Article

Orchestres

Au 20e siècle, la vie musicale canadienne est axée sur les orchestres professionnels permanents dont les principaux sont des orchestres de chambre et des orchestres symphoniques. Cependant, jusqu'à la fin du 19e siècle, les orchestres canadiens sont tributaires des théâtres et des sociétés chorales.
L
L'Orchestre philarmonique d'Edmonton en 2004 (avec la permission de l'Orchestre philarmonique d'Edmonton).

Histoire

Au 20e siècle, la vie musicale canadienne est axée sur les orchestres professionnels permanents dont les principaux sont des orchestres de chambre et des orchestres symphoniques. Cependant, jusqu'à la fin du 19e siècle, les orchestres canadiens sont tributaires des théâtres et des sociétés chorales. Ils se composent d'instrumentistes qu'on parvient à rassembler pour assurer la musique de scène au théâtre, accompagner des oratorios ou des cantates ou simplement rehausser d'une ouverture, d'un mouvement de symphonie ou de l'accompagnement d'un air de « concert de musique vocale et instrumentale » caractéristique de l'époque. Ces orchestres dépendent largement des musiques militaires pour leurs cuivres et leurs bois et doivent parfois faire venir de Boston, de Buffalo ou d'autres villes des États-Unis un musicien indispensable qu'on ne peut trouver sur place ou dont on ne peut « tolérer la substitution » par un autre type d'instrumentiste. Bien qu'il subsiste peu de documents, il est fort possible que, à cette époque, certains orchestres, n'ayant pas un effectif complet, aient dû faire jouer certaines pièces par d'autres instruments que ceux indiqués sur la partition.

Premiers défis logistiques
Le développement d'une tradition musicale au 18e siècle est plus lent au Canada qu'aux États-Unis pour plusieurs raisons. Les difficultés logistiques sont importantes, à commencer par le manque de professeurs de musique de calibre élevé et la rareté des instruments. Bien que des enseignants et entrepreneurs tels que Frederick Glackemeyer, violoniste, enseignant, compositeur (Hanovre, All., 1751 - Québec, 1836) et Jonathan Sewell, avocat, violoniste (Nouvelle-Angleterre, 1766 - Bas-Canada, 1839) commencent à remédier à la situation à la fin du siècle, leur tâche est compliquée par le manque de partitions imprimées disponibles au Canada - la musique se transmet du professeur à l'élève par copie manuscrite - et de lieux convenant aux représentations musicales - les premiers théâtres sont construits à Halifax en 1789 et à Montréal en 1804. Des difficultés culturelles freinent aussi la diffusion de la musique car, à l'époque, on dissuade les hommes de l'apprendre et les femmes d'en jouer en public.

Premières prestations, de 1760 à la fin des années 1880
Une des premières mentions de représentation orchestrale concerne un concert donné à l'église St. Paul à Halifax et organisé par la Philharmonic Society, avec au programme un oratorio dont on ne connaît pas le nom. Vers 1790-1800 sont donnés à Québec des « concerts de souscription » où sont joués des symphonies et des concertos de J.-C. Bach, Haydn, Pleyel et Mozart. En plusieurs occasions, on réunit de grands orchestres; un « Grand concert de musique sacrée », donné le 26 juin 1834 sous la direction de Stephen Codman, s'enorgueillit d'employer plus de 60 instrumentistes - 22 violons, 4 altos, 6 violoncelles, 1 contrebasse, 8 flûtes, 4 clarinettes, 4 bassons, 4 cors français, 4 trompettes, 1 trombone, 1 serpent, 1 tuba et 2 « tambours doubles ». En 1860, R.J. Fowler dirige la Montreal Musical Union pendant un concert marathon de cinq heures en l'honneur du prince de Galles. Mais ces orchestres ne sont vraisemblablement ni typiques, ni fréquents.

Cependant, certains ensembles durent, par exemple le cas étrange, bien qu'isolé, de l'orchestre Children of Peace de Sharon (alors désignée Hope), en Ontario, qui existe de 1820 aux années 1880, parfois fanfare, orchestre de cuivres ou orchestre complet. Mais en général, les ensembles sont constitués pour des occasions données avec un engagement limité jusque vers la fin du 19e siècle. Les orchestres de Charles et Benjamin Sauvageau à Québec (années 1840), de F.H. Torrington à Montréal (1868) et à Toronto (après 1877), la Société des symphonistes dirigée à Montréal par Guillaume Couture (1878), la Victoria Amateur Orchestral Society et l'Apollo Club de Winnipeg (tous deux dans les années 1880) figurent parmi les premiers groupes à faire preuve d'une certaine permanence, mais avec des résultats inégaux, vu que les musiciens sont encore amateurs.

Premiers orchestres à Québec et en Nouvelle-Écosse
Il faut attendre le retour d'Europe d'Ernest Lavigne, qui a occupé le poste de cornet solo dans la musique des zouaves pontificaux, pour assister à la création d'ensembles instrumentaux plus disciplinés. Il fonde des harmonies, à Québec d'abord, puis à Montréal. Encouragé par le succès de la Bande de la Cité, qui donne ses premiers concerts au milieu des années 1870, Lavigne forme un orchestre, en attirant à Montréal plusieurs musiciens belges par la perspective d'un emploi d'été au nouveau parc Sohmer (ouvert en 1889) et un emploi d'hiver dans un conservatoire qu'il projette de fonder. Le conservatoire reste au stade de projet et certains musiciens belges retournent dans leur pays, mais un bon nombre d'entre eux élisent domicile au Canada, notamment les frères J.-J. et Jean Goulet (J.-J. a été premier violon de l'orchestre de Lavigne). Après la dissolution de l'important mais éphémère orchestre symphonique de Montréal, formé en 1894 par Guillaume Couture, J.-J. Goulet fonde à partir des éléments encore disponibles de cet ensemble un second Orchestre symphonique de Montréal, qui fait ses débuts pendant la saison 1897-1898 et demeure très prospère au cours des vingt années suivantes.

En 1897, Max Weil, un musicien américain formé à Leipzig et devenu professeur au Halifax Conservatory en 1893, dirige un Orchestre symphonique de Halifax dans des œuvres de sa composition et la Symphonie inachevée de Schubert. Cet orchestre se produit pendant plusieurs saisons

En 1903, Joseph Vézina fonde la Société symphonique de Québec, dont le noyau est constitué des membres du remarquable Septuor Haydn. Cet ensemble va se révéler le plus durable des premiers orchestres canadiens. Il est dirigé par Vézina jusqu'à sa mort en 1924 et se transforme progressivement en un orchestre majeur qui existe encore en 2010 sous le nom d'Orchestre symphonique de Québec.

Premiers orchestres en Ontario
Un orchestre à cordes formé à Ottawa par Donald Heins devient le premier Orchestre symphonique d'Ottawa et survit environ 20 ans.

En 1906, Frank Welsman organise au Toronto Conservatory of Music(voir Conservatoire royal de musique) un orchestre qui devient, deux ans plus tard, le premier Orchestre symphonique de Toronto et se produit régulièrement pendant une dizaine d'années. Cet orchestre existe jusqu'en 1918 et donne environ 18 concerts par saison, offrant souvent des programmes substantiels qui comportent des symphonies complètes. En 1914, il a à son répertoire les troisième, quatrième, cinquième, septième et huitième symphonies de Beethoven, les quatrième, cinquième et sixième de Tchaïkovsky, l'Inachevée de Schubert, l'Écossaise de Mendelssohn et la Symphonie du Nouveau Mondede Dvořák.

Premiers orchestres dans l'Ouest canadien
Au tournant du 20e siècle, plusieurs villes de l'ouest du Canada se dotent d'orchestres amateurs : un Orchestre symphonique de Vancouver en 1897, dirigé par Adolf Green; une première Winnipeg Orchestral Society sous la direction d'Alexander Scott, une deuxième dans la même ville, dirigée par Gustav Stephan; plusieurs autres à Regina sous la direction de Frank Laubach, à Edmonton sous la direction de Vernon Barford ainsi qu'à Saskatoon et Moose Jaw. Max Weil, qui a eu beaucoup de succès à Halifax, forme un orchestre à Calgary en 1913, faisant venir quelques musiciens professionnels des États-Unis. Cet orchestre a la réputation de présenter des concerts de qualité, mais les coûts s'avèrent trop élevés pour Calgary à cette époque et l'ensemble ne réussit pas à traverser les années de guerre.

Croissance 1918-80
D'ailleurs, la Première Guerre mondiale stoppe l'évolution des orchestres dans toutes les villes du Canada, sauf à Ottawa et à Québec. À ce stade cependant, la croissance démographique, l'infrastructure et la technologie sont assez développées pour que puissent être surmontées les difficultés logistiques et sociales qui ont empêché la croissance des orchestres du Canada jusque-là. Ainsi, de 1918 à 1980, on assiste à la fois à une expansion sans précédent des orchestres canadiens et à l'amélioration de leurs compétences.

Fondation d'orchestres professionnels
Des orchestres professionnels stables sont fondés en trois vagues à partir de l'entre-deux-guerres avec la création de l'Orchestre symphonique de Montréal (fondé sous le nom de Société des concerts symphoniques de Montréal), celle du Toronto Symphony Orchestra, de l'Orchestre symphonique de Vancouver, de l'Orchestre de la SRC à Vancouver et d'Orchestra London Canada (fondé sous le nom de London Civic Symphony Orchestra). Ce sont les premiers à rester stables pendant des décennies; seul l'Orchestre de la SRC à Vancouver n'est plus actif en 2009. Leur stabilité et leur longévité permettent à ces orchestres professionnels de rehausser le statut des musiciens canadiens et d'encourager l'épanouissement des talents musicaux dans leur ville respective. D'autres orchestres qui ne survivent pas au milieu du siècle sont actifs à Halifax, Ottawa, Calgary, Edmonton et Winnipeg, entre autres.

Dans les années qui suivent la Deuxième Guerre mondiale, une deuxième vague d'institutions stables atteint les centres urbains de taille moyenne, et on assiste à la fondation de l'Orchestre symphonique de Winnipeg, de l'Orchestre philharmonique de Calgary, de l'Orchestre symphonique d'Edmonton, de l'Orchestre philharmonique d'Hamilton, de l'Orchestre symphonique d'Halifax (devenu depuis Symphony Nova Scotia) et de l'Orchestre symphonique de Windsor.

Après la création, dans la fin des années 1950 et au début des années 1960, de conseils des arts au palier fédéral et dans les provinces, suit, de la fin des années 1960 au début des années 1980, une troisième vague d'orchestres professionnels généralement plus petits. Comme ils ont moins de musiciens, ces ensembles partagent habituellement un marché avec un orchestre symphonique reconnu et tendent donc à se concentrer sur des répertoires plus spécialisés. Parmi eux, l'Orchestre du Centre national des arts, le Manitoba Chamber Orchestra, Thirteen Strings, Tafelmusik, Symphony Nova Scotia, Les Violons du Roy et l'Esprit Orchestra. Après les années 1980, moins d'ensembles sont fondés, mais leur orientation vers des répertoires spécialisés demeure. Nommons, entre autres, l'Ensemble contemporain de Montréal (Véronique Lacroix, 1987), le Nouvel Ensemble Moderne (Lorraine Vaillancourt, 1989) et le Turning Point Ensemble (Owen Underhill, 2002). En 2008, l'Orchestre de la SRC à Vancouver est dispersé, mais ensuite reformé sous la direction d'Alain Trudel et sous le nom d'Orchestre national de diffusion.

Ensembles de classe mondiale
Cette période de croissance sans précédent pour les orchestres canadiens permet aux ensembles les plus en vue d'atteindre des normes musicales de classe mondiale. L'un d'eux, l'Orchestre symphonique de Montréal, finit par être considéré comme le meilleur grand orchestre du Canada et est souvent mentionné parmi les dix meilleurs orchestres d'Amérique du Nord. L'Orchestre symphonique de Toronto, l'Orchestre symphonique de Vancouver et l'Orchestre du Centre national des Arts se bâtissent aussi une solide réputation internationale et l'Orchestre symphonique de Winnipeg réussit à conserver un des festivals de musique nouvelle les plus réussis au monde. Des orchestres de plus petits marchés parviennent aussi à se faire une place spéciale dans le paysage musical grâce à des activités innovatrices telles que le Windsor Canadian Music Festival (organisé autour de l'Orchestre symphonique de Windsor), le Forum du Nouvel Ensemble Moderne, le projet Génération de l'Ensemble contemporain de Montréal et le Open Ears Festival of Music and Sound (organisé autour de l'Orchestre symphonique de Kitchener-Waterloo).

Défis modernes
Malgré la qualité élevée atteinte par les orchestres canadiens, des signes de difficultés apparaissent à la fin des années 1980 quand l'Orchestre symphonique de Vancouver devient le premier grand orchestre du Canada à affronter de graves problèmes budgétaires. Presque tous les autres grands orchestres symphoniques du Canada en éprouvent de semblables à différents moments pendant les années 1990 et le début des années 2000. Certains, l'Orchestre philharmonique de Hamilton par exemple, déclarent faillite et doivent être restructurés, et des conflits de travail en font disparaître d'autres.

Malgré tous ces problèmes, la qualité de tous les orchestres du Canada se maintient et s'améliore même dans les années 1980. En 2010, la situation financière de la plupart des grands orchestres s'est stabilisée et plusieurs connaissent même des surplus budgétaires. Quoiqu'il reste encore aux orchestres canadiens de nombreux défis à relever, ils s'adaptent grâce à des programmes novateurs, à une nouvelle technologie, à leur sens du dévouement et à leur motivation qui leur ont permis de survivre depuis leurs modestes débuts. Pour avoir plus de détails sur des orchestres en particulier, cliquer sur les liens dans la liste suivante.

Orchestres professionnels des grands marchés
Pour avoir des détails sur les orchestres professionnels des grands marchés en activité au début des années 2000 et jugés importants, voir les articles de l'Encyclopédie de la musique au Canada intitulés Orchestre symphonique de Québec, Orchestre symphonique de Toronto (fondé en 1923 sous le nom de New Symphony Orchestra), Orchestre symphonique de Vancouver (fondé en 1933 sous la direction d'Allard de Ridder), Orchestre symphonique de Montréal (fondé en 1934 sous le nom de Concerts symphoniques de Montréal et sous la direction de Wilfrid Pelletier), Orchestra London Canada (fondé en 1937 sous le nom de London Civic Symphony Orchestra sous la direction de Bruce Sharpe), Orchestre symphonique de Winnipeg (fondé en 1948 sous la direction de Walter Kaufmann), Orchestre philharmonique de Hamilton (fondé en 1949 sous la direction de Jan Wolanek), Orchestre symphonique d'Edmonton (fondé en 1952 sous la direction de Lee Hepner), Orchestre philharmonique de Calgary (fondé en 1955 sous la direction de Henry Plukker), Orchestra du Centre national des Arts (fondé en 1969 sous la direction de Mario Bernardi) et Symphony Nova Scotia (fondé en 1983 sous la direction de Boris Brott).

Grands orchestres communautaires
Pour ce qui est des orchestres communautaires importants actifs au début des années 2000 (et dont certains sont entièrement professionnels), voir Orchestre symphonique de Regina (fondé en 1927), Orchestre symphonique de Saskatoon (fondé en 1931), Orchestre symphonique de Victoria (fondé en 1941), Orchestre symphonique de Kitchener-Waterloo (fondé en 1945), Orchestre symphonique de Windsor (fondé en 1947), Orchestre symphonique du Niagara (fondé en 1948 sous le nom d'Orchestre symphonique de Saint Catharines), Orchestre symphonique de Kingston (fondé en 1954), Orchestre symphonique de Thunder Bay (fondé en 1960 sous le nom de Lakehead Symphony Orchestra), Orchestre symphonique de Terre-Neuve (fondé en 1962 sous le nom de St. John's Orchestra) et Orchestre métropolitain (fondé en 1981).

