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- MLA 8TH édition
- . "Steve Trent ". l'Encyclopédie Canadienne, 03 août 2022, Historica Canada. development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-steve-trent. Date consulté: 26 novembre 2024.
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- APA 6TH édition
- (2022). Steve Trent . Dans l'Encyclopédie Canadienne. Repéré à https://development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-steve-trent
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- CHICAGO 17TH édition
- . "Steve Trent ." l'Encyclopédie Canadienne. Historica Canada. Article publié août 03, 2022; Dernière modification août 03, 2022.
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- TURABIAN 8TH édition
- l'Encyclopédie Canadienne, s.v. "Steve Trent ," par , Date consulté: novembre 26, 2024, https://development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-steve-trent
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Steve Trent
Date de publication en ligne le 3 août 2022
Dernière modification le 3 août 2022
Je suis allé à St Thomas (école d’enseignement technique de la RCAF) et j’ai suivi une formation sur la cellule des avions. Et après mon diplôme j’ai été affecté outre-mer. Je suis parti de Halifax le 13 décembre 1941, et j’ai débarqué dans le port de Liverpool, le jour de Noël en 1941. Le père Noël n’était pas au rendez-vous.
Bon, ce que je faisais c’était l’inspection de l’avion pour voir si tout ce qui était relatif à la cellule (la structure mécanique de l’avion) était en ordre de marche et bonne pour le service. Et j’étais très critique. Si j’avais le moindre doute, je ne laissais pas passer. Une fois j’étais en Angleterre et notre avion a atterri, nos Halifax (bombardiers lourds) ont atterri sur une base de la RAF ; et quand je suis descendu là-bas, notre réglementation c’était, quand vous avez un pneu, s’il y a une coupure qui passe à travers la première couche de tissu, vous changez le train de roues. Alors j’en ai trouvé un qui avait une coupure dedans. Alors j’ai dit à ce caporal de la RAF que je voulais un nouveau train de roues.
Juste après ça un tout petit officier de la RAF avec des consignes de vol vient vers moi et me demande si j’étais l’officier ingénieur. J’ai dit, oui. Il a dit, où est ce pneu ? J’ai répondu, juste là. Oh, a-t-il dit, je vais prendre un de mes gars de l’atelier et il va pouvoir mettre un peu de caoutchouc dessus, et vous pouvez donner votre accord. J’ai dit, si vous pensez que c’est sans danger, vous pouvez vous-même signer les papiers. Le pauvre gars ne savait pas écrire. Bon, je suppose qu’il ne savait pas écrire parce qu’il m’a donné le train de roues.
J’ai commencé avec des Hampden Torpedo (bombardier de taille moyenne) là-bas sur la côte dans le sud. J’ai travaillé sur des Wellington (bombardier de taille moyenne) ; j’ai travaillé sur des Albacores, qui étaient des biplans ; et des Halifax pendant la guerre.
Ce que je peux vous dire c’est que, le jour J c’était le 6 juin, n’est-ce pas ? Or deux, trois mois avant le jour J, il nous a fallu aller peindre des bandes sur les avions, autour du fuselage et autour des ailes. Et elles étaient à 30 cm les unes des autres, ces bandes avec la craie et dans notre magasin de laque, il y avait deux bidons de laque, des pinceaux et du diluant pour la laque, pour nettoyer vos pinceaux. Et on n’avait pas le droit d’y toucher.
Le 4 juin, on a reçu l’ordre de peindre ces rayures noires et blanches sur les avions. Alors c’est comme « identification ami ou ennemi ». Vous avez vu ces films de guerre, n’est-ce pas, des avions de chasse avec des rayures noires et blanches ? Et bien, c’est là qu’elles ont été peintes. Le 4 juin 1944. Et le jour J a été repoussé d’une journée. Et je pense que c’était une bonne chose de l’avoir décalé parce que Rommel n’était pas là, Rommel aurait sûrement agit avant, sans appeler Hitler. Mais le général qui commandait était effrayé et il ne l’a pas fait, alors les gars se sont propagés en France avant qu’ils puissent appeler la réserve allemande.
Maintenant j’ai aidé à installer ce qu’ils appelaient un IFF, identification ami ou ennemi, qui était un appareil qui envoyait un signal, ce qui permettait au personnel au sol et aux contrôleurs de radars de dire si c’était un ami qui arrivait, pas un ennemi. J’ai aidé à leur installation dans les avions, les Hampden. Et sur le dessus se trouvait ce qu’ils appelaient une sticky bomb (grenade à main anti-char). S’ils faisaient un atterrissage forcé en Europe, ils mettaient cette bombe sur le dessus et la faisaient fondre, comme ça ils ne pouvaient pas découvrir comment ça marchait. J’ai aidé à les installer.
C’est allé dans tous nos avions, ça s’appelait IFF, identification ami ou ennemi. Et c’est comme ça que j’appelle les rayures noires et blanches. C’était des IFF visuelles, identification ami ou ennemi. Les américains et les anglais, et les canadiens : tous les avions de chasse avaient ça ; et aussi la défense côtière. Voyez, ce qui s’était passé c’était, il y avait plein de Dakotas (avion de transport militaire) qui allaient en Sicile et une vingtaine d’entre eux ou plus se sont faits descendre par des tirs amis. Ils pensaient que c’était des allemands qui arrivaient. Et c’était des Dakotas. Alors il fallait qu’ils aient un moyen de stopper et de prévenir ça.