Project Mémoire

William John Jack Douglas

Ce témoignage fait partie de l’archive du Projet mémoire

L'Institut Historica-Dominion
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William Douglas, 2010.
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William Douglas
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Page du journal de bord de M. Douglas.
William Douglas
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Etat de service provenant du journal de bord de M. Douglas.
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Alors l’infirmière en chef venait et nous disait, voyons voir si vous êtes au lit et aussitôt qu’elle s’en allait, on descendait l’escalier et on allait à Glasgow parce qu’on était déjà dans Glasgow et on allait à des soirées dansantes.
L’armée de terre ne m’intéressait pas. J’étais intéressé par l’armée de l’air ; je voulais voler. Et quand je me suis présenté, ils ont commencé par dire, non, vous ne pourrez jamais voler, vous devez avoir un diplôme universitaire pour ça. J’avais 18 ans, je pense. C’était plutôt dur d’obtenir un diplôme universitaire. Bon, ils ont changé d’avis quelques temps après ; ils avaient besoin de davantage d’hommes. Le bateau sur lequel j’ai fait la traversée, je suis descendu du bateau sur un brancard, suis entré à l’hôpital en Écosse. J’ai fait tous mes vols outre-mer, ou toute mon expérience de vol. J’étais dans le service de l’instruction des forces canadiennes outre-mer. J’étais dans l’équipe de pièce sur le bateau Queen Elizabeth. C’est là que j’ai attrapé une pneumonie. J’avais froid, je n’étais pas habillé comme il fallait pour ça. Et on est passés tout au nord pour aller en Écosse au lieu d’aller à Southampton (Angleterre). Et je crois que c’était en automne ; je n’arrive pas très bien à m’en souvenir. J’avais essentiellement, les étudiants que j’avais, c’était principalement des navigateurs et des viseurs de lance-bombe. Il n’y avait pas beaucoup de pilotes parce que je ne formais pas les pilotes, seulement les navigateurs et les viseurs de lance-bombe. On a fini par leur faire découvrir l’Angleterre ; c’était mon travail. Ils se perdaient continuellement mais là n’est pas la question. Alors on volait dans les alentours, un équipage de trois hommes et ils travaillaient comme ils l’auraient fait dans la réalité. Le navigateur s’occupait du cap et le viseur de lance-bombe larguait quelques bombes test dans un champ qu’on avait. On avait l’habitude d’aller là-bas et de larguer des bombes fumigènes et on essayait de coller le plus possible aux opérations mais on ne pouvait pas le faire complètement. Je suis descendu du bateau sur un brancard, j’étais dans cette maison de convalescence à Glasgow et je partageais la chambre avec un autre gars. L’escalier de secours était juste à côté de notre fenêtre. Alors l’infirmière en chef venait et nous disait, voyons voir si vous êtes au lit et aussitôt qu’elle s’en allait, on descendait l’escalier et on allait à Glasgow parce qu’on était déjà dans Glasgow et on allait à des soirées dansantes. Je rentrais plus tard dans la nuit et remontait l’escalier.