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- MLA 8TH édition
- . "Martha Violet Dear Dawson Schurman ". l'Encyclopédie Canadienne, 03 août 2022, Historica Canada. development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-martha-violet-dear-dawson-schurman. Date consulté: 27 novembre 2024.
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- APA 6TH édition
- (2022). Martha Violet Dear Dawson Schurman . Dans l'Encyclopédie Canadienne. Repéré à https://development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-martha-violet-dear-dawson-schurman
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- CHICAGO 17TH édition
- . "Martha Violet Dear Dawson Schurman ." l'Encyclopédie Canadienne. Historica Canada. Article publié août 03, 2022; Dernière modification août 03, 2022.
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- TURABIAN 8TH édition
- l'Encyclopédie Canadienne, s.v. "Martha Violet Dear Dawson Schurman ," par , Date consulté: novembre 27, 2024, https://development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-martha-violet-dear-dawson-schurman
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Martha Violet Dear Dawson Schurman
Date de publication en ligne le 3 août 2022
Dernière modification le 3 août 2022
Quand j’avais 17 ans, j’ai pris des cours de mécanique à Charlottetown, ce qui était rare pour une femme à l’époque. Et puis j’ai lu quelque chose à propos du CWAC (le corps féminin de l’armée canadienne) et j’étais morte d’impatience d’avoir mon anniversaire de 18 ans. Je me suis engagée le jour de mon dix-huitième anniversaire.
J’ai pris des leçons de conduite et c’est là où j’ai eu mon permis de conduire, ce qui était compréhensible après avoir pris des cours de mécanique. Donc j’ai appris à conduire à Kitchener en Ontario. Je suis allée de Charlottetown à Halifax et puis Kitchener. Et j’ai eu mon permis de conduire en 1943 je crois. Et de là, j’ai été renvoyée à Halifax comme chauffeur. Et on conduisait des grosses machines et tout ça. Mais, j’ai été prise d’une frousse terrible à Halifax, avec les collines. Je n’avais pas l’habitude de me garer et vous savez, une jeune personne, de 18 ans. Alors j’ai demandé mon transfert dans le service des postes de l’armée et je suis partie à Montréal. Et de cette manière, j’ai en quelque sorte gardé le contact avec certains de mes camarades qui étaient outre-mer parce qu’on s’occupait de tout le courrier. Et quand ils ont écrit l’histoire de Tryon, là où je suis née, un des hommes a dit qu’il recevait souvent des colis de ma part, de Montréal, et combien ils les appréciaient.
J’aimais bien Montréal. On avait une très belle maison ancienne qui se trouvait du côté de Peel Street. Et c’était différent. J’ai passé neuf mois à Montréal. Et je ne me souviens pas de combien de temps j’ai passé à Kitchener ou Halifax mais j’ai passé neuf mois à Montréal. Et puis mes pieds sont devenus, n’allaient pas bien et j’ai été réformée.
Quand je suis rentrée chez moi, mon père, il avait six enfants, on était tous encore en vie. Et il était homme d’affaire. Il allait tout le temps à Summerside et vendait des trucs aux magasins et différentes choses. Il avait un élevage de renards. Et on avait une voiture et on avait l’eau courante. Mon père a parlé à un homme à New Annan qui avait une épicerie. Et l’homme qui travaillait pour lui s’est engagé après que j’aie été réformée. Et il n’avait personne pour travailler au magasin. Alors mon père est rentré de Summerside et il a dit, je t’emmène avec moi demain matin, tu vas prendre le train, tu as un travail qui t’attend à New Annan. Bon, de nos jours, vous n’imagineriez pas prendre un travail – votre père qui vous trouve un travail – sans avoir vu. Et je vivais dans la famille. Et c’est là-bas que j’ai rencontré mon mari et je suis mariée depuis 65 ans.