Orchestres de chambre
Pour les orchestres de chambre, voir Orchestre de chambre McGill (à l'origine le Quatuor à cordes McGill fondé par Alexander Brott en 1939), Chamber Players of Toronto (premiers concerts en 1969 sous la direction de Victor Martin), Orchestre de chambre Pierre-Morin (fondé par Morin en 1970), Manitoba Chamber Orchestra (fondé en 1972 sous la direction de Ruben Gurevich), New Chamber Orchestra of Canada (fondé en 1973, décrit dans l'article sur son fondateur, Bill Phillips), Thirteen Strings (fondé en 1975 sous la direction de Brian Law), Tafelmusik (fondé en 1978), Esprit Orchestra (fondé en 1983 par Alex Pauk), de même qu'Amadeus Ensemble, I Musici de Montréal et National Chamber Orchestra of Canada, (tous trois fondés en 1984).

Orchestres radiophoniques
Pour les orchestres radiophoniques, voir Orchestre de chambre de la SRC à Vancouver (fondé en 1938 sous la direction de John Avison), Orchestre de la SRC à Winnipeg (mis sur pied en 1947 par Eric Wild), Orchestre de chambre de la SRC à Québec (fondé en 1954 sous la direction de Sylvio Lacharité) et CJRT Orchestra (fondé en 1975 sous la direction de Paul Robinson). En 2009, seul l'Orchestre national de diffusion (fondé en 2008 par Alain Trudel) est encore en activité.

Orchestres disparus
Pour les orchestres de marque qui n'atteignent pas ou ne dépassent pas les années 1980, voir Orchestre symphonique de Calgary (quatre sociétés successives dont la première est fondée en 1910), Montreal Orchestra (1930-1941, sous la direction de Douglas Clarke), Concerts symphoniques Promenade (Orchestre philharmonique de Toronto, 1934-1956, sous la direction de Reginald Stewart), Symphonie féminine de Montréal (1940-fin des années 1960, sous la direction d'Ethel Stark), Petite symphonie de Montréal (1942-1952, sous la direction de Bernard Naylor et d'autres), Orchestre philharmonique d'Ottawa (1944-1960, fondé par Allard de Ridder), Les Petites symphonies (orchestre radiophonique de la SRC, 1948-1965, à Montréal sous la direction de Roland Leduc), Orchestre symphonique de Halifax (1949-1968, fondé à titre d'orchestre lyrique sous la direction d'Alfred Strombergs), Orchestre symphonique de la SRC (1952-1964, sous la direction de Geoffrey Waddington), Heinz Unger (York Concert Society, 1952-1956), Orchestre Hart House (1954-1971, sous la direction de Boyd Neel), Orchestre symphonique du Nouveau-Brunswick (1962-1967, sous la direction de Janis Kalnins) et Orchestre symphonique de l'Atlantique (1968-1982).

Pour d'autres articles de l'Encyclopédie de la musique au Canada portant sur les orchestres et les prestations d'orchestres, voir : Harmonies; Radiodiffusion; Salles de concert et d'opéra; Concerts; Chefs de musique, de chœur et d'orchestre; Orchestres de jeunes.

Bibliographie
Helmut KALLMANN, A History of Music in Canada 1534-1914 (Toronto 1960).

Révision : Evan Ware

Systèmes de subventions

Malgré des différences évidentes de budget et de statut, pratiquement tous les orchestres publics du Canada, qu'ils soient symphoniques ou de chambre, majeurs ou communautaires, à temps plein ou à temps partiel, à gros ou à petit budget, dépendent d'un même système de subventions. Les plus grands orchestres majeurs et les plus petits orchestres locaux se sont dotés de conseils d'administration bénévoles qui assument la responsabilité de réunir les fonds nécessaires à la réalisation de leur programme, de nommer et de rémunérer leurs chefs ainsi que de nommer et de gérer un personnel administratif rémunéré ou bénévole. Chez les petits orchestres, les membres bénévoles des conseils d'administration constituent souvent eux-mêmes le personnel administratif et s'occupent de la vente des billets, de la location des salles, des droits d'exécution, des demandes de subventions, de l'organisation de la publicité, de l'impression des programmes et même de la rédaction des notices de programme. La mise sur pied de tout concert symphonique, si modeste soit-il, exige un réseau compliqué de tâches astreignantes dont l'auditeur qui achète un billet n'a souvent pas la moindre idée. La marche d'un orchestre majeur suppose des milliers d'heures de travail bénévole ou rémunéré par un nombre étonnant d'administrateurs et de comités.

Les efforts les plus intenses et les plus soutenus du conseil d'administration et des comités d'un orchestre consistent obligatoirement en la collecte de fonds. En 1991, le Canada n'a pas encore accepté le principe d'orchestres entièrement subventionnés par l'État selon la tradition européenne, ni réussi à mobiliser les énormes subsides privés qui ont créé et font vivre les orchestres américains. Au Canada, dans les années 1990, on demande aux orchestres de retirer des revenus de guichet équivalant à environ 50 p. cent des fonds dont ils ont besoin, et d'en obtenir 25 p. cent de dons de particuliers et de sociétés. Les derniers 25 p. cent peuvent alors provenir de ce qu'on décrit habituellement comme « les trois ordres de gouvernement : municipal, provincial et fédéral », bien qu'en fait, la source fédérale ne soit pas un ministère mais une société de la Couronne, le Conseil des arts du Canada, constitué d'un personnel rémunéré et d'un conseil de citoyens bénévoles nommés pour décider de la distribution des subventions. Certaines provinces canadiennes possèdent elles aussi des organismes de soutien aux arts qui fonctionnent indépendamment du gouvernement. Traditionnellement, le CAC ne subventionne que des orchestres majeurs (à l'exception de l'Orchestre du Centre national des arts, le seul orchestre canadien directement à la charge du gouvernement fédéral), un très petit nombre d'orchestres communautaires parmi les plus importants et d'orchestres de chambre (pendant la deuxième moitié des années 1970, l'Orchestre symphonique de Kitchener-Waterloo, l'Orchestre symphonique d'Ottawa, l'Orchestre symphonique de Regina, l'Orchestre symphonique de Saskatoon, l'Orchestre symphonique de Thunder Bay, l'Orchestre symphonique de Victoria, l'Orchestre de chambre McGill et les Chamber Players de Toronto), de même que de plus petits orchestres communautaires pour des projets spéciaux. Les nombreux ministères de la culture et les conseils des arts provinciaux accordent des subventions aux petits orchestres communautaires ainsi qu'aux orchestres majeurs qui tombent sous leur juridiction. Les gouvernements municipaux se montrent moins constants, certains fournissent des subsides réguliers, d'autres, aucun. Dans les années 1970 et 1980, toutes les subventions « gouvernementales » sont conditionnelles à une demande renouvelée chaque année et accordées seulement en considération de revenus substantiels au guichet et de campagnes d'abonnement énergiques. Outre les procédés courants de collecte de fonds, de nombreux orchestres emploient des moyens inusités et imaginatifs, inspirés particulièrement par leurs comités féminins bénévoles. Ceux-ci réussissent au fil des ans à recueillir des sommes étonnantes grâce à des ventes de charité, des ventes aux enchères, des spectacles de mode, des ventes de livres, l'exploitation de magasins d'articles d'occasion et une foule d'autres projets et stratagèmes. Par leurs colloques, ateliers et publications, les fédérations d'orchestres, l'Association des orchestres canadiens et la Fédération des orchestres symphoniques de l'Ontario- l'équivalent canadien de l'American Symphony Orchestra League aux États-Unis - se consacrent surtout à la mise en commun des expériences et à la recherche de solutions aux problèmes directement reliés aux systèmes de financement des orchestres. En 1991, on travaille à la formation d'une association des orchestres albertains qui permettra à ses membres de partager leurs expériences dans tous les aspects du fonctionnement d'un orchestre et qui défendra les intérêts des orchestres communautaires de cette province.

L'économie de récession du début des années 1980 et du début des années 1990 révèle l'état financier précaire de la plupart des orchestres professionnels canadiens, allant jusqu'à menacer l'existence de certains d'entre eux. Les orchestres communautaires, en raison du statut d'amateur de la majorité de leurs membres, sont moins touchés. Parmi les victimes les plus visibles figurent les orchestres symphoniques de Vancouver et de l'Atlantique. Les difficultés de ce dernier sont particulièrement remarquées parce qu'il est le premier grand orchestre du Canada à faire faillite au cours des dernières décennies. D'autres orchestres connaissent de graves problèmes financiers qui provoquent parfois des conflits de travail avec les musiciens, entre autres l'Orchestre philharmonique de Hamilton, l'OCNA et les orchestres symphoniques de Québec, Thunder Bay et Windsor. Presque toutes les grandes formations au Canada sont en déficit en 1991, les seules exceptions sont les orchestres symphoniques de Victoria et de Winnipeg.

Les instrumentistes, leur formation, leurs conditions d'emploi

De façon générale, le nombre de musiciens d'orchestre professionnels formés au Canada augmente en même temps que celui des orchestres en mesure de leur offrir un travail régulier rémunéré par contrat annuel ou même sans contrat. Il faut cependant faire une exception pour les cordes. L'un après l'autre, les rapports déplorent l'apparente impossibilité de pourvoir les sections de cordes des meilleurs orchestres du pays en violonistes, altistes et violoncellistes de niveau international formés au Canada, de même que la nécessité d'embaucher chaque année des musiciens venus de l'extérieur. Bien qu'il y ait des professeurs remarquables qui produisent des musiciens non moins remarquables - certains en ont même produit plusieurs - il n'y a jamais eu de système à l'échelle nationale permettant la découverte, la sélection et la formation supérieure de musiciens d'orchestre comparable, par exemple, au système qui a cours au Curtis Institute aux États-Unis (où un enfant doué est admis aussi jeune que possible et où la priorité absolue en matière d'éducation est donnée à l'apprentissage complet et gratuit de son instrument pour faire de lui un musicien d'orchestre professionnel du plus haut niveau), et à ceux que l'on applique en Europe de l'Est et de l'Ouest. En 1991, on réalise cependant quelques progrès en vue d'une formation professionnelle plus sérieuse et plus systématique des musiciens en général, et des musiciens d'orchestre en particulier. Des programmes de formation dans le domaine des cordes, pratiques et orientés vers le travail d'orchestre, reçoivent une attention nouvelle d'un bout à l'autre du pays - à la Vancouver Academy of Music, à l'Université de l'Alberta et aux cours avancés du Centre des arts de Banff, à l'Université de Brandon, à l'Université de Toronto et au Conservatoire royal de musique, aux écoles du Sacré-Cœur et Mitchell, à Sherbrooke, et à l'Université Laval. En même temps, des orchestres scolaires, de jeunes et d'apprentis commencent à se multiplier. Plusieurs d'entre eux sont associés aux orchestres majeurs et aux principaux orchestres communautaires du pays et dirigés par des professeurs membres éminents de ces orchestres. En 1991, l'Orchestre national des jeunes du Canada- une école d'été destinée aux jeunes instrumentistes doués - en est déjà à sa 31e saison et contribue à sensibiliser les professeurs de musique à la priorité de l'enseignement instrumental. Basé à Montréal (1977-1991), l'Orchestre des jeunes du Québec offre aux jeunes musiciens professionnels des possibilités de formation et d'emploi. En 1990, la Classical Orchestra Academy, au Boris Brott Summer Music Festival de Hamilton, met sur pied un orchestre de formation de taille moyenne pour les jeunes musiciens.

Sur un autre front, l'union des musiciens (l'American Federation of Musicians of the United States and Canada - voir Unions joue un rôle significatif pour stabiliser les conditions économiques des instrumentistes en établissant des barèmes de rémunération et des règlements professionnels. En 1975, les membres de l'American Federation of Musicians faisant partie d'orchestres canadiens forment leur propre association professionnelle, l'Organisation des musiciens d'orchestres symphoniques du Canada.

Afin de développer la pratique de la musique dans de plus petits centres urbains, le Conseil des arts de l'Ontario propose des programmes de subventions pour les salaires de musiciens. Un de ces programmes, le Core Players-Professional Development Project, destiné aux communautés du Nord, est mis sur pied en 1987. Les conseils des orchestres qui y participent doivent fournir un certain pourcentage des fonds, c'est le cas des orchestres symphoniques de North Bay, Sault Ste. Marie, Sudbury et Timmins. Les musiciens bénéficiaires jouent dans des formations locales, enseignent, font de la musique de chambre et visitent les communautés voisines pour faire des démonstrations dans des écoles. D'autres orchestres ont des programmes de musiciens en résidence, entre autres l'Orchestre philharmonique de Hamilton, l'Orchestre symphonique de Kingston, l'International Symphony de Sarnia et Port Huron, de même que les orchestres symphoniques de Kitchener-Waterloo, de Thunder Bay et de Peterborough.

Concerts et répertoire

En 1991, les orchestres majeurs les plus actifs donnent chacun entre 120 et 160 concerts par saison. Les orchestres communautaires les plus modestes, dont les répétitions se limitent peut-être à un soir par semaine durant l'automne et l'hiver, en présentent de trois à six.

La plus grande partie de la musique entendue au Canada aux concerts d'orchestre appartient au répertoire courant - Mozart, Beethoven et les compositeurs romantiques -, mais les orchestres majeurs programment au moins des titres les plus spectaculaires de la musique du 20e siècle - notamment Le Sacre du printemps de Stravinsky, le Concerto pour orchestre de Bartók, Verklärte Nacht de Schoenberg, le Concerto pour violon de Berg, la Symphonie Mathis der Maler de Hindemith - et un nombre prudent d'œuvres moins connues de compositeurs tels que Boulez, Copland, Messiaen, Nono, Penderecki, Tippett et Xenakis. Les modernes de la génération précédente ou les moins radicaux - Britten, Debussy, Delius, Mahler, Nielsen, Prokofiev, Ravel, Sibelius, Strauss, Vaughan Williams - reçoivent une attention raisonnable. En outre, dans les années 1970, après l'imposition par le Conseil des arts du Canada d'une programmation à 10 p. cent au moins de teneur canadienne, les orchestres subventionnés par cet organisme commencent à rechercher plus fréquemment et plus minutieusement les œuvres pour orchestre des compositeurs canadiens. Dans un exposé intitulé « Situation actuelle des orchestres canadiens » présenté le 10 décembre 1979 au Conseil des arts, Franz Kraemer, chef du Service de la musique du Conseil, fait remarquer que, pendant la saison 1978-1979, « 60 œuvres canadiennes différentes (par 47 compositeurs [canadiens]) ont été exécutées au moins une fois par un orchestre », mais il ajoute que « la plupart des pièces exécutées, sinon toutes, font partie du répertoire canadien établi. Trop peu d'orchestres commandent de nouvelles pièces ». Certains le font, cependant, comme on peut le constater à la lecture des articles de l'Encyclopédie de la musique au Canada à leur sujet, et pas seulement les orchestres subventionnés par le Conseil.

En 1991, avec l'aide du CAC et des organismes provinciaux, les orchestres de tous les niveaux participent davantage à la création de nouvelles œuvres, certaines formations commandent et créent des pièces presque chaque année. L'Esprit Orchestra est particulièrement actif, il commande plusieurs nouvelles œuvres chaque saison. Des orchestres communautaires commandent de nouvelles œuvres importantes de leur propre initiative ou conjointement avec d'autres formations. Plusieurs grands orchestres et quelques orchestres communautaires ont des compositeurs en résidence.

Le 29 mai 1983, la télévision et la radio de la SRC présentent simultanément, à l'échelle nationale, une émission de trois heures, « Symphony of a Thousand », mettant en vedette 17 orchestres de Victoria, en Colombie-Britannique, à St. John's, à Terre-Neuve-et-Labrador.

