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- MLA 8TH édition
- . "Thomas Jamieson Stewart ". l'Encyclopédie Canadienne, 03 août 2022, Historica Canada. development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-thomas-jamieson-stewart. Date consulté: 26 novembre 2024.
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- APA 6TH édition
- (2022). Thomas Jamieson Stewart . Dans l'Encyclopédie Canadienne. Repéré à https://development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-thomas-jamieson-stewart
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- CHICAGO 17TH édition
- . "Thomas Jamieson Stewart ." l'Encyclopédie Canadienne. Historica Canada. Article publié août 03, 2022; Dernière modification août 03, 2022.
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- TURABIAN 8TH édition
- l'Encyclopédie Canadienne, s.v. "Thomas Jamieson Stewart ," par , Date consulté: novembre 26, 2024, https://development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-thomas-jamieson-stewart
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Thomas Jamieson Stewart
Date de publication en ligne le 3 août 2022
Dernière modification le 3 août 2022
J’ai été affecté au (1er bataillon du) Canadian Scottish (Regiment) à Victoria (Colombie Britannique), mais quand on est arrivés là-bas, on était à Debert en Nouvelle-Écosse. Et on est partis d’Halifax vers la fin avril 1944. Et alors, on n’a vraiment passé que six semaines au Royaume-Uni et puis le jour J (débarquement des forces allées en Normandie le 6 juin 1944) est arrivé et nous voilà partis. En fait on était classés premiers renforts de la 3ème division (d’infanterie). Et je crois qu’ils nous appelaient la 46ème compagnie, quelle qu’en soit la signification.
J’ai oublié si c’était en fin de matinée ou en début d’après-midi qu’on a débarqué sur la plage en réalité mais à ce moment-là la plage était sûre. Donc quand nous avons débarqué, on n’est pas arrivés au milieu des tirs à ce moment-là. Et ils rassemblaient les gens, vous savez. Combien de temps ça prend pour faire descendre 2500 gars par ces trucs de débarquement et de sauter à bord d’une péniche de débarquement, qui ne prenait que 50 personnes à la fois, alors on a dû attendre jusqu’à ce qu’ils aient vidé le navire. Et on s’est rassemblés, oh, à une dizaine de kilomètres à l’intérieur des terres à peu près. Et autour de Courseulles et Bernières-sur-Mer et cette région. Et on a creusé des trous pour, comme on nous y avait si bien entraînés, et il y avait des tas de choses qui se passaient. C’était comme une explosion de feux d’artifice et on était assez intimidés par ça. Ce n’était pas tout proche.
Et un paquet de gars arrivaient, il devait être environ minuit et le truc c’est, souvenez-vous, c’est le mois de juin, et vous êtes à votre poste une heure avant le coucher du soleil et une heure après le coucher du soleil. Et le matin, vous êtes à votre poste, avec tout le monde réveillé, une heure avant le lever du soleil et une heure après le lever du soleil. Alors après ça, vous savez, vous avez eu à peu près trois heures de sommeil et vous devez faire deux heures de tour de garde. Alors c’était la manière dont ça marchait, et vous ne vous sentiez pas terriblement exploité. Mais il y avait un paquet de gars d’Ottawa qui arrivaient (le Cameron Highlanders of Ottawa, l’unité de mitrailleuse de la 3ème division) et on était juste là et on était rassemblés et ils arrivaient et un avion allemand est arrivé et a largué un chapelet de bombes et il y a eu, 22 d’entre eux ont été blessés et tués. Cette première nuit. Et on ne pensait pas que c’était très juste, quand vous ne savez même pas d’où ça vient.
Mais ça nous a fait tilt en quelque sorte. Et puis dans la matinée, quelqu’un avait cru qu’il y avait un tireur embusqué quelque part dans les alentours, alors ils ont pensé qu’on devrait aller voir si on pouvait arriver à le trouver. Et je me souviens que j’ai pensé, ce n’est pas une très bonne idée, d’aller débusquer des tireurs isolés. Mais heureusement on n’en a pas trouvé, soit il s’était fait prendre soit il était parti.
Et puis on a remonté plus au nord et je me suis retrouvé avec les North Nova Scotia Highlanders parce que la manière dont ça fonctionnait, les North Nova Scotia étaient passé à travers la 9ème brigade, dont ils faisaient partie, et s’étaient retrouvés nez à nez avec le Général Kurt Meyer et sa (12ème) division de Panzer SS. Alors ils se faisaient plutôt malmener et c’est pourquoi on nous avait envoyés comme renforts des North Nova et on est simplement restés là-bas.