Project Mémoire

Nick A. Dizak

Ce témoignage fait partie de l’archive du Projet mémoire

Nick Dizak
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Nick Dizak dans son nouvel uniforme après avoir rejoint la Première Force de Service Spécial en Italie en tant que remplaçant en 1944.
Nick Dizak
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Pass remis à Nick Dizak en 1944. Il lui donnait la permission de prendre un bain toutes les cinq semaines à l'hôtel continental à Nice, France.
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Carte de Noël de la Première Force de Service Spécial que Nick Dizak a envoyé à ses parents en 1944.
Nick Dizak
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Nick Dizak à Edmonton, Alberta, 1943.
Nick Dizak
L'Institut Historica-Dominion
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Nick Dizak en 2010.
L'Institut Historica-Dominion
Et les deux gars derrière moi étaient morts, l’obus a atterri juste sur eux et ils ont été tués tous les deux. Et je m’en suis sorti sans une égratignure.
Des officiers américains sont venus et ils cherchaient des volontaires pour s’engager dans la Première Force de Service spécial et c’était très excitant, alors j’ai fait ça. Donc on a bien participé à l’invasion du sud de la France (qui faisait partie de l’opération Dragoon le 15 août 1944). On y est allé avec des canots pneumatiques et notre coin, là où on était censés débarquer, c’était plat mais on a eu la chance de ne pas arriver là ; on a été déportés à environ un kilomètre plus au nord et ici il y avait des montagnes de grande taille. Et on a escaladé les montagnes ; on a eu beaucoup de chance, notre compagnie, on est arrivés au sommet et il y avait une route et on s’est arrêtés et puis on a entendu le claquement des bottes des soldats allemands. Alors on a attendu et puis bien entendu, on leur a sauté dessus et on leur a demandé de nous emmener dans leurs quartiers et ils ont déclaré qu’ils étaient encerclés par nous et alors le commandant de compagnie du régiment a donné l’ordre aux soldats qui servaient leurs canons. Donc il leur a demandé d’arrêter et de venir et parce qu’ils étaient encerclés. Alors on a accompli notre mission, là-bas sans tirer un seul coup. Il y a eu ce moment quand la guerre allait bientôt se terminer, et notre colonel, il voulait une médaille, une grosse médaille. Ils nous ont emmenés voir où se trouvait l’ennemi. Et bien sûr, on s’est arrêté à découvert et l’ennemi a commencé à tirer, à nous tirer dessus et je me suis précipité dans un fossé et j’étais en tête, et le deuxième et le troisième gars derrière moi et un gros obus a explosé et nous a recouverts de terre et tout ça. Et puis j’ai dit, bigre ce n’est pas passé loin. Mais personne ne m’a répondu. Et les deux gars derrière moi étaient morts, l’obus a atterri juste sur eux et ils ont été tués tous les deux. Et je m’en suis sorti sans une égratignure. Et puis vers le 16 décembre (1944) à peu près, on a été démantelés et on est retournés dans l’armée canadienne et j’ai rejoint le Loyal Edmonton Regiment le 1er janvier (1945), retour en Italie à nouveau.