Tournées

Durant les années 1970, les orchestres canadiens deviennent plus mobiles que jamais. Ils présentent des concerts aller-retour en banlieue et effectuent de courts circuits régionaux, des tournées nationales et des voyages prolongés à l'étranger. Pour les orchestres communautaires, les concerts dans les villes avoisinantes constituent à la fois des diversions agréables pour les instrumentistes, un moyen d'augmenter les recettes, une façon d'étendre leur influence régionale et une justification des demandes d'aide financière accrue adressées à la province. Pour les orchestres majeurs, les tournées agissent comme stimulant psychologique, procurant aux musiciens une saine interruption de la routine. À leur public régulier, ils donnent l'occasion de se rendre compte que leur orchestre leur manque vraiment quand il est absent. Comme forme de relations publiques, les tournées sont efficaces autant que pratiques : un simple nom devient ainsi une réalité pour maints auditeurs et acheteurs éventuels de disques. Les tournées de grands orchestres sont aussi reconnues comme une incitation à la bonne entente internationale, en partie à cause de l'immense prestige et du caractère imposant d'un groupe de musiciens bien disciplinés, en partie aussi à cause de la capacité du répertoire symphonique à franchir les barrières linguistiques.

L'histoire des tournées d'orchestres canadiens remonte à 1903. Cette année-là, l'Orchestre symphonique de Montréal de Goulet se rend à Moncton et à Halifax pour participer au Cycle des festivals de musique du Dominion du Canada. Sous la direction de Pelletier, l'OSM visite Québec en 1935. L'Orchestre symphonique de Toronto, que dirige alors MacMillan, se produit à Montréal au milieu des années 1940 et à Detroit en 1951. Sous la direction d'Ethel Stark, la Symphonie féminine de Montréal devient en 1947 le premier orchestre canadien à se produire à Carnegie Hall. L'Orchestre symphonique d'Edmonton, dirigé par Lee Hepner, joue à Fort Saskatchewan en 1956. L'Orchestre Hart House, en compagnie de Glenn Gould, donne un concert sous la direction de Boyd Neel à l'Exposition universelle de Bruxelles en 1958 (jouant des œuvres de Bach, Britten, Ridout et Morawetz). L'Orchestre de chambre McGill, dirigé par Alexander Brott, présente des concerts aux États-Unis en 1959. Ces tournées ne sont vraisemblablement pas les toutes premières, mais l'époque des tournées importantes commence réellement en 1960 par celle de cinq semaines de l'Orchestre Hart House qui présente 32 concerts dans l'ouest du Canada - interprétant notamment la Suite pour cordes de Blackburn, que l'orchestre a commandée expressément pour l'occasion. L'OSM, sous la direction de son nouveau chef, Zubin Mehta, avec Jacques Beaudry comme chef adjoint, effectue en 1962 sa première tournée européenne (la première tournée en Europe d'un orchestre canadien), au cours de laquelle il joue à Paris, Vienne, Moscou et Leningrad. L'OSM effectue deux autres tournées en Europe en une quinzaine d'années. La première le mène en Belgique, en France et en Suisse sous la direction de Mehta en 1966, la seconde en France, en Suisse, en Angleterre et en Tchécoslovaquie en 1976, sous la direction de Rafael Frühbeck de Burgos. Une tournée au Japon a lieu en 1970 sous la direction de Franz-Paul Decker. Pourtant, c'est son éminent homologue, l'Orchestre symphonique de Toronto qui, malgré des premiers déplacements plus modestes (débuts à Carnegie Hall en 1963 sous la direction de Susskind et concerts à Port Arthur et à Winnipeg en 1964), effectue le plus grand nombre de tournées pendant la même période : en Grande-Bretagne (Londres, Glasgow, Cardiff) en 1965 sous la direction de Seiji Ozawa; en Angleterre, Hollande, Autriche et Allemagne en 1974 sous la direction de Kazimierz Kord; dans les provinces de l'Atlantique en 1976; en Chine et au Japon en 1978; en Alberta, Saskatchewan, Colombie-Britannique et Californie en 1979 sous la direction d'Andrew Davis. L'orchestre se produit chaque année à Carnegie Hall depuis 1975. Les deux orchestres continuent à faire de longues et fréquentes tournées au cours des années 1980.

L'Orchestre de chambre McGill maintient un régime de tournées régulier - l'Union soviétique en 1966, les États-Unis en 1967, la Suisse et la France en 1973, le Mexique en 1974, la Pologne, la Tchécoslovaquie et la Hongrie en 1978, l'Amérique du Sud en 1981, le Japon, la Corée, Taïwan et Hong Kong en 1987, la Belgique et le Festival des Bermudes en 1989. L'Orchestre Hart House dirigé par Neel disparaît avant les années 1970, mais après avoir fait une tournée remarquée en Angleterre, en Belgique et en Scandinavie en 1966. L'Orchestre symphonique de Vancouver, sous la direction de Kazuyoshi Akiyama, effectue de grandes tournées au Japon en 1974 et en 1985, avant d'y retourner en 1991. Il fait aussi des tournées au Canada et dans l'Ouest des États-Unis. En Alberta, l'Orchestre philharmonique de Calgary fait des visites régionales et se produit dans le centre du Canada en 1989, mais l'Orchestre symphonique d'Edmonton, plus aventureux, visite le Yukon en 1957-1958, accompagne le Ballet national au cours d'une tournée dans l'Ouest canadien en 1968, donne des concerts à Winnipeg, Prince George et Whitehorse sous la direction de Lawrence Leonard en 1971 et fait une tournée du Yukon et des Territoires du Nord-Ouest sous la direction de Pierre Hétu en 1973. Il visite également sa propre province en 1980 et se fait entendre à l'Expo 86 à Vancouver. L'Orchestre de chambre de la SRC à Vancouver, dirigé par John Avison, fait une tournée en Saskatchewan en 1967, et 26 membres de cet orchestre, regroupés sous le nom de Vancouver Radio Orchestra, visitent l'Ouest du Canada, l'Arctique, l'Alaska et le Montana en 1969 et s'aventurent même vers l'est jusqu'à Ottawa. En 1983, l'orchestre est applaudi au Roy Thomson Hall, à Toronto. L'Orchestre symphonique de Victoria, dirigé par Laszlo Gati, parcourt l'intérieur de la Colombie-Britannique en 1977 et visite des villes de l'Alberta et du Yukon. L'Orchestre philharmonique de Hamilton, dirigé par Boris Brott, et l'Orchestre symphonique de London (Orchestra London Canada), dirigé par Clifford Evens, se produisent dans plusieurs localités du Sud de l'Ontario et le premier ensemble se fait entendre au Festival d'automne d'Algoma, au Festival du printemps de Guelph, au Festival Shaw, à l'Ontario Place ainsi qu'aux Jeux olympiques de Montréal. L'Orchestre symphonique de Winnipeg, sous la direction de Piero Gamba, fait des tournées dans l'Est du Canada en 1970 et en 1978 et joue dans plusieurs villes du Manitoba de même que dans plusieurs localités américaines avoisinantes. Il se produit également au Carnegie Hall en 1979. L'Orchestre symphonique régional d'Abitibi-Témiscamingue effectue régulièrement des tournées régionales.

L'Orchestre symphonique de l'Atlantique est créé principalement pour faire la tournée des villes des provinces de l'Atlantique, mais la tâche finit par dépasser ses moyens financiers. L'Orchestre du Centre national des arts entreprend, deux ans après sa fondation en 1969, des tournées régulières qui le font connaître partout au Canada (en 1990, il a visité plus de 100 villes et villages au pays). Il se fait également connaître en Europe, aux États-Unis (huit concerts en 1990), au Mexique (1975) et en Extrême-Orient (1985). L'Esprit Orchestra fait une tournée au Québec en 1985 et se produit aux Jeux olympiques de Calgary en 1988. Tafelmusik effectue une tournée en Amérique du Nord en 1981, en Extrême-Orient en 1990, et fait sa première visite en Europe en 1984.

Parmi les nombreux autres orchestres du Canada, un nombre surprenant souscrit au principe des tournées, contribuant ainsi à créer un milieu propice au développement des concerts d'orchestre dans des localités autres que la leur, où les gens n'ont souvent pas d'autres occasions d'assister à ce type d'exécution musicale. La liste qui précède ne couvre que les plus notoires des programmes de tournées entrepris.

L'orchestre communautaire dans les années 1970 et 1980

Il y a plus à dire des orchestres communautaires du Canada qu'on pourrait en conclure d'après les articles individuels que l'Encyclopédie de la musique au Canada consacre aux plus importants d'entre eux. Des 94 orchestres inscrits comme membres de l'AOC et de la FOSO dans l'Annuaire des orchestres canadiens de 1990-1991, 70 ont des budgets annuels de moins de 500 000 $. De ce groupe, 47 sont ouverts aux amateurs (les autres formations étant soit des orchestres de jeunes ou d'universités, soit de petits ensembles dont tous les musiciens sont professionnels). De ces 47 orchestres, on en retrouve 6 en Colombie-Britannique, 5 en Alberta, 31 en Ontario et 1 dans chacune des provinces du Québec, du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse, de l'Île-du-Prince-Édouard et de Terre-Neuve-et-Labrador. En 1991, il n'y a aucun orchestre communautaire membre de l'AOC au Manitoba et en Saskatchewan, bien qu'il existe certainement quelques formations non affiliées dans ces provinces, comme ailleurs au Canada.

De tous les orchestres membres de l'AOC comptant quelques musiciens amateurs (la proportion de professionnels et d'amateurs varie considérablement), six donnent deux ou trois concerts avec des budgets de moins de 5 000 $, huit donnent de trois à cinq concerts avec des budgets allant jusqu'à 25 000 $, quinze donnent de quatre à huit concerts avec moins de 75 000 $, six donnent de quatre à dix concerts avec moins de 150 000 $, sept donnent de neuf à seize concerts avec moins de 250 000 $ et deux donnent de 17 à 27 concerts avec moins de 350 000 $. En 1990, parmi les orchestres communautaires possédant des budgets allant de 350 000 $ à 500 000 $, on retrouve les orchestres symphoniques de l'Okanagan, de Kingston et du Niagara. Les orchestres constitués exclusivement de professionnels et faisant partie de la même catégorie budgétaire sont le Manitoba Chamber Orchestra et le Toronto Pops Orchestra. En 1990, aucun orchestre canadien constitué d'amateurs n'a un budget de plus de 500 000 $ et quelques petites formations composées entièrement de professionnels ont des budgets inférieurs à ce montant.

En comparaison, les orchestres constitués de musiciens de profession avec des budgets annuels de plus d'un million de dollars en 1990 incluent l'Orchestre de chambre McGill et les orchestres symphoniques de Regina, de Saskatoon, de Thunder Bay et de Trois-Rivières. Parmi les formations dont le budget annuel se situe entre un et deux millions de dollars, nommons Orchestra London, Symphony Nova Scotia, Tafelmusik et les orchestres symphoniques de Victoria et de Windsor. Ces ensembles, de même que l'Orchestre philharmonique de Hamilton et l'Orchestre symphonique de Kitchener-Waterloo, qui ont en 1990 un budget annuel allant jusqu'à trois millions et demi de dollars, approchent d'un niveau d'activité semblable à ceux des orchestres majeurs au Canada, en ce qu'ils offrent presque à leurs musiciens un emploi à temps plein pour une bonne partie de la saison. Les orchestres dont les budgets annuels en 1990 vont 3,5 millions de dollars à 5 millions de dollars incluent l'Orchestre philharmonique de Calgary ainsi que les orchestres symphoniques d'Edmonton, de Québec et de Winnipeg. Les orchestres à temps plein comptant les plus grands budgets au Canada lors de la saison 1990-1991 sont l'Orchestre symphonique de Toronto (18,3 millions de dollars), l'OSM (14,5 millions de dollars), l'OCNA (près de 8,5 millions de dollars) et l'Orchestre symphonique de Vancouver (8,1 millions de dollars).

L'activité et les dépenses d'un orchestre communautaire sont inévitablement liées à la taille de la localité qu'il dessert. Il est aussi exceptionnel pour une petite localité de pouvoir s'offrir un orchestre coûteux que pour une grande ville de ne pas avoir son grand orchestre. Cependant, la tradition et des facteurs d'ordre économique spécifiques entrent en ligne de compte. Ainsi, les régions industrialisées du Canada comptent davantage d'orchestres communautaires que les régions agricoles et maritimes, mais, au sein d'une région industrielle, une ville en pleine croissance, sans université, peut ne pas avoir d'orchestre symphonique ou d'auditoire aussi développés qu'une petite ville universitaire, plus ancienne et à croissance moins rapide. En 1990, la ville industrielle d'Oshawa, avec une population de plus de 120 000 habitants, consacre moins de 150 000 $ à son orchestre, tandis que la ville universitaire de Kingston, avec une population de 61 000 habitants, consacre au sien à peu près trois fois ce montant. En outre, le développement d'un orchestre communautaire est souvent entravé par la proximité d'un orchestre majeur. De nombreux exemples viennent à l'esprit. L'Orchestre symphonique de Windsor, qui dessert pourtant une grande ville industrielle de quelque 250 000 âmes, vit dans l'ombre d'un orchestre américain majeur - l'Orchestre symphonique de Detroit, qui joue tout à côté, sur l'autre rive du fleuve. L'Orchestre symphonique d'Ottawa demeure un orchestre local dans une ville de 300 000 habitants parce que la capitale abrite aussi un orchestre à temps plein, l'OCNA. Les nombreux orchestres admirables de la banlieue de Toronto (l'Orchestre symphonique d'East York, l'Orchestre philharmonique d'Etobicoke, l'Orchestre symphonique de Mississauga, l'Orchestre symphonique de North York, l'Orchestre symphonique de York) ne peuvent réunir des fonds importants ni puiser un large public dans la population métropolitaine, qui soutient l'Orchestre symphonique de Toronto à hauteur de 18,3 millions de dollars par année et assiste à ses concerts. Réciproquement, certains orchestres tirent un avantage de leur isolement. Le rôle de l'Orchestre symphonique de Thunder Bay, seul orchestre communautaire important dans la vaste et peu populeuse région située dans l'axe Toronto-Hamilton-London-Kitchener, d'une part, et Winnipeg, de l'autre, est reconnu pour avoir reçu du Conseil des arts de l'Ontario des subventions supérieures à la moyenne.

Plusieurs orchestres communautaires du Canada sont modelés par des conditions sociogéographiques. L'Orchestre symphonique de Deep River (fondé en 1952) est mis sur pied par des scientifiques de l'énergie nucléaire de cette petite localité du Nord-Est de l'Ontario pour procurer à ses habitants « un autre choix musical que les émissions de la SRC ». Il s'agit peut-être du seul orchestre d'amateurs au monde qui soit formé en majorité de docteurs en physique. L'Orchestre symphonique International de Sarnia et Port Huron recrute son conseil d'administration et ses instrumentistes des deux côtés de la frontière canado-américaine et présente tous ses concerts dans les deux villes. L'Orchestre symphonique d'Ottawa coexiste harmonieusement avec l'OCNA, jouant dans le même magnifique auditorium (l'Opéra du Conseil national des arts), et planifiant ses programmes de façon à compléter le répertoire plus sophistiqué de cet ensemble à temps plein. Les orchestres de la banlieue de Toronto mentionnés plus haut offrent régulièrement des occasions de jouer et même de modestes cachets aux nombreux étudiants de niveau avancé et aux amateurs sérieux de la région de Toronto. L'Orchestre symphonique de l'Okanagan fonctionne, à un niveau moindre, selon le même principe que l'Orchestre symphonique de l'Atlantique, c'est-à-dire qu'il dessert non pas une seule ville, mais plusieurs dans la région (la vallée de l'Okanagan), recrutant ses musiciens et les membres de son conseil d'administration, de même que son public, dans chacune de ces villes.

Dans les années 1970, la plupart des orchestres communautaires du Canada sont dirigés par des musiciens professionnels, ou constituent pour les jeunes chefs doués ce que le Canada peut offrir de plus ressemblant aux inestimables postes d'apprentissage du métier que sont les fosses d'orchestre des petites maisons d'opéra en Europe. De nombreux orchestres locaux emploient également des administrateurs professionnels et certains ont recours à des instrumentistes professionnels comme chefs de pupitre et autres postes clés. La plupart présentent à leur public des solistes canadiens éminents comme invités. En 1991, de nombreux orchestres communautaires ont augmenté le nombre de musiciens professionnels dans leurs rangs.

