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- MLA 8TH édition
- . "Malcom Robert Lunan ". l'Encyclopédie Canadienne, 03 août 2022, Historica Canada. development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-malcom-robert-lunan. Date consulté: 27 novembre 2024.
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- (2022). Malcom Robert Lunan . Dans l'Encyclopédie Canadienne. Repéré à https://development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-malcom-robert-lunan
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- CHICAGO 17TH édition
- . "Malcom Robert Lunan ." l'Encyclopédie Canadienne. Historica Canada. Article publié août 03, 2022; Dernière modification août 03, 2022.
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- TURABIAN 8TH édition
- l'Encyclopédie Canadienne, s.v. "Malcom Robert Lunan ," par , Date consulté: novembre 27, 2024, https://development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-malcom-robert-lunan
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Malcom Robert Lunan
Date de publication en ligne le 3 août 2022
Dernière modification le 3 août 2022
Robert Malcolm Lunan. Voilà, c’est officiel comme ça. Je suis né à Montréal. J’ai vécu à Montréal, en fait j’ai vécu à Montréal toute ma vie, jusqu’à ce que je déménage à NDG (Notre Dame de Grâce). Je suis un montréalais pur et dur.
Au début de la guerre, je travaillais pour la société Marconi et je faisais des travaux d’électricité, j’étais aussi assembleur de poste de radio et je testais les équipements, ce genre de choses. Donc je suis devenu réparateur et après mon père a commencé à travailler dans l’électricité dans la ville de Mont Royal [Québec] et puis je suis devenu électricien et je travaillais là-bas, suis allé à l’école Montréal Tech pour apprendre l’électricité. Et j’ai obtenu mon diplôme d’électricien. J’ai fait beaucoup de réparations, à l’époque j’étais un peu un homme à tout faire. Et ce fut ce qui a déclenché l’idée d’aller, j’ai rejoint la marine, et j’ai demandé à travailler dans le domaine de l’électricité. Et à ce moment-là la marine canadienne a acheté les vieux destroyers américains et ils avaient besoin de gens qui s’y connaissait en courant continu et courant alternatif et tout le reste. Et ça tombait pile poil pour moi. Ma tante connaissait quelqu’un dans la marine et ils ont dit, bon, vous devriez vous adresser à la marine, ils cherchent quelqu’un qui pourrait s’occuper de ces destroyers. Ce sont les vieux avec quatre cheminées, construits en 1917.
Et j’avais travaillé sur différents trucs et fait des réparations. Il m’arrivait de travailler à l’hôpital général de Montréal quelquefois et je faisais des réparations ailleurs aussi. C’était ça ma formation. Ils m’ont pris quasi immédiatement et en 1939 j’étais volontaire dans la marine.
J’ai navigué pendant presque deux ans dans des convois et j’étais électricien à bord du bateau. Et on a fait des quantités de réparations parce que c’était un vieux modèle. Je m’occupais des générateurs entre autres, dans la salle des machines et dans la chaufferie.
Je me rappelle très bien être assis sur le pont sur le côté avec les pieds par-dessus bord et un câble pour la démagnétisation sur les genoux et les pieds, à réparer et recoller au ruban adhésif les fils endommagés, des choses comme ça. On a fait un peu de tout je suppose, on est intervenus sur tout ce qui était électrique à bord.
Bon, j’adorais ça quand on était en mer et être dans un convoi au large de l’Islande. On s’est retrouvés quelques fois avec du travail en plus sur les bras. J’étais en Islande dans le service réparations, dans le service en Islande la fois où le Hood et quelques uns des autres gros bateaux avaient eu du fil à retordre avec la marine allemande et le HMS Hood avait été coulé [le 24 mai 1941 au matin]. Je ne sais pas si je devrais en parler mais j’avais pris une photo du Hood. J’étais un, quand je travaillais avec eux, j’ai travaillé et économisé mon rhum pour acheter un appareil photo.