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- MLA 8TH édition
- . "Walter Hayden ". l'Encyclopédie Canadienne, 03 août 2022, Historica Canada. development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-walter-hayden. Date consulté: 25 novembre 2024.
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- APA 6TH édition
- (2022). Walter Hayden . Dans l'Encyclopédie Canadienne. Repéré à https://development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-walter-hayden
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- CHICAGO 17TH édition
- . "Walter Hayden ." l'Encyclopédie Canadienne. Historica Canada. Article publié août 03, 2022; Dernière modification août 03, 2022.
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- TURABIAN 8TH édition
- l'Encyclopédie Canadienne, s.v. "Walter Hayden ," par , Date consulté: novembre 25, 2024, https://development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-walter-hayden
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Walter Hayden
Date de publication en ligne le 3 août 2022
Dernière modification le 3 août 2022
À l’automne 1939, des amis qui avaient fait la Première Guerre mondiale m’ont annoncé le déclenchement de la guerre. J’ai tout de suite pensé : « Eh bien, ce n’est pas ma guerre à moi. » J’avais 27 ans et j’étais marié Je me suis dit que l’Allemagne voulait simplement étendre son territoire, s’imaginant qu’il englobait la Pologne et la Tchécoslovaquie.
En 1940, je suis allé à Sudbury avec des amis pour travailler à l’International Nickel. Nous étions six et ils en ont retenu quatre, dont moi. Au bout d’un mois, mes trois camarades ont quitté leur boulot pour s’enrôler. J’ignorais alors qu’ils seraient appelés de toute façon, mais je suis resté éveillé toute la nuit en me demandant pourquoi diable ils iraient combattre là-bas.
Ce n’est qu’en 1942 que j’ai commencé à prendre conscience que cette guerre me concernait. Nous perdions toutes les batailles. Il y avait ce plan d’instruction d’Eric Kovenov... Ils venaient d’aussi loin que l’Australie et la Nouvelle-Zélande pour recruter des Canadiens. Je n’avais qu’une scolarité de dixième année mais ils m’ont aussitôt mis le grappin dessus. Ils m’ont envoyé à Ottawa suivre un cours de perfectionnement pour militaires débutants. J’ai suivi une formation pour ce qu’ils appelaient un poste de pilote ou d’observateur. Il n’y avait que deux équipages d’aéronef, je crois, qui ne comptaient ni artilleur ni rien d’autre. On m’a choisi pour être pilote. J’ai fait un essai en solo et le verdict est tombé . « Réflexes trop lents ». Je pouvais terminer ma formation mais je n’irais jamais outre-mer et on ne me confierait aucune mission. Mais j’étais presque sûr d’en avoir comme navigateur aérien ou viseur de lance-bombes, et c’est ce que j’ai fait.
En 1944, j’ai rejoint l’escadron 432 à Yorkshire. J’ai fait 32 voyages qu’on qualifiait de tournées. Nous devions faire relâche pendant six mois avant de repartir. Nous avons terminé en février, à la mi-février en fait, et ils savaient parfaitement que la guerre serait finie dans six mois. Ils m’ont donc envoyé comme consultant expliquer à des gars en formation ce qui les attendait à leur retour au Canada. Mais on a vite compris qui seraient les derniers à rentrer au bercail. Alors, ils ont tout laissé tomber et m’ont réformé en mai 1944.