Les années 1980 voient la création ou la continuation de divers orchestres communautaires spécialisés. Certains desservent des communautés ethniques particulières, par exemple à Toronto, Lyra Borealis, qui présente des œuvres de compositeurs d'origine estonienne, le Toronto Chinese Philharmonic Orchestra, qui présente des œuvres de compositeurs d'origine chinoise et des solistes chinois, la Toronto Sinfonietta, qui met l'accent sur les œuvres de musiciens polonais ou canadiens-polonais, de même que l'Orchestre symphonique canadien-coréen, qui propose des concerts avec des solistes coréens. L'orchestre Pro Arte de Victor Di Bello continue de se consacrer aux représentations dans les écoles. En Colombie-Britannique, durant les années 1980, quelques orchestres communautaires composés presque exclusivement de membres du troisième âge voient le jour. Une grande partie de la vie musicale manitobaine vient des efforts de la communauté mennonite - entre autres des familles Dahl, Enns, Horch, Klassen et Konrad de Winnipeg - qui a souvent constitué par elle-même de véritables orchestres et qui compte parmi ses membres des professeurs de musique et des musiciens professionnels et amateurs.

En 1991, les orchestres continuent de générer beaucoup d'activité musicale au niveau communautaire. Dans les régions isolées, ils sont même au centre de l'étude et de l'exécution de la musique classique. En plus de donner des spectacles régulièrement, les orchestres communautaires favorisent les jeunes musiciens, solistes et chefs d'orchestre tout en offrant des postes aux musiciens professionnels. Ils amènent une prise de conscience de la musique symphonique par le grand public et permettent l'établissement d'orchestres de jeunes et d'écoles de musique locales. La plupart des orchestres donnent naissance à des ensembles de chambre qui se produisent plus ou moins sous leurs auspices. Les membres de leurs conseils d'administration sont souvent des défenseurs des arts en général au sein de leur communauté. Dans les années 1980, plusieurs orchestres communautaires emménagent dans des salles de concert nouvellement construites ou rénovées. Parmi ceux-ci, on note ceux de Nepean (Ottawa), de Thunder Bay, de Victoria et de Windsor.

British Columbia

En 1991, il reste encore à mettre au point une méthode efficace pour colliger des renseignements détaillés sur tous les orchestres communautaires du Canada. La liste qui suit (établie chronologiquement et par province) fournit les renseignements disponibles sur certains orchestres qui ne font pas l'objet d'un article séparé dans l'Encyclopédie de la musique au Canada, mais ne prétend aucunement être exhaustive. Les orchestres du passé y figurent lorsqu'il a été possible de réunir des informations suffisantes. D'autres sont mentionnés dans les articles portant sur les villes où ils ont exercé leurs activités.

Penticton

Penticton Orchestral Society. v. 1921- années 1950, 25 à 30 membres. Parmi ses chefs figurent le fondateur, H.K. Whimster (1921-fin des années 1930), W.J. Harris (1942-1946) et M. Mossop (probablement Frank Mossop) et M. Ireland (1946-début des années 1950).

New Westminster

Orchestre symphonique de New Westminster. Fondé en 1944 sous le nom d'Orchestre civique de New Westminster, il adopte son nom actuel en 1972. Le nombre de ses membres, des étudiants ou musiciens amateurs, varie : ils sont 65 en 1959, 49 en 1975, 63 en 1983, 40 en 1991 et 56 en 2007. Des musiciens professionnels peuvent s'ajouter à eux lors des concerts. Il est dirigé successivement par Richard T. Bevan, Jascha Galperin, John Avison, Frederick Nelson, Gregori Garbovitsky, Frank D'Andrea, Monrad Malmin, Gideon Grau, Willem Bertsch, David Jennings, C.J. Littlewood, Cardo Smalley, Karl Kobylansky, Bryan Gooch, Patricia Olfrey et Jin Zhang. Il présente quatre séries de concerts chaque année (la plupart au Massey Theatre de New Westminster) et se fait entendre avec le Delta Youth Orchestra en plus de participer chaque année au Hyack Festival. Les premières années, on vend des billets mais, dès 1983, l'entrée est réservée aux donateurs. Le répertoire canadien de l'orchestre comprend la première Rigi-In Memoriam-A Friend de Paul M. Douglas, présenté en 1990, et Fall Fair de Godfrey Ridout, présenté en 2000. Jon Kimura Parker joue avec l'orchestre en novembre 1972.

L'orchestre est administré par la New Westminster Symphony Society (New Westminster Civic Orchestral Society, 1944-1972).

Il a pour précurseur l'Orchestre civique de New Westminster, actif de 1915 à 1935.

Nanaimo

Orchestre symphonique de Nanaimo. Fondé en 1949, il compte quarante musiciens amateurs. Il est précédé par les Nanaimo Symphonettes, formées en 1943. Il est dirigé par son fondateur, Maurice Kushner (1949-1962), remplacé successivement par J.-L. Getgood, Heinz Kilian, Ed Gibney, Bryan Gooch, John Lewis, Thomas Petrowitz, Robert Cooper, Bruce Dunn, Ian Hampton et, à partir de 1980, par Lloyd Blackman. L'orchestre commande et crée Nootka Ritual d'Adaskin en 1974. Il présente quatre concerts pendant la saison 1989-1990 au Malaspina College Theatre et joue avec le Malaspina Chorus et le Delta Youth Orchestra.

Okanagan

Orchestre symphonique de l'Okanagan. Fondé en 1959, il porte le nom d'Okanagan Valley Symphony jusqu'en 1966. Il regroupe 55 à 60 membres. Il répète et joue à Vernon, à Kelowna, à Penticton et à Salmon Arm. Son fondateur et premier chef, Willem Bertsch, a pour successeurs Douglas Talney en 1964 et Leonard Camplin en 1965. Camplin se voit attribuer en 1978 le titre officiel de chef permanent, qu'il conserve toujours en 1991. Le chœur de l'orchestre, fondé en 1970, est dirigé par Jocelyn Pritchard, remplacé par Imant Raminsh en 1978. L'orchestre donne seize concerts pendant la saison 1979-1980. En 1991, il compte un noyau de 30 musiciens professionnels - incluant l'orchestre de chambre Sinfonia, établi en 1981 et dirigé également par Camplin. Il présente six concerts dans chacune de ses quatre communautés hôtes. On peut l'entendre dans tout le pays en 1989, sur les ondes de la radio de la SRC.

Bibliographie

Jack EDDS. « Instrument disponible - voyager est possible : l'histoire des musiciens péripatéticiens de l'Orchestre symphonique de l'Okanagan », OCan, V (janv. 1978).

« Symphony entering fourth decade », Penticton Herald » (16 déc. 1989).

Vancouver

Orchestre philharmonique de Vancouver. Orchestre amateur de 50 à 60 membres établi en 1964 par le regroupement du Dunbar Orchestra et du Jewish Community Centre String Orchestra. Appelé à l'origine Vancouver Metropolitan Orchestra, il devient l'Orchestre philharmonique de Vancouver en 1972. Ses chefs sont Annette Coates, Leonard Camplin (1965-1972) et Paul Douglas (1972-1976), à qui succèdent le hautboïste Jerry Domer (1976-1993), Jesse Read (1993-1995), Wallace Leung (1996-2001), Juan Castelao (2003-2006) et Jack (Jin) Zhang, depuis 2006. Sous la direction de Domer, l'orchestre donne quatre concerts pendant la saison 1989-1990. L'ensemble commence à offrir des séries de concerts pour enfants en 1990. Il crée des œuvres d'Edward Arteaga, Ka Nin Chan, Gertrude Cotterall, David Duke, Paul Douglas et Gordon Lucas.

Hampton

Hampton Concert Orchestra. Formé à Victoria en 1968 en tant que petit ensemble d'amateurs du troisième âge. À la fin des années 1970, il compte 80 à 90 membres de tous les âges et a reçu l'appui du ministère de la santé et du bien-être de la province. De 1981 à 1984, le Hampton Development Orchestra pour jeunes musiciens œuvre sous ses auspices. En 1983, l'orchestre se divise en deux groupes. L'un d'eux, principalement pour les personnes âgées, conserve le nom original, tandis que l'autre, pour les musiciens de tous âges, devient le Civic Orchestra of Victoria (voir plus loin). En 1991, le Hampton Concert Orchestra compte quelque 40 membres et donne quatre ou cinq concerts annuellement, surtout pour un public de personnes âgées, mais aussi pour toute la collectivité. Ses chefs sont William Harris (1968-1972), David Redden (1972-1975), Melvin Knudsen (1975-1978), Charles Barber (1979-1983) et Simon Leung (1983-1985), à qui succède Austin A. Scott, fils.

Prince George

Orchestre symphonique de Prince George. Fondé en 1971 sous le nom de New Caledonia Chamber Orchestra, comptant alors 23 musiciens sous la direction d'Imant Raminsh. Il devient plus tard, et jusqu'en 1981, le New Caledonia Symphony Orchestra. Les chefs pour l'orchestre agrandi, qui compte 5 musiciens professionnels en 1990, sont Kerry Stratton (1977-1983), Roberto De Clara (1984-1987), William Janzen (1987-1988), ce dernier est remplacé par John Unsworth en 1988, par Wallace Leung (Vancouver 8 déc. 1968, New York 18 janv. 2002) en 2001-2002 et Leslie Dala en 2004. Au cours de la saison 1990-1991, les 55 membres de l'orchestre présentent une série principale de seize concerts, une série de concerts de musique de chambre ainsi que des concerts populaires et pour enfants. Ils créent These Cloud Capp'd Towers, de Malcolm Forsyth, en mai 1991.

Bibliographie
Jamie PORTMAN. « Community orchestra shows professional commitment », Calgary Herald (23 mars 1979).

« Prince George Symphony », The Citizen (Prince George, 19 avril 1989).

Oak Bay (Victoria)

Oak Bay Senior's Orchestra (Victoria). Ensemble de 20 membres fondé sous le nom d'Oak Bay Concert Orchestra vers 1973 pour des musiciens amateurs du troisième âge. Ses chefs sont Ronald Grant et George Oare, auxquels succède, en 1981, Werner A. Gebhardt. En 1991, l'orchestre donne des concerts chaque année au Oak Bay Seniors' Activity Centre, de même que dans les hôpitaux et maisons de repos de la région de Victoria.

Kootenay

Kootenay Chamber Orchestra, à Cranbrook. Formé en 1975, il compte à l'origine 13 membres amateurs. En 1990, on y retrouve 28 professionnels. Le violoncelliste Ronald Eldinger succède à Zdenec Kriz au poste de chef d'orchestre en 1980. L'orchestre présente quatre concerts doubles annuellement et effectue des tournées des communautés de la région. Il intègre à son répertoire des œuvres chorales et, à l'occasion, des extraits d'opéras.

Symphonie Canadiana

Symphonie Canadiana, North Vancouver. Fondée en 1975 comme orchestre d'été (55 à 60 membres), elle est dirigée par son fondateur Yondani Butt. Plus tard, elle donne seize concerts par saison et cesse ses activités au début des années 1980.

Bibliographie
« Symphonie Canadiana », Playboard, XV (sept. 1980).

Kamloops

Orchestre symphonique de Kamloops. Ensemble de 50 amateurs établi en 1976. Dix professionnels - un quintette à vent et un à cordes - s'y joignent en 1985. Ses chefs sont James Verity (1976-1979), Robert Ryker (1979-1980), Gordon Waters (1980-1982), Juliet Proudman (1983-1987), William Phillips (1987-1988) et Czeslaw Gladyszewski (1988-1990), à qui succède Bruce Rodney Dunn. Durant ses quinze premières années, l'orchestre présente quatre à six concerts par saison, dont quelques-uns avec des artistes invités. En 1991, l'orchestre présente une série principale de sept concerts et une série de cinq concerts de musique de chambre. Les membres du noyau de professionnels enseignent à la Kamloops Community Music School, active de 1984 à 1989. En 1980, l'orchestre instaure son concours annuel New Celebrity, commandité par Glenn et Mary Martin, de Kamloops, et qui offre aux étudiants de musique canadiens l'occasion de faire valoir leur talent pour des prix en argent et une prestation solo avec l'orchestre. Parmi les gagnants, on retrouve Kevin Fitz-Gerald (1982) et la violoniste Emmanuelle Boisvert (1984).

Vallée du Fraser

Fraser Valley Symphony. Orchestre amateur de 40 à 45 membres fondé en 1982, à Abbotsford, qui commence ses activités en 1983 sous les auspices de la Fraser Valley Symphony Society. Ses chefs sont Daffydd Jennings (1982-1983), David Squires (1984-1987) et Gerald King (1987-1988), remplacé par David Rushton en 1988. Au cours de sa saison 1990-1991, l'orchestre présente trois programmes - chacun exécuté à Abbotsford, Chilliwack et à Fort Langley -, un concert pour enfants et un concert de musique de chambre. Il joue à l'Expo 86 et se fait entendre avec les Valley Festival Singers et le Pacific Mennonite Children's Choir.

Civic Orchestra of Victoria

Civic Orchestra of Victoria. Orchestre amateur de 67 membres formé en 1983 avec des musiciens du Hampton Concert Orchestra (précité). Ses chefs sont Charles Barber (1978-1985) et Stuart Knussen (1985-1988), à qui succède Robert Cooper. En 1988, on peut l'entendre au cours d'une émission spéciale d'une heure à l'occasion de Noël, sur les ondes de CHEK-TV (Victoria). En 1989, l'orchestre commence à donner des concerts populaires annuels et joue avec l'Orchestre Morioka, du Japon, lors de sa visite au Canada en janvier 1990. La même année, il donne quelque douze concerts à Victoria, dans des communautés voisines ainsi que dans l'État de Washington. Son lieu habituel de concert, en 1991, est le Centre Auditorium de l'Université de Victoria.

Richmond

Richmond Community Orchestra and Chorus. Établi en 1986. Comprend un orchestre amateur de 20 membres et un chœur de 50 voix. L'ensemble donne trois ou quatre concerts par année, dont quelques-uns avec des solistes locaux. Ses chefs sont George Austin (1986-1988, orchestre et chœur), Peter Rohloff (1988-1991, orchestre), Charles Willett (1991-, orchestre) et Leonard Lythgoe (1988-, chœur).

Alberta

Crowsnest Pass
Orchestre symphonique de Crowsnest Pass, à Blairmore. Orchestre amateur offrant une formation informelle à des étudiants. Il compte 50 membres en 1990. Fondé au début des années 1920 comme ensemble à cordes, il est dirigé jusqu'en 1959 par Walter Moser. Ses autres chefs sont Roy Upton (1959-1971 et 1977-1987), Richard (Dick) Burgman (1971-1972), Frank Edl (1972-1976) et Susan Foster (1987-1988). Burgman réintègre son poste en 1988.

Bibliographie
« Crowsnest Pass Symphony », Music in Alberta (hiv. 1974).

Betty WEBSTER. « Small is beautiful », OCan (nov. 1985).

Edmonton

Orchestre philharmonique d'Edmonton (Edmonton Philharmonic Society). Orchestre amateur fondé en septembre 1971 par Ranald Shean. Tour à tour, il est dirigé par Robert Cook (1971-1973), Manus Sasonkin (1973-1974), Eric Hanson (1975-1979), Dan Breda (1979-1982), Kirk Muspratt (1982-1983), John Unsworth (1983-1985), George Naylor (1985-1996) et Diane Persson (depuis 1997). L'ensemble de 50 membres donne de quatre à six concerts chaque année dans des centres communautaires et des centres commerciaux ainsi que des concerts printaniers à l'Université de l'Alberta. Il se produit avec le St. David's Welsh Male Voice Choir, des chœurs d'enfants locaux et des solistes de l'Alberta. Walter Chornowol en est le premier violon à partir du début des années 1970, après quoi Lewis Davies et Joan Rodgers se partagent le poste.

