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- MLA 8TH édition
- . "Svend Hansen ". l'Encyclopédie Canadienne, 03 août 2022, Historica Canada. development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-svend-hansen. Date consulté: 26 novembre 2024.
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- APA 6TH édition
- (2022). Svend Hansen . Dans l'Encyclopédie Canadienne. Repéré à https://development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-svend-hansen
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- CHICAGO 17TH édition
- . "Svend Hansen ." l'Encyclopédie Canadienne. Historica Canada. Article publié août 03, 2022; Dernière modification août 03, 2022.
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- TURABIAN 8TH édition
- l'Encyclopédie Canadienne, s.v. "Svend Hansen ," par , Date consulté: novembre 26, 2024, https://development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-svend-hansen
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Svend Hansen
Date de publication en ligne le 3 août 2022
Dernière modification le 3 août 2022
Je m’appelle Svend Hansen, et lorsque je me suis enrôlé dans la Marine, je vivais à Calgary où j’avais déménagé pour faire mes études secondaires. Je les ai terminées en 1942 et dès l’automne, certains de mes amis s’enrôlaient dans les forces armées et l’un d’eux s’est joint à la Marine. Si bien que vers la fin 1942, je me suis présenté au NCSM Tecumseth à Calgary pour m’enrôler moi aussi dans la Marine, plus précisément dans la Réserve de volontaires de la Marine royale du Canada, affectueusement baptisée la RVMRC.
Après un court entraînement de base et un bref séjour à Calgary, notamment pour recevoir nos uniformes, on m’a envoyé à Saint-Hyacinthe, au Québec, où se trouvait l’école des transmissions de la Marine, qui comptait là-bas trois divisions des transmissions. L’une regroupait ce qu’on appelait les signaleurs, qui travaillaient sur le pont à la signalisation et aux transmissions lumineuses avec les officiers. Il y avait aussi les télégraphistes à terre et enfin les codeurs, qui… eh bien, pendant la guerre, tous les messages envoyés par la Marine aux navires en mer étaient codés, et il fallait les décoder en texte clair et les mettre par écrit à l’intention des autorités compétentes. C’est dans ce domaine que j’ai suivi un entraînement intensif à Saint-Hyacinthe, après quoi je me suis rendu à Halifax pour bientôt embarquer sur le NCSM Hepatica, qui était une corvette classe « Flower ». C’était en fait l’une des 10 corvettes originales que le Canada avait rapportées de Grande-Bretagne au début de la guerre. J’étais donc codeur de signaux et il y avait à bord deux autres marins qui l’étaient aussi. Nous étions donc trois codeurs en tout, plus trois télégraphistes à terre et trois signaleurs.
Je suis resté longtemps sur le NCSM Hepatica, et tout ce temps dans l’Atlantique Nord, dans ce que nous appelions affectueusement le Triangle Run entre Halifax, St. John’s Terre-Neuve, New York et Boston, à déplacer des convois à l’est comme à l’ouest. Sans trop pouvoir l’expliquer, rien de vraiment marquant ne s’est produit durant cette période en matière de torpillages, de naufrages ou d’attaques ennemies. Il y avait sûrement de l’action dans les convois qui nous suivaient et nous précédaient, mais le nôtre a été à peu près épargné.