Stan Frank Melloy

En premier j’étais avec la force de bombardement dans le nord de l’Angleterre. J’étais navigateur sur des bombardiers lourds, bon, c’était des Wellington (bombardier moyen long courrier) en premier et puis des Halifax (bombardier lourd) et ensuite des (Avro) Lancaster (bombardier lourd), mais vous connaissez. Après ma série de vols opérationnels sur ceux-là, j’ai eu un mois de repos en Angleterre et puis ensuite j’ai servi dans l’aviation de chasse, et c’était des Mosquitoe (avion de chasse). C’était des avions à double commande, navigateur et pilote. C’était d’excellents avions de chasse. On avait des mitrailleuses et un canon ; et bien sûr, la plupart des vols consistaient à engager le combat avec d’autres avions allemands et littéralement, détruire tout ce qui se trouvait au sol, en particulier en France à ce moment-là, parce que l’Allemagne occupait la France. Mais depuis notre aérodrome en Angleterre, on volait à basse altitude, c’est à dire qu’on était de 100 à 200 pieds au dessus du sol. Ces missions consistaient à détruire tout avion allemand sur le terrain d’aviation ou à les attaquer s’ils étaient dans le ciel. Je veux dire, c’était ça l’objectif, et de faire le raid et de rentrer aussi vite que vous pouviez. C’était toujours à basse altitude. C’était très, je suppose, surprenant en un sens. On a volé jusqu’à Cologne pour détruire des appareils allemands parce qu’ils étaient en train de rassembler des avions allemands pour bombarder l’Angleterre. Notre objectif c’était de nous assurer que la majorité de ces avions ne s’envoleraient jamais. Et c’était ça la mission, la mission principale et ensuite on s’attendait à, évidemment, toujours, à se faire attaquer par les avions allemands, et ça a été le cas. Mais heureusement, on a réussi à détruire les avions allemands qu’on voulait détruire et on a aussi descendu deux avions en plein vol.