Les concerts de l'orchestre se caractérisent par un mélange d'œuvres du répertoire classique standard et d'œuvres populaires (de compositeurs tels que Howard Shore et George Gershwin). L'orchestre commande à Roger Deegan l'œuvre intitulée Flourish - Voluntary - Ground (jouée pour la première fois le 28 octobre 2001) et interprète les Prairie Sketches, de Robert McMullin.

Cet orchestre amateur ne doit pas être confondu avec l'autre du même nom, qui a été incorporé à l'Orchestre symphonique d'Edmonton en 1952.

Medicine Hat

Orchestre symphonique de Medicine Hat. Comptant 45 membres, il est mis sur pied en 1954 sous le nom de Medicine Hat Little Symphony et dirigé jusqu'en 1962 par Robert Thompson. Le successeur de Thompson, Alex Shand, est remplacé par Larry Krantz en 1975, année où l'orchestre reçoit son nouveau nom. En plus de participer à des spectacles locaux de comédie musicale et de donner des concerts, l'orchestre parraine des récitals de jeunes interprètes. Il continue ses activités sous le nom de Medicine Hat Youth and Community Orchestra en 1990.

Bibliographie
« Medicine Hat Little Symphony », Music in Alberta (print. 1974).

Lethbridge

Orchestre symphonique de Lethbridge (sud de l'Alberta). Fondé en 1960 en tant qu'orchestre amateur, il réunit 60 membres en 1991 et 74 en 2007; il s'agit maintenant d'un orchestre semi-professionnel. Son premier concert a lieu en mai 1961. Il est dirigé jusqu'en 1966 par son chef fondateur, Albert Rodnunsky. Ses autres chefs sont Kenneth Hicken (1966-1967), Peter Heyblom (1967-1968), Wilfred Woolhouse (1968-1970), Lucien Needham (1970-1976), le clarinettiste J. P. Christopher Jackson et Stewart Grant (premier directeur musical à temps plein, 1978-1996). Claude Lapalme occupe aussi ce poste (1996-2002), de même que Ken Rogers (par intérim, 2002-2003) et Glenn Klassen (depuis 2003).

Norbert Boehm est engagé comme premier violon en 1974; il occupe encore ce poste en 2007. D'autres musiciens professionnels occupent rapidement les premiers pupitres - un quatuor à cordes et hautbois en 1991 et, plus tard, un quatuor à cordes seulement, dont est aussi formé l'ensemble de chambre Musaeus. L'orchestre se produit régulièrement au Yates Memorial Centre, où il donne cinq séries de concerts au cours de la saison 1990-1991. Il collabore chaque année avec le chœur de cent voix Vox Musica Choral Society de l'Université de Lethbridge. En 2007, sa saison se compose de la série Master (cinq concerts), une comédie musicale de Broadway (représentée chaque année depuis 2000) et un concert avec un chœur d'enfants. Quant à Musaeus, sa saison 2007 comprend la série At Noon (six concerts) ainsi qu'une série de musique de chambre (quatre concerts). Dans les années 1990, des séries nommées Gallery et Connoisseur sont présentées.

En 1977, l'orchestre, avec la pianiste Louise Needham comme soliste, commande et crée le Lethbridge Concerto de Dean G. Blair, compositeur et professeur de cette ville. Parmi les autres œuvres canadiennes interprétées depuis ce temps, signalons les Symphonic Variations de Stewart Grant (1984), la Diversion for Orchestra de Murray Adaskin (1991), le Mennonite Piano Concerto de Victor Davies (2001) et le Marimba Quintet de Gary Kulesha (2006). Par ailleurs, la pianiste Angela Chung, le Foothills Brass Quintet, le pianiste Glen Montgomery et la violoncelliste Shauna Rolston jouent avec l'orchestre. En plus de donner régulièrement des concerts à Lethbridge, l'orchestre se produit à Fort Macleod, Medicine Hat, Pincher Creek, Taber et dans d'autres localités de l'Alberta.

Le Symphony Chorus, un chœur dépendant de la Lethbridge Symphony Association, est actif à la fin des années 1960 et pendant les années 1970. L'association parraine également des concerts et des récitals d'autres interprètes et ensembles, comme Canadian Brass. Parmi ceux-ci et en affiliation avec l'Orchestre symphonique de Lethbridge, on retrouve le Southern Alberta Chamber Orchestra. L'orchestre organise un concours des jeunes artistes depuis 2003. En 2007, il peut toujours compter sur l'appui de la Symphony Women's League.

Bibliographie
Geoffrey WALL et Clare MITCHELL. The Community Impact of Community Orchestras (Waterloo, Ont., 1983).

Central Alberta String

Central Alberta String Orchestra, Red Deer. Il regroupe 45 membres, il est créé en 1964 et dirigé par Antoinette Stuppard (1964-1969), George Naylor (1969-1977), George Ardois (1977-1978) et Conrad Wolfe (1978-1979). Naylor reprend son poste en 1979. L'orchestre présente habituellement quatre concerts par saison. Il n'est plus actif en 1990.

Nova Musica

Nova Musica Orchestra, Edmonton. Formation amateur créée en 1980 en tant qu'orchestre à cordes associé à la Cosmopolitan Music Society. Deux ans plus tard, des sections d'instruments à vent, de cuivres et de percussions s'ajoutent à l'orchestre, qui commence à fonctionner de manière indépendante. Il est dirigé par Richard Caldwell (1982-1992), son fondateur, Edward Staples (1992-1996), Bill Dimmer (1996-1998), Blyth Nuttall (1998-2002) et Joel Tomlenovich (à partir de 2002). Ken Hall et Ann Murray y occupent le poste de premier violon. Les 25 à 40 musiciens de Nova Musica - des amateurs et des étudiants - donnent six concerts par an, y compris des concerts officiels, des spectacles pour la collectivité et des concerts à Edson, à Mayerthorpe, à Fort Saskatchewan et dans d'autres petites villes de l'Alberta. L'entrée aux spectacles est libre, mais les dons sont acceptés. En avril 1993, Nova Musica organise des ateliers orchestraux. Pour son 25e anniversaire, il commande à Tomlenovich Allegro, Adagio and Celebration (jouée en première le 27 mai 2007).

Southern Alberta

Southern Alberta Chamber Orchestra. Fondé en 1981 sous le nom de Lethbridge Symphony Chamber Orchestra par Stewart Grant. Son prédécesseur est un ensemble de chambre formé en 1977 et dirigé par J.-P. Christopher Jackson. Il change de nom en 1983 pour refléter la croissance du nombre de ses musiciens ainsi que l'élargissement de son auditoire. Parmi les quelque 16 membres de l'orchestre, on retrouve des amateurs et des professionnels, dont quelques-uns jouent avec l'Orchestre symphonique de Lethbridge. Ses concerts sont enregistrés par la radio de la SRC pour diffusion dans la province. En 1991, il offre une série de trois concerts à l'église Southminster de Lethbridge. L'orchestre se produit avec Vox Musica de l'Université de Lethbridge et d'autres chœurs. Il joue également à Brooks, Medicine Hat, Taber, Claresholm et Camrose.

Grande Prairie College

Grande Prairie College Chamber Orchestra. Ensemble de 30 musiciens fondé par le premier violon et directeur musical Gilbert Hill en 1987; il comprend des membres du corps professoral du Grande Prairie College, des professeurs de musique de la région, des étudiants de niveau avancé et des amateurs. L'orchestre donne deux concerts par an dans l'auditorium du collège. Parmi les chefs invités, on compte Merrill Flewelling, Paul Rathke, Henry Klassen et Gerald Nelson. Le prédécesseur de l'orchestre, le Grande Prairie College Community Orchestra, est en activité de 1968 à 1980. Il compte 12 membres et ses chefs sont Nelson (1968-1972, 1974-1976) et John Hancock (1973, 1978-1980).

Red Deer

Orchestre symphonique de Red Deer. Formé en 1987 avec l'aide financière de la Légion royale canadienne de Red Deer. Le fondateur, le chef de musique Howard Mar, est remplacé par Claude Lapalme en 1990. Parmi les 45 à 60 membres de l'orchestre, on compte des professeurs de musique, des étudiants avancés, des amateurs et, au besoin, des musiciens de Calgary. En 1991, l'orchestre présente une série de quatre concerts au Red Deer College Arts Centre. Des musiciens de la région se produisent comme solistes.

Concordia

Concordia Orchestra. Établi en 1988 par le chef Barry Bromley et affilié au Concordia College d'Edmonton. Les quelque 50 membres amateurs de l'orchestre présentent deux concerts par an et se produisent dans des communautés avoisinantes.

Saskatchewan

Voir Orchestre symphonique de Regina SO; Orchestre symphonique de Saskatoon; voir aussi Orchestres de jeunes.

Manitoba

St James
Saint James Concert Orchestra, Winnipeg. Comptant 20 membres, il est fondé en 1920 et dirigé jusqu'en 1974 par Fred Stanford. William Roberts succède à Stanford au poste de chef. L'ensemble n'est plus actif

La Sinfonietta de Saint-Boniface

Sinfonietta de Saint-Boniface. Comptant de 25 à 45 membres, elle est formée en 1928 par son seul chef, Marius Benoist. L'ensemble fait ses débuts la même année au Walker Theatre avec la musique de Bizet pour L'Arlésienne de Daudet, présentée par le Cercle Molière. L'orchestre, composé à la fois d'amateurs et de professionnels, donne des concerts chaque année. En collaboration avec la Société lyrique Gounod, il présente l'opéra Mireille (1935) et Roméo et Juliette (1936). Parmi d'autres exécutions marquantes, signalons La Rencontre dans l'escalier de Benoist (1952) et L'Enfance du Christ de Berlioz (1955). Le 29 novembre 1978, un concert spécial au Centre culturel franco-manitobain souligne le 50e anniversaire de l'orchestre.

Winnipeg Pops

Winnipeg Pops Orchestra (autrefois le Saint James Pops Orchestra). Établi à Winnipeg en 1955 par son chef William Lord. En 1979, il compte 25 musiciens amateurs, étudiants et professionnels qui présentent un concert public et plusieurs autres concerts informels chaque année. Lord est remplacé vers 1980 par Leon Bell - violoniste (Buchanan, Sask., 1916), un ancien membre des orchestres symphoniques d'Edmonton, de Saskatoon et de Winnipeg, premier violon du Saint James Pops Orchestra sous Lord, fondateur et chef (1950-1960) de l'Eagles Concert Band à Winnipeg. Sous Bell, le nombre de membres de l'orchestre s'accroît jusqu'à 45 instrumentistes. Il change de nom en 1983 et le Club Lions de Winnipeg commence à le commanditer vers le milieu des années 1980. Il donne dix à douze concerts par saison, dont quelques-uns avec des solistes locaux, dans des centres communautaires, de même qu'à Selkirk et Steinbach.

Bibliographie
William A. LORD. « St. James (Man.) », CompCan, 23 (nov. 1967).

Mennonite Community

Mennonite Community Orchestra, à Winnipeg. Regroupant environ 70 musiciens, il est fondé en 1978. Il recrute ses membres parmi les étudiants en musique les plus avancés des deux collèges mennonites de Winnipeg et parmi la communauté elle-même. Parmi ses chefs, on retrouve, tour à tour, George Wiebe, William Berg, Carol Ann Weaver, Rennie Regehr, Christine Longhurst, John C. Klassen, Henry Engbrecht et Bernie Neufeld. Des musiciens professionnels se joignent à l'orchestre pour certains concerts. En 1991, il présente deux concerts par an et met en vedette des membres étudiants comme solistes. L'orchestre joue avec des chœurs locaux et se produit régulièrement au Jubilee Place Auditorium. Benjamin Horch, président de la Mennonite Community Orchestra Society, fonde et dirige également le Mennonite Symphony Orchestra (1943-1955).

Brandon

Orchestre symphonique de Brandon. Établi en 1986, aussi connu sous le nom de Brandon Community Orchestra. Il reçoit sa charte en 1988. Son chef fondateur, Blaine Dunaway, est remplacé successivement par Jeff Aaron, Fraser Linklater et, en 1990, par Steward Butterfield. Sa trentaine de membres, dont beaucoup viennent de l'ouest du Manitoba, donnent cinq concerts par saison dans des églises de Brandon et se produisent dans des villes voisines, comme Carberry, Neepawa et Virden. L'orchestre joue avec les Neepawa Choraliers, dirigés en 1990 par Carolyn Durston et Fran Fraser. Il crée des œuvres basées sur des airs de violoneux de Gordon Carnahan, violoniste et membre de l'ensemble.

Manitoba Conservatory

Manitoba Conservatory Orchestra. Ensemble amateur formé en 1989 par le chef Marvin Johnson, grâce au parrainage du Manitoba Conservatory of Music and Arts. Les 30 membres - amateurs, étudiants et professeurs de musique - donnent leur premier concert en janvier 1990 et jouent à la Jubilee Place du Mennonite Brethren Bible College ainsi que dans des centres communautaires de Winnipeg.

MusikBarock

MusikBarock Ensemble, Winnipeg. Orchestre de chambre spécialisé dans le répertoire baroque établi en 1989 par Eric Lussier, claveciniste et chef d'orchestre (Mariapolis, Man., 1er mai 1954; B.Mus., Manitoba, 1976, L.Mus., McGill, 1979, Concert Diploma, ibid., 1980; cours particuliers avec Kenneth Gilbert en 1980). Les dix à onze instrumentistes à cordes - dont plusieurs viennent de l'Orchestre symphonique de Winnipeg et du Manitoba Chamber Orchestra- jouent sur des instruments modernes avec des archets baroques. Des instrumentistes à vent se joignent à eux occasionnellement et des chanteurs locaux se produisent comme solistes. En 1991, l'ensemble donne une série de cinq concerts par an et se produit régulièrement à l'église unie Crescent Fort Rouge, à Winnipeg.

Ontario

Harmony Symphony
Orchestre symphonique Harmony, Toronto. Formé après la Première Guerre mondiale et dirigé jusqu'en 1933 par Arthur Semple, il devient une activité de la Harmony Masonic Lodge en 1922, mais rompt ses liens avec la loge maçonnique quand des femmes deviennent membres de l'orchestre. À partir de ce moment, il devient un groupe autonome d'amateurs. Le nombre des musiciens varie entre 50 et 90. L'orchestre donne de deux à six concerts par saison, dont plusieurs avec solistes invités. Après le développement d'autres orchestres communautaires dans la région de Toronto au début des années 1970, l'orchestre se disperse. Après Semple, ses chefs sont successivement Maurice Dunmall, Leslie Bell, Brian McCool, James Gayfer, Henry Rzepus, Stanley Clark, Francis J. Francis et Alan Doremus.

Deep River

Orchestre symphonique de Deep River. Fondé par le chef Alec Moore en 1952, cet orchestre de 35 membres vise à procurer une activité musicale aux employés des usines nucléaires de Chalk River et à leurs familles, de même qu'aux communautés de l'Upper Ottawa Valley. L'orchestre s'adjoint à l'occasion des musiciens invités (par exemple, des membres du corps de musique de la base des forces armées de Petawawa ou de l'Orchestre symphonique de Nepean). L'ensemble présente deux ou trois concerts par an, qui sont rejoués dans des villes avoisinantes. Certains sont exécutés en compagnie de solistes invités. La Deep River Choral Society participe quelquefois aux exécutions. L'orchestre est dirigé successivement par William J.-L. Byers, David Ward, Roger Ryker, Stephen van Heerden et James Wegg. Peter Morris en est le directeur musical délégué en 1991. La plupart des programmes incluent une œuvre contemporaine canadienne. En 1987, l'orchestre commande la Deep River Suite de Wegg.

Bibliographie
« L'Orchestre de Deep River », CompCan, 25 (janv. 1968).

