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- MLA 8TH édition
- . "Weldon Moffatt ". l'Encyclopédie Canadienne, 03 août 2022, Historica Canada. development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-weldon-moffatt. Date consulté: 25 novembre 2024.
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- APA 6TH édition
- (2022). Weldon Moffatt . Dans l'Encyclopédie Canadienne. Repéré à https://development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-weldon-moffatt
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- CHICAGO 17TH édition
- . "Weldon Moffatt ." l'Encyclopédie Canadienne. Historica Canada. Article publié août 03, 2022; Dernière modification août 03, 2022.
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- TURABIAN 8TH édition
- l'Encyclopédie Canadienne, s.v. "Weldon Moffatt ," par , Date consulté: novembre 25, 2024, https://development.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/mpsb-weldon-moffatt
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Weldon Moffatt
Date de publication en ligne le 3 août 2022
Dernière modification le 3 août 2022
Pendant les années trente quand j’étais enfant, je m’intéressais aux avions. Et on vivait près d’un aéroport, et je construisais des modèles réduits d’avions, et je suis allé à l’arsenal dans mon quartier un samedi matin et on a pu les faire voler. Et j’ai été plus vieux, j’ai commencé à m’intéresser à l’électronique, et quand la guerre est arrivée, j’ai pensé, bon, je ne suis pas encore assez vieux pour entrer dans l’armée de l’air, mais je le ferai quand j’aurai l’âge.
Et bien-sûr, je construisais des appareils électroniques, des amplificateurs et des récepteurs radio et autres. Et bien, ils voulaient que je devienne pilote, j’ai pensé bon, il y a un tel nombre de pilotes sans travail et ils ne sont pas tellement bien payés quand ils travaillent. Et j’ai pensé que si j’entrais dans les communications, j’apprendrais peut-être quelque chose que je pourrais utiliser après la guerre. Et j’ai réussi à me faire envoyer à l’école de radio navigants au lieu de suivre l’entraînement de pilote.
Je suis allé dans la 3ème école de radio navigants à Winnipeg. Et j’ai appris le morse et un petit peu d’électronique et j’ai fait l’entraînement de tir au canon à Mossbank dans le Saskatchewan et on m’a envoyé à Lachine et puis je suis allé outre-mer. On nous a un petit peu dispersés dans les différentes unités d’entraînement opérationnel où on a rencontré les gens avec qui on allait faire équipe, c’était seulement une procédure qui consistait à vous mettre tous dans un hangar vide et il y a des pilotes, des navigateurs et des bombardiers et des opérateurs radio et des mitrailleurs, et ils forment leurs équipages eux-mêmes en quelque sorte. Un pilote s’est approché de moi, il avait trois anneaux sur son blouson et j’ai pensé, bon, j’espère qu’il va me demander et il l’a fait et ça s’est bien terminé parce qu’l avait déjà 3000 heures de vol. Et j’ai compris que ce n’était pas un débutant qui venait juste de sortir de l’école de pilotes. Si je dois voler, je serai avec un pilote qui sait ce qu’il fait et qui a réussi à s’en sortir jusque là.
Alors ça a continué. On a terminé ça. On est allés dans une unité de conversion et on a été dans des bombardiers lourds et on a commencé notre période de service. On a démarré avec les opérations. La première a eu lieu pour le jour de l’an 1945 et alors qu’on rentrait chez nous, c’était un voyage facile. C’était juste à la frontière, un endroit appelé St Vith [Belgique], juste à la frontière entre la France et l’Allemagne. Alors on n’est pas réellement entrés dans une zone où il y avait des combats, au retour on a été détournés vers le nord, notre endroit habituel, notre terrain était dans le nord du Yorkshire, et à cause des conditions météo là-bas, on est monté jusqu’en Ecosse, et c’était un aéroport très connu des gens qui étaient dans le commandement de l’aviation côtière. J’étais ébahi quand on est arrivé là-bas. Il y avait tous ces bombardiers Liberator là-bas. Et bien-sûr, je n’en savais pas long sur ce qui se passait, mais ils avaient tous été, mis hors service et c’était un cimetière d’avion.
Quoiqu’il en soit, la première chose le lendemain matin, on a eu les prévisions météo et on ne pouvait rentrer chez nous ce jour-là, alors on est resté là-bas pendant trois jours avant de pouvoir rentrer chez nous. C’était intéressant. Cet endroit s’appelait Tain, il y avait une distillerie de whiskey là-bas. Mais on n’a pas eu l’occasion de faire une dégustation. Je n’ai regardé dehors que deux fois, seulement regardé deux fois dehors pendant les opérations en bombardier. Bon, je n’avais pas de fenêtre. Il y avait une fenêtre fournie, mais elle était peinte en noir des deux côtés.
Je surveillais mon radar pour savoir ce que les autres avions autour de nous faisaient et si je voyais quelque chose d’étrange, si je voyais un avion s’approcher de nous, bon, je le signalais simplement au reste de l’équipage et ils essayaient de s’assurer de sa présence de visu. Bon, une fois, c’était en avril 1945, juste avant la fin de la guerre, j’ai vu cette tâche qui s’approchait de nous et je ne croyais pas qu’il s’agissait d’un des nôtres parce qu’on n’était que six dans cette mission. Et je ne croyais pas qu’il était des nôtres, que c’était un de nos avions, alors j’ai dit aux mitrailleurs : « Eh, je l’ai observé pendant plus de 5 milles et il se rapproche vraiment. » Et finalement un des mitrailleurs de tourelle a dit : « Je vois ça. » Et il a dit : « Je crois que c’est un allemand. » et ça s’est avéré être un Messerschmitt 109, et il est arrivé à notre hauteur et a volé à nos côtés pendant cinq minutes à peu près. Et ensuite il nous a fait un salut et s’est écarté. Bon, deux semaines plus tard, la guerre était terminée. Il ne voulait sans doute pas qu’on lui tire dessus.