-
- MLA 8TH édition
- . "Ronnie Albert Taylor ". l'Encyclopédie Canadienne, 03 août 2022, Historica Canada. development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-ronnie-albert-taylor. Date consulté: 26 novembre 2024.
- Copier
-
- APA 6TH édition
- (2022). Ronnie Albert Taylor . Dans l'Encyclopédie Canadienne. Repéré à https://development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-ronnie-albert-taylor
- Copier
-
- CHICAGO 17TH édition
- . "Ronnie Albert Taylor ." l'Encyclopédie Canadienne. Historica Canada. Article publié août 03, 2022; Dernière modification août 03, 2022.
- Copier
-
- TURABIAN 8TH édition
- l'Encyclopédie Canadienne, s.v. "Ronnie Albert Taylor ," par , Date consulté: novembre 26, 2024, https://development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-ronnie-albert-taylor
- Copier
Merci pour votre soumission
Notre équipe examinera votre soumission
et vous répondra pour toute autre question.
Merci d'avoir contribué à l'Encyclopédie canadienne.
FermerProject Mémoire
Ronnie Albert Taylor
Date de publication en ligne le 3 août 2022
Dernière modification le 3 août 2022
Là où on habitait à Bootle (Angleterre), c’était régulièrement bombardé par les allemands. Ils venaient chaque nuit et bombardaient Bootle parce que c’était là qu’il y avait les docks. C’était des docks de grande taille à Liverpool et Bootle. Et ils venaient et essayaient de bombarder les docks. Et puis les bombardiers de nuit s’en allaient, et puis pendant le jour, les bombardiers de jour venaient, mais ce n’était pas aussi mauvais que ceux de nuit parce qu’il y avait les Spitfire de jour. Ils étaient là pendant la journée, mais pour les bombardiers de nuit, bon, ils avaient juste les projecteurs sur eux pour trouver. Et puis l’artillerie antiaérienne tirait sur eux. Ça a duré un certain nombre d’années. Mais j’étais en mer pendant une partie du temps où ça se passait. Alors je n’ai pas vu grand-chose, mais ma famille elle oui. Ils ont tous vu ça et ont vécu au milieu de tout ça, et une de leurs maisons a été bombardée complètement et détruite. Et ils ont déménagé dans une autre. Mais ça arrivait assez souvent avec tout le monde. Il y avait une rue où elles avaient été toutes démolies. C’était une de ces petites rues avec huit ou dix maisons de chaque côté et le nom de cette rue c’était Harlian Street. Et elle a été complètement démolie, la rue tout entière. Et c’était au fond tout ce qu’il y avait là, des bombardements jour et nuit presque jusqu’à la fin de la guerre où les choses ont commencé à se ralentir un petit peu, et ils n’étaient plus bombardés autant.
Tous les trois on était allés à l’école ensemble et on est rentrés en permission, et comme je l’ai dit, j’habitais en dehors à la campagne, et les deux autres amis, ils habitaient dans la rue qui avait été bombardée, Harlian Street. Comme je l’ai dit, ils sont rentrés chez eux en permission et ont été tués quand ils ont bombardé Harlian Street. Il y avait un abri antiaérien, mais en fait il a été bombardé, mais le chef d’îlot, il est allé à l’intérieur de l’abri antiaérien, et il y avait une femme avec trois enfants assis là, et ils étaient tous morts. La bombe avait aspiré tout l’air hors de l’abri et ils s’étaient étouffés. Il n’y avait que les trois petits enfants et la mère. Et là où la bombe était tombée, ça avait aspiré tout l’air hors de l’abri et ils ont été tués. Mais c’est juste un incident, et il y a eu beaucoup d’autres choses comme ça. Des gens allaient dans l’abri antiaérien et il pouvait arriver que l’abri soit bombardé. Mais c’est la guerre, c’est ce qui arrive.
On a débarqué à Utah Beach. C’était dans la péninsule de Cherbourg. Et on a débarqué, j’ai juste oublié quelle heure il était. Il était tôt, c’était aux alentours de 7 heures du matin. Et on a débarqué sur la plage et les allemands étaient sur une espèce de coteau. Et Omaha Beach était juste à côté de nous. Et ils étaient juste en dessous de là où les allemands étaient au sommet, et ils tiraient vers le bas sur les soldats et sur le chaland de débarquement. Bon, notre chaland de débarquement se trouvait légèrement sur la gauche d’Omaha, et on a reçu des éclats d’obus sur tout un côté du chaland. Mais heureusement, personne n’a été blessé. Puis on a baissé la rampe et les chars sont partis vers les troupes américaines qu’on avait à bord. Les chars sont partis, et ils sont remontés sur la plage et en contournant le coteau par derrière sont arrivés là où les allemands étaient en train de tirer sur les anglais et les américains. Mais les chars sont remontés et ont contourné l’arrière et c’est pour ça qu’ils ont fait ça, ils les ont déployés là-bas comme ça ils ont pu s’attaquer aux allemands. Et c’était une mission réussie parce qu’ils ne s’attendaient pas à ce que vous fassiez passer les chars par derrière comme ils l’ont fait.
Mais après qu’on ait déchargé les chars et tout ça, on a quitté les plages et on est allé chercher plus de trucs. On a continué à faire la navette et il y avait des cargos, des énormes cargos qui venaient et apportaient des trucs et ils les mettaient sur le chaland de débarquement. Et le chaland amenait tout ça jusqu’à la plage. Et puis finalement, ils ont construit ce qu’ils appelaient le Port Mulberry. Et le Port Mulberry il était fait avec quelques cargos et deux navires de guerre, ils les avaient coulés sur place et fabriqué ainsi un port artificiel. Comme ça quand le chaland de débarquement de l’autre, ils venaient et pouvaient se mettre derrière. S’il y avait du gros temps ou quelque chose comme ça, ils amenaient leur chaland de débarquement à l’intérieur et ils les faisaient entrer dans Port Mulberry et ils étaient à l’abri du mauvais temps comme ça. Et ils chargeaient les trucs du cargo sur le chaland de débarquement et ils pouvaient ensuite amener tout ça sur les plages. Mais c’était une très bonne expérience.