Brantford

Orchestre symphonique de Brantford. Mis sur pied en 1953 sous le nom de Brantford String Symphony et alors dirigé par Harold Neal (Frederick C. Thomas a dirigé un Orchestre symphonique de Brantford de 35 membres actifs dans les années 1920). L'orchestre élargi adopte son nouveau nom en 1954. Pendant les années 1980, il est constitué pour le tiers environ de musiciens de la région et pour le reste, de musiciens professionnels d'autres régions. En 1991, l'orchestre compte de 55 à 65 membres. Il présente une série annuelle de quatre à cinq concerts au Sanderson Centre for the Performing Arts (anciennement le Capitol Theatre). Il a pour chefs Horace Beard (1956-1962), Claude W. Keast (1962-1968) et Walter Babiak (1968-1974), à qui succède Stanley Saunders, qui conserve ce poste en 1991.

East York

Orchestre symphonique d'East York, Toronto. Créé en 1953 sous le nom de Bennington Heights Community Orchestra, il donne son premier concert en 1955 sous la direction d'Assen Kresteff (remplacé par Albert Aylward en 1957). Il devient l'East York Community Orchestra en 1965 et adopte son troisième nom en 1967. Il recrute ses 72 membres parmi les amateurs et étudiants en musique de Toronto. Il crée Little Suite for Strings de Somers sous la direction de Kresteff en 1956, Elegy for Orchestra de Glick en 1965 et Theme, Variations and Fugue de Watson Henderson en 1989. Il a pour chefs attitrés Milton Barnes, Orval Ries, Harvey Sachs, David Gray, Clifford Poole et David Ford, avec des chefs invités pour la saison 1990-1991. Douglas Sanford devient chef en 1991. L'orchestre présente quatre concerts à l'auditorium du Centre des sciences de l'Ontario au cours de la saison 1989-1990.

Sarnia et Port Huron

International Symphony of Sarnia and Port Huron, Sarnia (Ont.) et Port Huron (Mich.). Créé en 1956 par la fusion de la Little Orchestral Society de Sarnia (fondée en 1951 sous le nom de Little Symphony Society) et du Port Huron String Ensemble. L'orchestre recrute ses 55 musiciens amateurs et son conseil d'administration dans les deux villes et ses séries de concerts sont présentées des deux côtés de la frontière. Il est dirigé par les Américains Harry Begian, Frederic Johnson, Carl Karapetiak, Arthur Stephen et John Sweeney, et par les Canadiens Harman Haakman (1959-1960), Donald A. McKellar (1968-1974), David Gray (1974-1977), Brian Jackson (1978-1982) et Kerry Stratton (1983-1984), ce dernier remplacé par Stan Kopac en 1985. L'orchestre donne 22 représentations en 1990-1991, y compris trois concerts avec les International Symphony Singers.

Bibliographie
Judith Ann CARSON. « Histoire musicale de deux villes », OCan, III (mars 1976).

Oshawa

Orchestre symphonique d'Oshawa. Né en 1958 comme petit orchestre d'amateurs de l'O'Neill Collegiate d'Oshawa. En 1968, cet orchestre de 60 membres se compose d'amateurs de la région, de quelques professionnels invités et d'étudiants en musique. Il se produit dans plusieurs localités de la région de Durham et donne chaque année six concerts à Oshawa. Il a pour chefs Francis J. Francis (1957-1963), Edward Oscapella père (1963-1967), Jacob Groob (1967-1972) et Roy Cox (1972-1979), ce dernier remplacé par Winston Webber, qui dirige encore l'orchestre en 1991. Cette année-là, l'orchestre compte 52 membres et se produit principalement à l'auditorium de l'Eastdale Collegiate.

Bibliographie
« L'Orchestre symphonique d'Oshawa », CompCan, 27 (mars 1968).

Christy CHASE. « Oshawa Symphony : structured force of 63 people who give their spare time to entertain others », Oshawa Times (18 mars 1978).

Etobicoke

Etobicoke Orchestre philharmonique d'Etobicoke (ouest de Toronto). Formé en 1960 sous les auspices du comité des loisirs de la municipalité d'Etobicoke, cet orchestre de 55 à 60 membres recrute ses musiciens parmi les amateurs et les étudiants en musique de la ville. En 1978, on embauche cinq professionnels comme chefs de pupitre. L'ensemble crée la Symphonie no 3 de Samuel Dolin en 1977 ainsi que le Concerto Ritmico d'Alan Torok. Il commande The Odessy de Milton Barnes pour célébrer sa 30e saison. En 1991, l'orchestre donne quatre concerts d'abonnés par année. Il a pour chefs Harman Haakman (1960-1962, 1965-1967, 1971-1972, 1973-1974), Hans Bauer (1962-1965), Samuel Hersenhoren(1967-1969), Barry Gosse (1974-1975) et Eugene Kash (1975-1984), à qui succède Tak-Ng Lai en 1986 (l'orchestre a des chefs invités pour la saison 1985-1986). Il se produit avec l'Etobicoke Centennial Choir, le Korean-Canadian Choir de Toronto et des membres de la Canadian Opera Company.

Eastern Ontario

Eastern Ontario Concert Orchestra. Ensemble de 43 membres fondé à Belleville en 1961 par son premier chef, Stephen Choma, avec des amateurs recrutés dans sept localités du Sud-Est de l'Ontario. Les répétitions ont d'abord lieu à Batawa, en Ontario, et des concerts sont présentés à Belleville, Trenton, Brighton, Stirling, Campbellford, Picton, Tweed, entre autres. Kerry Stratton, nommé chef de l'orchestre en 1976, après la mort de Choma, est remplacé successivement par Bruce McGregor en 1977, Clifford Crawley en 1982, James Coles en 1984, Dezsö Vághy en 1988 et Gordon Craig en 1990. L'orchestre se produit en moyenne quatre fois par an. Il joue avec des chœurs régionaux et la Belleville Theatre Guild dans des productions musicales et des exécutions en concerts d'extraits d'opéra. L'orchestre utilise l'auditorium de la Centennial Secondary School de Belleville jusqu'en 1990, lorsqu'il passe à l'église unie Eastminster, dans la même localité. Le seul professionnel de l'ensemble en 1991, le premier violon Marion Stratton, occupe ce poste depuis le début. L'orchestre commande et crée deux œuvres de Crawley, Loyalist Suite en 1984 et Threnody en 1986.

Bibliographie
« L'Orchestre de concert de l'est de l'Ontario », CompCan, 25 (janv. 1968).

York

Orchestre symphonique de York, York (nord de Toronto). Fondé en 1961 par Joseph Rabinowitch comme ensemble de douze instrumentistes sous le nom d'Orchestre symphonique de Richmond Hill, il devient le York Regional Orchestra puis, en 1975, l'Orchestre symphonique de York. Il recrute ses 70 membres amateurs à Aurora, Newmarket, Woodbridge et King City, et tente de présenter des concerts dans toutes ces localités. En 1978, il met sur pied un programme de bourses. En 1991, quelque 75 bourses ont été décernées à de jeunes membres de l'orchestre. Il a pour chefs Arthur Burgin (1961-1968), Philip Budd (1969-1974), Andrew Twa (1974-1975) et Clifford Poole (1975-1989), ce dernier est remplacé par Roberto De Clara en 1990. À l'occasion, des membres de l'orchestre jouent de la musique de chambre dans des centres communautaires. La saison 1991-1992 comprend cinq concerts doubles par abonnement et cinq concerts pour enfants. Un orchestre de jeunes, formé en 1990, compte 60 membres âgés de 8 à 15 ans en 1991.

Ottawa

Orchestre symphonique d'Ottawa. Créé en 1965 sous le nom d'Orchestre symphonique civique d'Ottawa (ce nom est modifié en 1976). Formé d'anciens membres auxiliaires de l'Orchestre philharmonique d'Ottawa, l'orchestre compte parmi ses 80 à 100 membres des amateurs, des étudiants et des professionnels (dont quelques-uns viennent de l'OCNA). Il donne son premier concert le 14 avril 1966. Sa série annuelle de concerts - trois ou quatre d'abord, puis jusqu'à cinq pendant la saison 1978-1979 - est d'abord présentée dans des écoles secondaires d'Ottawa, puis au CNA à partir du début des années 1970. L'orchestre se produit avec plusieurs chœurs, dont les Cantata Singers d'Ottawa, le Chœur du centenaire canadien et la Société chorale d'Ottawa. Il a pour chefs Clifford Hunt (1965-1966), Nicholas Goldschmidt (1966-1967), James Coles (1969-1975), Brian Law (1975-1991) et, depuis 1992, David Currie. Il se spécialise dans le répertoire de la fin du 19e siècle et du début du 20e siècle. Le nombre de ses musiciens lui permet de jouer les œuvres plus imposantes de Berlioz, Mahler et Wagner. Beaucoup de concerts comprennent une œuvre canadienne. L'orchestre crée des œuvres de Patrick Cardy, Jean Coulthard, Robert Fleming, Steven Gellman, Andrew Huggett, Jan Jarvlepp, Peter Paul Koprowski et Colin Mack.

On peut l'entendre à l'Ontario Place Forum en 1984 et en 1985 de même qu'à Radio-Canada en 1995. L'orchestre joue en tournée à Cornwall, en Ontario, en 1995 et à Montréal en 1996.

Voir aussi : Ottawa.

Bibliographie
David GARDNER. Twenty-one Seasons of the Ottawa Symphony Orchestra : A Celebration (Ottawa 1986).

Huronia

Orchestre symphonique Huronia, Barrie et Orillia. Orchestre régional amateur de 45 membres formé en 1966 par Muriel Leeper et Lloyd Tufford (administrateur d'écoles de musique, organiste et chef choriste à Barrie). Il est dirigé par John Montague (1966-1968) et par un certain nombre de chefs invités jusqu'en 1973, après quoi Arthur Burgin en prend la direction jusqu'en 1990. Après un certain nombre de chefs invités durant la saison 1990-1991, Clyde Mitchell devient directeur musical et chef d'orchestre en 1991. Les rangs des musiciens - tous du district de Huronia, qui comprend Barrie, Orillia, Midland, Penetang, Stroud, Beeton, Loretto et Alliston - sont grossis par des professionnels pour les concerts. En 1991, l'orchestre présente une série de quatre concerts et joue occasionnellement dans des localités voisines. Il collabore avec divers groupes locaux, y compris le King Edward Choir (dirigé par Barbara McCann en 1989), ainsi qu'avec des chœurs d'écoles ou d'églises. Des solistes de la région et invités se produisent avec lui. Il joue principalement au Georgian College Theatre de Barrie.

Oakville

Orchestre symphonique d'Oakville. Établi en 1967 comme orchestre d'amateurs, il compte 60 membres. Il est dirigé tour à tour par Kenneth Hollier (1967-1973), David Gray (1974-1976), Anthony Royse (1976-1983) et Sydney Read (1983-1986), à qui succède David Miller en 1987. En 1991, les membres de l'orchestre (55 à 65), parmi lesquels on compte quatre professionnels comme chefs de pupitre des cordes, présentent une série annuelle de cinq concerts doubles à l'Oakville Centre for the Performing Arts, son lieu de spectacle habituel à partir de 1986. Il joue avec la White Oaks Choral Society et l'Elizabeth Paterson Dance Company. Avec cette dernière, il exécute le ballet Alice in Wonderland de Royse pendant la saison 1990-1991. Il commande et crée des œuvres d'Applebaum, de Michael Maxwell et d'Howard Gerhard. Avec l'aide du Club Optimiste d'Oakville, il parraine un concours annuel de jeunes artistes à partir de 1988 qui décerne des prix en argent tout en offrant l'occasion à des jeunes de se produire comme solistes avec un orchestre.

Peterborough

Orchestre symphonique de Peterborough. Orchestre d'amateurs de 35 à 50 membres créé en 1967. Il se constitue à partir d'un noyau d'instrumentistes à cordes dirigés par Klemi Hambourg. En plus de la série annuelle de concerts qu'il donne dans sa ville, l'orchestre commence dans les années 1970 à donner des concerts à Cobourg, Port Hope et Lindsay. En 1977, l'orchestre nomme des professionnels aux postes de premier violon et de violoncelle solo. Il a pour chefs Brian Jackson (1968-1972), Harvey Sachs (1972-1975), Bruce McGregor (1975-1978), Winston Webber (1978-1985) et Kerry Stratton (1985-1986), ce dernier est remplacé par Stan Kopac, qui détient ce poste en 1991. La saison 1990-1991 de l'orchestre offre une série de quatre concerts et de deux spectacles avec les Peterborough Symphony Singers (auparavant le Peterborough Symphony Chorus), chœur formé au milieu des années 1970 et dirigé en 1991 par Sidney Birrell. L'orchestre encadre le Peterborough Youth Orchestra, mis sur pied à la fin des années 1970 et dirigé, en 1991, par le violoniste Bronson Kwan. Au début des années 1980, il se produit régulièrement à l'auditorium de la Peterborough Collegiate and Vocational School, tout en jouant dans plusieurs églises locales. L'ensemble crée Voices of Earth: An Idyll de Lothar Klein (1976) et The National Park Suite de Michael Horwood (1991).

Bibliographie
Paul McGRATH. « Small city, big sound Messiah », Globe and Mail (Toronto, 3 déc. 1977).

Te Deum

Te Deum Orchestra and Singers, Hamilton. Orchestre de chambre composé de professionnels en 1991 et d'un chœur amateur; cette formation, établie en 1968, présente une série de trois concerts de musique de chambre baroque, sous la direction artistique du fondateur, Richard Birney-Smith, à l'église Saint James' de Dundas (Ont.). Un chœur de dix voix est formé en 1971. En 1978, le chœur et l'orchestre se produisent lors d'un festival de cinq concerts Bach-Haendel organisé par Birney-Smith. En 1980, les activités des deux ensembles passent à six concerts par an à Hamilton. En 1984, ces concerts commencent à être repris en séries régulières à Toronto. L'orchestre joue sur des instruments modernes et d'époque et crée Cantilena for Strings de William Wallace (1982) et la Suite en la mineur pour clavecin et cordes de Birney-Smith (1980). Parmi les premiers violons, on compte Nancy Mathis DiNovo (1980-1983) et Norman Hathaway (1984-1991), remplacé par Ruth Hoffman. Le chœur et l'orchestre passent sur les ondes de la radio de la SRC. Ils se produisent régulièrement, en 1991, à la cathédrale Christ Church de Hamilton et à l'église Church of the Redeemer de Toronto. Birney-Smith occupe le poste de directeur artistique en 1991.

Sault

Orchestre symphonique du Sault, Sault Ste. Marie. Fondé en 1969 par Lajos Bornyi, qui le dirige jusqu'en 1978. Placé sous les auspices de la Sault Ste. Marie International Association formée en 1974, l'orchestre commence à intégrer parmi ses 35 membres des résidants de Sault, au Michigan. John Wilkinson, originaire de cette ville américaine, succède à Bornyi en 1978 et conserve ce poste en 1991. Cette même année, l'orchestre possède un noyau de trois professionnels et se produit cinq fois par année. Il joue avec les Algoma Chamber Singers et l'Orchestre symphonique de Sudbury.

North York

Orchestre symphonique de North York. Mis sur pied en 1970 dans la banlieue de North York (Toronto). Formé d'abord de 20 musiciens, il joue sa série annuelle de six concerts au Minkler Auditorium du Seneca College. En 1990, cet orchestre de 85 musiciens comprend onze professionnels et donne une série annuelle de sept concerts doubles au Leah Posluns Theatre. Walter Babiak, le premier chef de l'orchestre, est remplacé par Voltr Ivonoffski. William McCauley assume le poste en 1973. Sous la direction de McCauley, un groupe affilié de soixante amateurs nommé North York Repertory Ensemble est formé en 1975. L'Orchestre philharmonique de North York, un autre groupe affilié de 40 musiciens professionnels, avec Steven Staryk comme premier violon, donne une série de quatre concerts pour enfants en 1978 sous la direction de McCauley. Kerry Stratton succède à McCauley en 1988. Le North York Symphony Youth Orchestra est fondé en 1989 par Jan Szot. En 1990, pour son 20<sup>e<sup> anniversaire, l'orchestre donne un concert au Roy Thomson Hall, avec Eugene Fodor comme soliste. Il devient entièrement professionnel en 2001, année où il adopte le nom d'Orchestre philharmonique de Toronto.

