoyé dans une unité de réserve. Ensuite, dans une unité d’entraînement opérationnel où les équipages ont été assemblés. Notre pilotage d’entraînement s’est fait à bord d’avions Wellington et plus tard, nous sommes passés au poids lourd, le Lancaster. Un jour, six Wellingtons de l’unité d’entraînement opérationnel ont participé à un exercice de vol. À cause de problèmes techniques avec la radio, notre opérateur sans-fil n’a pas reçu de rappel et on s’est fait prendre dans une grosse tempête. Il y avait des nuages d’orages et il était difficile de contrôler l’avion. Lors de cet incident, mon oreille a été endommagée ce qui a affecté mon pilotage par après. Pour la plupart, j’ai piloté avec l’unité des poids-lourds où j’ai effectué des manœuvres de diversion et autres, et, c’est à peu près tout. Aussi, nous étions toujours en attente et prêt à porter assistance avec le parachutage de nourriture, le transport des prisonniers de guerre qui rentraient d’Allemagne et avec le déminage. Nous sommes rentrés au Canada en janvier 1946. Lors du voyage en train entre Halifax et l’Ouest canadien, un officier nous a invités à nous enrôler dans l’Aviation d’après-guerre. C’est ce que j’ai fait et j’y suis resté jusqu’en octobre 1946. Ensuite, je suis passé à l’Aviation en temps de paix et j’y suis resté jusqu’en 1978.