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- . "Michael Chaikoski ". l'Encyclopédie Canadienne, 03 août 2022, Historica Canada. development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-michael-chaikoski. Date consulté: 27 novembre 2024.
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- (2022). Michael Chaikoski . Dans l'Encyclopédie Canadienne. Repéré à https://development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-michael-chaikoski
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- CHICAGO 17TH édition
- . "Michael Chaikoski ." l'Encyclopédie Canadienne. Historica Canada. Article publié août 03, 2022; Dernière modification août 03, 2022.
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- TURABIAN 8TH édition
- l'Encyclopédie Canadienne, s.v. "Michael Chaikoski ," par , Date consulté: novembre 27, 2024, https://development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-michael-chaikoski
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Michael Chaikoski
Date de publication en ligne le 3 août 2022
Dernière modification le 3 août 2022
Je m’appelle Mike Chaikowski. J’étais à bord du dragueur de mines, NCSM Thunder en direction de Bordeaux, le dernier bastion allemand. Nous étions sous commandement français. Nous avions reçu l’ordre de draguer les mines au large de Bordeaux. Les croiseurs français viendraient ensuite bombarder les Allemands. Alors, c’est ce que nous avons fait, nous avons dragué les mines et ensuite nous avons observé un navire sortant de la Garonne à Bordeaux. Nous l’avons pourchassé et nous avons envoyé un signal. Ils se sont arrêtés et se sont rendus. C’était un dragueur de mines allemand. Je ne sais pas où ils allaient mais le navire était rempli de cognac. Nous les avons faits prisonniers. Il n’y a pas eu de coup de feu sauf un pour les avertir de la gravité de la situation. Nous avons remorqué le dragueur jusqu’à Plymouth en Angleterre. Ceci c’est passé vers la fin de l’année 1944.
Pour le jour J, je crois que nous ne verrons plus jamais une pareille chose. J’avais à peine 18 ans, je crois. J’étais chauffeur. Nous ne voyions, je ne voyais pas grand chose sur le pont parce que, la plupart du temps, j’étais en bas dans la chaufferie, ou de garde sous le pont. Mais sous savez de quoi on se souvient ? Du vacarme et de l’immensité de l’opération. On voyait partout des bateaux de débarquement, des navires, des avions.
Nous sommes arrivés au large de la plage d’Ohama. Bien sûr, tout le monde était sous commandement américain. Les Canadiens n’ont jamais pris la commande. Si vous vous demandez si les britanniques étaient sous commande britannique ou américaine, je vous dirais qu’ils étaient tous sous le commandement suprême américain. Ce sont les Américains qui avaient le contrôle au jour J. Ils contrôlaient tout. Nous sommes entrés. Notre tâche était de draguer les mines et de s’enlever du chemin pour faire place aux bombardements des croiseurs et des navires de guerre. On plaignait ces gens dans les bateaux de débarquement, ces pauvres soldats. Ce fut pénible, le temps était très, très mauvais. Il pleuvait un eu et le vacarme était absolument effarant. Vous ne verrez plus jamais de votre vie une chose pareille.