Bibliographie

Paul McGRATH, « ... and some surprises from the amateur orchestra », Globe and Mail (Toronto, 5 févr. 1977).

Carola VYHANAK, « They're playing for love, not money », Sunday Star (Toronto, 4 nov. 1984).

Georgian Bay

Orchestre symphonique de Georgian Bay, Owen Sound. Fondé en 1972 sous le nom de Georgian Bay Community Orchestra par des amateurs des comtés de Grey et de Bruce. Ses 45 membres présentent une série annuelle de cinq concerts à Owen Sound et se produisent également dans d'autres villes de la région. L'orchestre a pour chefs Hermon Dilmore, James White, Eric Woodward, Jerome Summers, Erna Van Daele, Kerry Stratton et, à partir de 1990, Clyde Mitchell. À la fin des années 1970, l'orchestre met sur pied le Georgian Bay Junior Orchestra. Il établit aussi un programme de formation coopératif auquel, en 1990, quinze étudiants en musique des comtés de Grey et de Bruce participent.

Bibliographie
Leigh SUNDERLAND, « Georgian Bay Symphony is on the move », Sun Times (Owen Sound, 29 sept. 1984).

Mississauga

Orchestre symphonique de Mississauga. Orchestre communautaire de 40 membres établi en 1972 grâce à une subvention de la Ville de Mississauga. Il compte, en 1989, 80 musiciens, dont huit professionnels, et présente cinq concerts symphoniques et deux concerts pour enfants par saison. Boyd Neel, son chef fondateur, est remplacé en 1978 par John Barnum, qui conserve ce poste en 1991. Le Mississauga Sinfonia Chamber Ensemble, un orchestre de quinze instrumentistes à cordes professionnels établi en 1986 et également dirigé par Barnum, donne une série de cinq concerts en 1989-1990.

Bibliographie
Lawrence O'TOOLE, « Symphony on a shoestring - playing just for the love of it », Globe and Mail (Toronto, 19 nov. 1977).

Jo NUNAN, A Noteworthy Decade : A Biographical Essay on the First 10 Years of the Mississauga Symphony Orchestra (Mississauga [1981]).

Windsor

Windsor Community Orchestra. Ensemble amateur mis sur pied en 1972 sous le nom de University of Windsor Orchestra, qu'il conserve jusqu'en 1983. Le trompettiste et chef fondateur James J. Tamburini continue de mener l'orchestre en 1991. Ses membres (45 à 50) présentent quatre ou cinq concerts annuellement dans diverses salles et églises de Windsor. Il propose des concerts pour enfants, se produit avec des solistes de la région et joue avec le Windsor Community Choir, l'International Youth Orchestra et la Windsor City Ballet Company.

Woodstock Strings

Woodstock Strings. Ensemble formé en 1972 par une douzaine de musiciens (surtout des amateurs de la région de London-Kitchener-Woodstock) et dirigé par Raymond Neal. En 1977, l'ensemble compte 30 membres et un noyau de professionnels comme chefs de section. Patrick Burroughs devient le chef d'orchestre en 1977, un poste qu'il occupe encore en 1990. L'ensemble présente quatre concerts par année et commande des œuvres de Gary Kulesha, Andrew Twa et Peter Paul Koprowski.

Fanshawe

Fanshawe Community Orchestra, London. Établi en 1973 sous les auspices du Fanshawe College, cet orchestre regroupe des professeurs et des étudiants du collège ainsi que des amateurs locaux. Les successeurs du chef fondateur, Bruce Richardson, sont Ivars Taurins et Erna Van Daele, qui dirige toujours l'ensemble en 1991. Cette année-là, l'orchestre présente quatre concerts.

Symphony Hamilton

Symphony Hamilton. Orchestre communautaire de 65 à 75 membres (50 à 60 amateurs et étudiants, 7 ou 8 chefs de section professionnels et 4 à 10 autres musiciens professionnels, selon les besoins) mis sur pied en 1973 par Lee Hepner sous le nom de McMaster Symphony. Il est affilié à l'Université McMaster en tant qu'orchestre universitaire communautaire jusqu'en 1988, après quoi il change de nom. Son calendrier annuel est le plus souvent constitué d'une série principale de cinq concerts (dont quelques-uns avec des solistes invités), de trois à six concerts de chambre par les McMaster Symphony Chamber Players et, à partir de 1989, de deux à cinq concerts dans des écoles. Il exécute plusieurs œuvres canadiennes et - alors qu'il est encore l'Orchestre symphonique McMaster - commande et joue en première de la musique de Sasha Weinstangel, Hugh Hartwell et William Wallace. Parmi les chefs d'orchestre, après le décès de Hepner en 1986, on compte Matthew Airhart (1986-1988) et Roberto De Clara (1988-1991), à qui succède Clyde Mitchell. L'ensemble se produit régulièrement au Mohawk College Theatre, à la Hamilton Place ainsi qu'à la cathédrale Christ the King. On peut également l'entendre à l'occasion à Toronto, Oakville, St. Catharines et Niagara-on-the-Lake. En 1991, il met sur pied un concours de concertos pour jeunes exécutants juniors et seniors. L'orchestre joue à plusieurs reprises avec les Mohawk College Singers et se produit aussi avec le chœur et l'harmonie de l'Université McMaster, la Hamilton Ballet School et le Hamilton Children's Choir.

Nepean

Orchestre symphonique de Nepean (Ottawa). Ensemble de 35 membres formé en 1974 par James Wegg, qui le dirige encore en 1991. Il donne des séries annuelles de cinq à six concerts à la Sir Robert Borden High School (1974-1988) et au Nepean's Centrepointe Theatre (1988-1991). À la fin des années 1970, l'orchestre joue fréquemment pour la station de radio locale de la SRC. Il met sur pied un camp musical d'été en 1974, une école de musique en 1980, et le Canadian Composers' Forum - concert annuel de nouvelles œuvres canadiennes pour orchestre - en 1984. Il se produit chaque année avec la Savoy Society d'Ottawa depuis 1986. L'ensemble joue à Deep River et dans d'autres communautés avoisinantes et donne une quarantaine de concerts par an dans des écoles. Sa série de concerts 1991-1992 est annulée en attendant une réorganisation et un renouvellement du soutien financier.

Sir Ernest MacMillan

Sir Ernest MacMillan String Ensemble, Hamilton. Ensemble de 11 membres dirigé par Marta Hidy, actif de 1974 à 1977 et reformé en 1980. Il présente environ quatre concerts par an, dont quelques-uns avec des solistes invités. En 1991, il se produit régulièrement au Hamilton Place Studio Theatre.

Sudbury

Orchestre symphonique de Sudbury. Il est fondé en 1975 par Metro Kozak à partir d'un noyau de musiciens qui ont appartenu à l'orchestre de la Sudbury Philharmonic Society dirigé par Eric Woodward (1962-1973). Un orchestre de Sudbury, établi par Emil First en 1953, s'intègre à la Philharmonic Society en 1962. En 1990, l'Orchestre symphonique de Sudbury compte 50 membres - des amateurs, des étudiants et deux professionnels - et donne chaque année cinq concerts d'abonnés et deux concerts pour enfants. Stephen Van Heerden succède à Kozak comme chef d'orchestre en 1979, mais Kozak reprend son poste en 1980 et dirige encore en 1991. En 1987, l'orchestre est intégré au programme de subventions du Conseil des arts de l'Ontario permettant de retenir les services de musiciens professionnels.

Bibliographie
« La Société philharmonique de Sudbury », CompCan, 32 (sept. 1968).

Martha TANNER, « Hearing is believing », The Star (Sudbury, 31 août 1990).

North Bay

Orchestre symphonique de North Bay. Fondé en 1977. Ses chefs sont Robert Ryker (1977-1978), Stephen van Heerden (1978-1980), John Beaton (1980-1982) et Nurhan Arman de 1982 à la fin de la saison 1991-1992. Composé d'amateurs recrutés à North Bay et aux alentours, l'orchestre engage un premier violon professionnel en 1987 grâce aux subventions du CAO. Au cours de la saison 1990-1991, l'ensemble donne huit concerts, dont trois sont joués par la Northern Sinfonia - un orchestre de chambre professionnel formé des principaux musiciens de North Bay et d'autres régions. La plupart des concerts présentent des solistes invités. L'orchestre se produit principalement au North Bay Arts Centre, anciennement le Capitol Theatre, rénové en 1985. Il prend part au Northern Music Festival. Des membres de l'orchestre donnent également des démonstrations dans des écoles et des leçons dans des communautés environnantes, comme Mattawa, Sturgeon Falls et South River.

Northumberland

Orchestre symphonique du Northumberland. Mis sur pied en 1977 en tant qu'orchestre à cordes pour étudiants de la région de Cobourg-Port Hope, il se transforme bientôt en orchestre communautaire pour musiciens de tous âges. Sous la direction de Philip Schaus, il joue avec la Northumberland Choral Society (60 voix) à Noël et donne des concerts populaires, souvent avec des solistes de la région. En 1990, l'ensemble se produit régulièrement à l'église unie Trinity de Port Hope, où il présente six concerts par saison. En 1984, il est l'objet du documentaire « Making Overtures » de TV Ontario-Rhombus Media. Matthew (Maciej) Jaskiewicz succède à Schaus en 1990.

Bibliographie
« Making overtures », OCan, XI (nov. 1984).

Toronto Chinese Philharmonic

Toronto Chinese Philharmonic Orchestra. Orchestre communautaire établi à Toronto en 1977 par le chef Tak-Ng Lai sous le nom de Toronto Chinese Chamber Orchestra. L'ensemble compte alors 20 membres. Rebaptisé en 1990 pour refléter le fait qu'il comporte 60 musiciens, l'orchestre présente des œuvres de Milton Barnes, Lothar Klein et William Wallace ainsi que de compositeurs d'origine canadienne-chinoise, dont Ka Nin Chan, An-lun Huang et Hope Lee. L'ensemble donne trois à quatre concerts par année, présente des concerts de chambre mettant en vedette des musiciens chinois et joue avec le Chinese Canadian Choir de Toronto. Il fonde le Toronto Chinese Youth Orchestra en 1985.

Kitchener-Waterloo

Kitchener-Waterloo Community Orchestra. Groupe amateur de 50 membres formé en 1979 par le chef Erna Van Daele (remplacé en 1985 par Edit Haboczki). Il présente trois concerts par an et joue dans des parcs municipaux durant l'été. Il tient un concours de concerto pour piano pour étudiants en 1984. La même année, il crée March and Trio de Douglas Bauman.

Bibliographie
Pauline DURICHEN, « Orchestra for amateurs on the books », Kitchener-Waterloo Record (8 janv. 1990).

Mozart Chamber Orchestra

Mozart Chamber Orchestra, Burlington. Mis sur pied en 1979 avec 18 musiciens par son chef fondateur Siegfried Tepper, qui continue de le diriger en 1991. Parmi ses membres, on compte des instrumentistes de l'Orchestre philharmonique de Hamilton et du TS. En 1990, l'ensemble donne un mélange de pièces du répertoire pour petits groupes de chambre et pour petits orchestres dans les écoles secondaires ainsi qu'une série de cinq concerts au Royal Botanical Gardens de Burlington.

Bibliographie
Ken GEE, « Burlington chamber orchestra debuts Oct 11 », Hamilton Spectator (6 oct. 1979).

Timmins

Orchestre symphonique de Timmins. Ensemble amateur formé en 1979. Il compte 55 membres en 1991. Ses chefs sont Emil First (1979-1985) et Roy Takayesu (1985-1990), ce dernier est remplacé par Geoffrey James Lee, également violoncelliste et directeur du programme des cordes de l'orchestre. L'ensemble donne chaque année une série de quatre concerts en utilisant à l'occasion des joueurs de l'extérieur et des solistes invités. Il se produit dans des communautés voisines et collabore avec les Timmins Youth Singers et la Timmins Choral Society. En 1991, il joue régulièrement à l'École secondaire Thériault.

Metropolitan

Metropolitan Chamber Orchestra, Toronto. Orchestre de 14 à 19 musiciens professionnels fondé et dirigé par George Zaduban. Il est actif de 1980 à 1986, présentant quatre concerts par année, dont quelques-uns avec solistes invités. L'ensemble, dont les concerts se tiennent à l'église Saint Elizabeth's, au centre de Toronto, joue avec le chœur de cette église et avec le Harmony Choir, un groupe associé également dirigé par Zaduban et qui est toujours actif en 1991.

Scarborough

Orchestre philharmonique de Scarborough, Scarborough (Toronto). Établi en 1980 par Clifford Poole en tant qu'orchestre communautaire, mais formé de membres professionnels et non professionnels. Il donne son premier concert le 8 novembre 1980 et boucle sa première saison avec un budget de 13 000 $; ce budget est plus que quadruplé l'année suivante. Ses premiers concerts sont donnés au Midland Collegiate. Poole est démis de ses fonctions en 1985; la plupart des 65 membres démissionnent alors pour former le Cathedral Bluffs Symphony Orchestra. L'Orchestre philharmonique de Scarborough se réorganise et Christopher Kitts le dirige de 1985 à 1993. Sous sa direction, des musiciens à cordes professionnels sont engagés, l'orchestre joue au Roy Thomson Hall et les concerts sont donnés au Birchmount Park Collegiate Institute, dont l'auditorium est plus grand. Véronique Lacroix est la principale chef de l'orchestre de 1994 à 1996. Sous sa direction, il joue De Profundis, de Liszt, en première canadienne le 26 novembre 1994 et offre une série éducative de concerts en 1995-1996.

Howard Cable devint le principal chef des Pops en 1996. En 1999, une série estivale de concerts symphoniques s'ajoute à la saison régulière de cinq concerts. Les musiciens suivants dirigent également l'orchestre à titre de conseiller artistique ou de chef principal : Fraser Jackson (1996-1998), Jerome David Summers (1998-2004), Rennie Regehr (2004-2006) et John Barnum (depuis 2006). En 2000, le budget de l'orchestre s'élève à 240 000 $.

Don Shute et Daniel Swift figurent parmi les chefs invités de l'Orchestre philharmonique de Scarborough, et Philip Candelaria, Mary Lou Fallis, Lorand Fenyves, Moe Koffman, Lois Marshall et Patricia Parr parmi les autres artistes invités. L'orchestre joue aussi avec des ensembles de la région de Toronto, comme l'Amadeus Choir. Ka Nin Chan (1999), Omar Daniel (2000-2001) et Ronald Royer (2004-2005) bénéficient d'un soutien à la composition dans le cadre d'un programme de compositeurs en résidence. L'orchestre joue souvent des œuvres de compositeurs canadiens, comme Murray Adaskin, John Estacio, Alice Ho, Godfrey Ridout et John Weinzweig.

Toronto Pops

Toronto Pops Orchestra. Formé en 1980 par Ralph Cruickshank, de Berandol Music, pour enregistrer « Ralph Cruickshank and the Toronto Pops Orchestra » (BER-10055), qui contient des compositions de Cruickshank. De 1983 à 1991, sous la direction de Norman Reintamm, il donne de quatre à six concerts par année au Massey Hall, la plupart mettant en vedette des artistes invités.

Bibliographie
Christopher HUME, « Bravo profile », Bravo, V (mai-juin 1987).

Concert Players

Concert Players Orchestra, London. Ensemble d'une cinquantaine de professionnels mis sur pied en 1983 pour accompagner le London Fanshawe Symphonic Chorus, dirigé par Gerald Fagan. En 1990, le premier violon est Robert Skelton.

