Project Mémoire

Kenneth Woods

Ce témoignage fait partie de l’archive du Projet mémoire

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Lettre du Quartier général de la défense de la Norvège qui adresse (en anglai) leurs remerciements à K. Woods pour sa participation dans la lutte pour la liberté de la Norvège lors de la Deuxième Guerre mondiale.
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Le marin marchand canadien Kenneth Woods a servi à bord du pétrolier Petter II de novembre 1944 à juillet 1945.
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Kenneth Woods (à droite) à bord du NCSM Sackville au cours d'une bataille de l'Atlantique du service commémoratif annuel. Photo gracieuseté du Halifax Herald.
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Diplôme accompagnant la Médaille pour la participation norvégienne, avec remerciements à K. Woods pour sa contribution à la lutte pour la liberté de la Norvège.
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Les médailles de Kenneth Woods (g. à d.): Atlantic Star, Médaille canadienne de service volontaire, Médaille de guerre 1939-1945; Médaille pour la participation norvégienne.
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Et, lorsque j’ai eu dix-sept ans en février 1944, après le jour J, j’ai décidé que je voulais être en service actif…
Je m’appelle Ken Wood et lorsque j’étais au secondaire j’étais membre du 48e Highlanders de la Force de réserve. Nous avons fait beaucoup d’exercices militaires, etc. Et, lorsque j’ai eu dix-sept ans en février 1944, après le jour J, j’ai décidé que je voulais être en service actif mais ils m’ont refusé ; je devais avoir dix-huit ans. J’avais un copain avec la marine marchande et il m’a informé des étapes à suivre pour l’enrôlement. Je me suis inscrit au Registre des marins à Toronto et je devais en même temps communiquer avec le Syndicat des marins canadiens. Vers la fin octobre, ils m’on informé qu’ils avaient une place pour moi. De Toronto, je me suis rendu en train à New-York et je suis resté une nuit chez un marin norvégien. Ils m’ont ensuite envoyé à Baltimore au Maryland où je me suis joint à bord du pétrolier Petter II, épelé P-E-T-T-E-R suivi du chiffre romain II ; Petter II. J’ai été garçon de cabine. Je voyais à l’entretien des cabines des officiers seniors. Un second intendant s’occupait de leurs besoins mais moi, je faisais l’entretien des cabines ; je balayais et lavais les planchers. Je devais aussi voir à l’acheminent des repas depuis l’arrière du navire, au pont et, jusqu’au petit salon où je servais le commandant, le deuxième capitaine, l’ingénieur en chef et le chef opérateur. Il n’y avait donc que quatre hommes qui mangeaient régulièrement au salon. J’étais aussi chargé de faire la vaisselle et de mettre la table. Il y avait beaucoup de tâches. Je n’aimais vraiment pas ça. Je venais d’une famille de trois garçons et trois filles où les filles accomplissaient les tâches ménagères et les garçons s’occupaient des travaux d’extérieur. Dans ma tête, il y avait le travail de fille et le travail de gars. Et, me voilà à accomplir du travail de fille. Je suis devenu ami avec un gars, un Anglais, il était garçon de pont. Et, il considérait vraiment que j’avais la tâche facile puisque je n’avais pas à affronter les éléments sur le pont. Alors nous avons échangé nos postes. On s’est arrangé avec le deuxième capitaine et je suis devenu garçon de pont et lui, garçon de cabine. J’en fus très soulagé. Comme je l’ai dit, je suis parti à l’automne 1944 alors la menace des sous-marins était déjà passée. On a sonné l’alarme qu’une fois lorsque nous avons reçu la nouvelle qu’il y avait un sous-marin au large du Cap Hatteras, mais ça n’a rien donné. C’était une nuit de tempête et tout le monde est sorti su le pont observer la mer mais rien n’est arrivé.