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- MLA 8TH édition
- . "Marcel Otis ". l'Encyclopédie Canadienne, 03 août 2022, Historica Canada. development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-marcel-otis. Date consulté: 27 novembre 2024.
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- APA 6TH édition
- (2022). Marcel Otis . Dans l'Encyclopédie Canadienne. Repéré à https://development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-marcel-otis
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- CHICAGO 17TH édition
- . "Marcel Otis ." l'Encyclopédie Canadienne. Historica Canada. Article publié août 03, 2022; Dernière modification août 03, 2022.
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- TURABIAN 8TH édition
- l'Encyclopédie Canadienne, s.v. "Marcel Otis ," par , Date consulté: novembre 27, 2024, https://development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-marcel-otis
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Marcel Otis
Date de publication en ligne le 3 août 2022
Dernière modification le 3 août 2022
Mon nom est Marcel Otis, je suis un ancien combattant. J'ai pris les rangs de l'armée le 28 décembre 1941. J'ai traversé en Angleterre en 1942, vers le mois de juin 1942. J'ai combattu à la Bataille de Falaise (France). Ça a duré 22 jours. Ça a été une des rudes batailles qui a eu dans le temps de la guerre avec la Bataille de la Normandie. Puis j'ai été blessé d'un bras, j'ai été blessé dans le dos, ça s'est bien passé par même, ils m'ont enlevé les balles dans le bras, puis j'ai continué.
On a continué sur la « route march » (marche forcée) jusqu'à l'autre bord de la Belgique. On avait le convoi devant nous autres. Le soir, on couchait dans des écoles, des granges, là où ce qu'on pouvait. Le plus dur de tout ça a été de traverser les rivières, puis de traverser les ponds, les swamps, ils appellent. Ça c'était très due, très dur, très dur à traverser. On a eu bien de la misère là-dedans. On est arrivé juste à temps pour la libération, la libération de la Hollande. La libération de la Hollande, ça c'était une bataille. On n'a pas eu de corps à corps, mais on a été obligé de se servir de grenades, on a été obligé de se servir de gaz lacrymogène pour sortir les prisonniers : seize prisonniers. Ils étaient enfuis dans un des 'flues' en bas dans une des casernes avec des bombes lacrymogènes et puis ils n'ont pas voulu sortir. Pour moi, ils ont mis leurs masques. Alors on a été obligé de lancer des grenades. En lâchant des grenades là ils sont sortis.
Mais ce qui nous a le plus touché c'est que là-dedans il y avait des enfants de 14-15 ans. J'ai pris une couple de souvenirs : j'ai une baïonnette, j'ai un revolver, Luger, puis j'ai pris une croix gammée. Si ça serait à recommencer, je le ferais encore, c'est l'expérience que j'ai vécue, c'est vrai c'était une grosse expédition –bon, ça vaut la peine.