Ontario Place

Ontario Place Pops Orchestra. Formé à Toronto en 1983 par Boris Brott avec l'aide de la province de l'Ontario. Ses membres, provenant de l'Orchestre philharmonique de Hamilton, de l'Orchestre symphonique de Kitchener-Waterloo, d'Orchestra London et de pigistes du Sud-Ouest ontarien, donnent en juin et juillet de chaque année, à l'Ontario Place Forum, de cinq à huit concerts, la plupart avec des artistes invités.

Cathedral Bluffs

Cathedral Bluffs Symphony, Scarborough (Toronto). Orchestre amateur établi en 1985 par d'anciens membres de l'Orchestre philharmonique de Scarborough. Ses 60 à 65 membres, dirigés encore en 1991 par le fondateur de l'ensemble, Clifford Poole, donne cinq concerts annuels à l'auditorium du Midland Avenue Collegiate Institute, la plupart avec des solistes invités. L'orchestre donne aussi deux concerts familiaux par année au Scarborough Civic Centre, au cours desquels des étudiants participent comme solistes. Il se produit avec la Scarborough Choral Society, le Scarborough Youth Choir et la Gilbert and Sullivan Society de Toronto. Il remet chaque année le Margaret Parsons Poole Award et, conjointement avec le RCMT, un prix pour un étudiant du conservatoire consistant en une apparition comme soliste avec l'orchestre.

Oakville

Oakville Chamber Ensemble. Orchestre à cordes de 20 membres amateurs, étudiants et professionnels (dont quelques-uns provenant de l'OST) fondé en 1985 par l'altiste John Knauer et la violoncelliste Sharon Knauer. Il est dirigé par Jeffry Mason (1986-1990) et, à partir de 1990, par Anne Reesor. Il se produit régulièrement à l'église baptiste Central, à Oakville, où il présente chaque année deux concerts, dont quelques-uns avec des solistes invités. Il crée Reflections on a Lost Dream de Michael Conway Baker en 1990.

Brampton

Orchestre symphonique de Brampton. Mis sur pied en 1986, il compte une quarantaine de membres en 1991, six d'entre eux étant des chefs de section professionnels et le reste des étudiants et amateurs. L'orchestre donne trois ou quatre concerts par saison, quelques-uns avec des solistes invités. En 1991, il joue principalement au Heritage Theatre de Brampton. Il est dirigé par Andrew Rozbicki (1986-1991), Andrew Dittgen et Stephen Riches. L'ensemble crée Baron R. Augley's State Visit to Bramlea Woods and Vicinity de Paul Pacanowski (1990), pour quatuor de jazz et orchestre.

Toronto Sinfonietta

Toronto Sinfonietta. Orchestre de chambre constitué de professionnels sous l'égide de la Polish Canadian Society of Music (voir Pologne). Formé sous le nom de Musica Antiqua Chamber Orchestra en 1986 par le chef fondateur Matthew (Maciej) Jaskiewicz, il est rebaptisé en 1990. Au noyau de 16 instrumentistes à cordes, on peut ajouter jusqu'à 25 musiciens selon les besoins du répertoire. L'ensemble donne de quatre à six concerts par année à Toronto. Il se produit également à Hamilton, Mississauga et Peterborough. Il inclut dans son répertoire les grandes œuvres classiques et la musique de compositeurs polonais. L'orchestre joue avec le Musica Antiqua Chamber Choir et l'Oakham House Choir du Ryerson Polytechnical Institute. Avec ce dernier, en novembre 1990, il enregistre sur cassette (WRC 4-6485) le Magnificat de Marcin Jósef Zebrowski ainsi que des cantiques de Noël polonais arrangés par Jaskiewicz. L'ensemble se produit principalement aux églises Church of the Redeemer, Holy Trinity et Christ Church-Deer Park.

Lyra Borealis

Lyra Borealis. Orchestre à cordes de 15 à 19 professionnels. Établi en 1987 sous le nom de Toronto Estonian Chamber Orchestra, il est actif jusqu'en 1991. Il dépend de la Lyra Borealis Music Foundation. Ses chefs sont Norman Reintamm, Viljar Puu-Weimann et Paavo Järvi. Il donne de quatre à six concerts annuellement et joue des œuvres de compositeurs estoniens ou d'origine canadienne-estonienne, dont Lembit Avesson, Jan Jarvlepp, Udo Kasemets, Elma Miller et Roman Toi.

Québec

Trois-Rivières
Orchestre symphonique de Trois-Rivières. Fondé en 1943 par le violoniste Joseph Gélinas, qui le dirige jusqu'en 1946. Il est remplacé par Edwin Bélanger (1946-1947) et Jean-Yves Landry (1947-1949). L'orchestre interrompt ses activités de 1949 à 1977, année où Gilles Bellemare le fait revivre. Bellemare le dirige encore en 1991. La formation actuelle crée de nombreuses œuvres de compositeurs canadiens, dont celles de Pierre-Michel Bédard, Timothy Brady, Jacques Faubert, Anne Lauber et Myke Roy. En 1985, l'orchestre crée un Concerto pour ondes Martenot, cordes et percussion de Marcel Landowski, avec l'ondiste Jean Laurendeau comme soliste. En 1990, il enregistre un CD de 19 chansons de Félix Leclerc avec la basse Joseph Rouleau sous étiquette Amplitude (OPCD-1005). Avec un sous-groupe, l'Orchestre de chambre, il donne de nombreux concerts à Trois-Rivières et dans la région de la Mauricie.

Sainte-Foy

La Sinfonia, orchestre de chambre de Sainte-Foy. Mis sur pied en 1963 par Irénée Lemieux comme ensemble à cordes destiné à accompagner le chœur V'là l'Bon Vent. En 1965, il compte 15 membres. Il prend son nom actuel en 1967, en raison de l'appui reçu de la Ville de Sainte-Foy. L'orchestre est composé d'une trentaine de membres en 1990. On y ajoute des instrumentistes à vent, au besoin. Dans son répertoire, il inclut des œuvres baroques, classiques et contemporaines rarement jouées. Il enregistre Danse rustique d'Omer Létourneau, Chanson d'été d'Henri Gagnon et L'Été des Indiens de Lemieux (1982, CRI 8115). L'ensemble participe au Festival d'été international de Québec et joue des opéras de Mozart, Gluck et Pergolesi avec l'Opéra de Sainte-Foy. En 1990, la Sinfonia présente quelque douze concerts par saison.

Bibliographie
Georgette LACROIX, La Sinfonia - 25 ans de musique (Québec, 1988).

Saguenay-Lac-Saint-Jean

Orchestre symphonique du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Formé en 1978, il compte une cinquantaine de musiciens se produisant en concert dans la région. Jacques Clément en assure la direction. Un orchestre de chambre, dirigé par le violoniste Jean-François Rivest, devient une composante de l'ensemble en 1986. Il fournit le noyau des cordes en plus de permettre une diversification du répertoire. En vertu d'une entente avec le Conservatoire de Chicoutimi, les élèves de niveau avancé de cette institution peuvent en faire partie.

Hull

Orchestre de chambre de Hull. Orchestre à cordes d'une vingtaine de membres auxquels s'ajoutent jusqu'à treize instrumentistes à vent au besoin. Établi en 1983 sous le nom d'Orchestre de chambre de l'Outaouais, il est dirigé par Yvon Pépin, remplacé par Paul André Boivin en 1988 et Louis Lavigueur en 1990. Beaucoup de ses concerts sont mis en ondes par les stations locales de la radio et de la télévision de la SRC. L'orchestre annule sa saison 1990-1991 pour des raisons financières, mais offre une série de trois concerts en 1991-1992. Quelques concerts sont repris dans les régions avoisinantes de Gatineau, Aylmer, Orléans, Hawkesbury et Laval. L'orchestre met régulièrement en vedette des élèves du Conservatoire de Hull comme solistes. Il établit son propre chœur de 70 voix, dirigé par Charles Dupuis (auquel succède Claude Bélisle en 1988).

Joliette-Lanaudière

Orchestre symphonique de Joliette-Lanaudière. Fondé en 1984, l'orchestre se produit essentiellement dans la région de Lanaudière. Il est dirigé par Jean-Jacques Nattiez (1984-1987) puis, après un an d'arrêt, par Véronique Lacroix (1988 -).

Laval

Orchestre symphonique de Laval. Mis sur pied en 1984 sous le nom de Philharmonie de Laval, l'orchestre est dirigé par Gilbert Patenaude (1985-1987), Marc Fortier (1987-1988) et Paul André Boivin (1988 -). En 1987, l'orchestre est invité par le Conseil des arts de la Communauté urbaine de Montréal à inaugurer les festivités du 20e anniversaire de Terre des hommes. L'Orchestre de chambre de l'Orchestre symphonique de Laval, regroupant une vingtaine de musiciens, est formé en 1989. Il se produit à la Maison des arts de Laval ainsi que dans diverses églises et salles de concert de la région lavalloise.

Ensemble Amati

Formé en 1985 sous le nom d'Ensemble de chambre des Laurentides par son chef Raymond Dessaints, il est rebaptisé en 1988. La même année, Jacques Lacombe en est nommé chef d'orchestre adjoint. L'ensemble est formé de 15 musiciens recrutés parmi les diplômés et les professeurs du Conservatoire de musique du Québec. Il réalise deux enregistrements : avec le tromboniste Alain Trudel en 1987 (SNE 536) et avec les violonistes Johanne Arel, Marie-Josée Arpin et Élaine Marcil en 1988 (SNE 544).

Longueuil (Montérégie)

Orchestre symphonique de Longueuil (à l'origine Orchestre symphonique de la Montérégie). Fondé en 1986 par le chef d'orchestre Jean-Pierre Brunet avec Natalie Cadotte, Francis Ouellet et Gilles Plante, l'orchestre est formé de 50 musiciens professionnels provenant de tous les coins du Québec. Sa mission est de promouvoir la musique classique dans la région de la Montérégie. Sa première représentation a lieu le 1er octobre 1986 à l'église Saint-Antoine de Longueuil. De six concerts à la saison 1986-1987, l'orchestre passe à vingt représentations en 1995-1996. Les concerts se donnent dans la région de la Montérégie, notamment à Saint-Jean, à La Prairie, à Saint-Hyacinthe, à Sorel, à Granby et à Valleyfield. Les concerts principaux ont lieu à Longueuil, au Collège Édouard-Montpetit et, par la suite, au Théâtre de la Ville de Longueuil. L'orchestre donne son premier concert à Montréal le 13 mai 1987, à l'église Saint-Jean-Baptiste, et se produit au Festival de Lanaudière le 30 juillet 2006. Les concerts éducatifs et dans les écoles forment depuis toujours une partie importante de son mandat.

Marc David devient chef d'orchestre en 1994. En 1999, l'orchestre lance la série Portée pédagogique destinée aux étudiants. En 2001, il constitue un orchestre de chambre. Le 3 août 2003, l'orchestre prend le nom d'Orchestre symphonique de Longueuil et obtient un contrat annuel avec la Ville de Longueuil. Dans les années 2000, l'orchestre donne habituellement quatre concerts par saison à Longueuil, joue de la musique de chambre et donne des concerts dans les environs.

Abitibi-Témiscamingue

Orchestre symphonique régional d'Abitibi-Témiscamingue. Orchestre régional d'environ 45 membres, établi en 1986 par le chef Jacques Marchand, qui donne ses six premiers concerts en 1987. Il reçoit l'appui financier de six entreprises régionales - un système de parrainage peut-être unique au Canada en 1991. L'ensemble propose un programme de tournée annuel contenant des œuvres classiques et populaires. En 1990, il effectue trois tournées régionales, donnant des représentations à Amos, Macamic, Rouyn-Noranda et Val-d'Or. Il crée des œuvres de Marchand et commande à James Dowdy Quatre Mouvements pour orgue et orchestre en 1989.

Mont-Royal

Orchestre symphonique de Mont-Royal. Formé en 1987 par son chef Jacques Faubert, il comprend une cinquantaine de jeunes professionnels. Fernand Graton en est le chef adjoint de 1987 à 1990. L'orchestre donne en moyenne six concerts par année dans la région montréalaise.

Orchestre Baroque de Montréal

Orchestre baroque de Montréal. Orchestre de chambre de 15 à 30 membres fondé en 1989 et dirigé du clavecin par Joël Thiffault. Il provient du regroupement (1984) de divers ensembles de chambre dirigés par Thiffault. Spécialisé dans le répertoire baroque et classique et jouant souvent avec des instruments anciens, l'orchestre donne six ou sept concerts annuellement. En 1989 et 1990, il se produit lors de différents festivals en France. Il joue à la radio de la SRC.

Estrie

Orchestre de chambre de l'Estrie. Mis sur pied en 1989 sous le nom d'Orchestre de chambre de Sherbrooke et formé d'une vingtaine de musiciens professionnels. L'orchestre est dirigé par Marc David et administré par Mary O'Keefe. En 1991, il commande une œuvre à Isabelle Panneton, Trois fois passera. Il souligne également le 200e anniversaire de la mort de Mozart lors d'un concert avec la violoniste Chantal Juillet. La même année, il effectue une tournée de la région sous l'égide du Centre d'arts Orford. Rachel Lussier dit de l'ensemble : « En moins de deux années d'existence, l'Orchestre de chambre de l'Estrie a largement pris sa place, faisant la preuve d'un professionnalisme de tous les instants, doublé d'un dynamisme peu commun » (La Tribune, Sherbrooke, 4 mai 1990).

Nouveau-Brunswick

Edmundston

Orchestre symphonique d'Edmundston. Formé comme orchestre d'amateurs de 42 membres en 1946, son chef est Georges Guerrette en 1955. L'orchestre donne une série annuelle de concerts à Edmundston et se produit aussi dans le Maine. Il a cessé d'exister.

Saint John

Orchestre symphonique de Saint John. Précédé par un orchestre amateur du même nom établi en 1950 par le chef Kelsey Jones (auquel succèdent le violoniste Bruce E. Holder, le violoncelliste Adolf Krack et Janis Kalnins); il est remplacé en 1962 par l'Orchestre symphonique du Nouveau-Brunswick. Le second Orchestre symphonique de Saint John commence en 1984, en tant qu'orchestre communautaire amateur basé à Saint John. En 1987, il engage un quatuor à cordes pour se constituer un noyau professionnel. Au cours de sa première saison, il donne deux concerts à Saint John et un à Moncton. En 1990-1991, ses 45 à 55 membres comprennent de quatre à dix musiciens professionnels surnuméraires et jouent cinq concerts à Saint John, avec à l'occasion des concerts à Moncton et à Fredericton. Il joue à l'auditorium de la Saint John High School, mais songe à utiliser le Théâtre Impérial de la ville une fois ses travaux de rénovation terminés. L'ensemble est dirigé par Robert McCausland (1984-1986) et Charles Willett (1986-1987), ce dernier est remplacé par Nurhan Arman. Il est parrainé par Symphonie Nouveau-Brunswick.

Bibliographie
Helmer BIERMANN, « Symphony begun in 1950 », Evening Times-Globe (Saint John, 10 oct. 1989).

Nouveau-Brunswick

New Brunswick Chamber Orchestra, Saint John. Ensemble regroupant jusqu'à 19 professionnels fondé en 1989 et œuvrant sous l'égide de Symphonie Nouveau-Brunswick. Il joue trois concerts par année à Saint John et se produit aussi à Moncton et à Fredericton.

Symphonie Nouveau-Brunswick

Symphonie Nouveau-Brunswick. Organisme-cadre qui, en 1991, dirige l'Orchestre symphonique de Saint John, le New Brunswick Chamber Orchestra et le Saint John String Quartet. Il voit le jour sous le nom de Saint John Symphony, Inc. en 1984, deux ans après la faillite de l'Orchestre symphonique de l'Atlantique. Il change de nom en 1990.

Nouvelle-Écosse

Chebucto
Orchestre symphonique de Chebucto, Halifax-Dartmouth. Anciennement le Chebucto Orchestra, il est mis sur pied pour des amateurs et des professionnels en 1975 sous les auspices du ministère des Loisirs de la Nouvelle-Écosse. À son chef fondateur, Kenneth Elloway, succèdent Brian March, James Williams, Edmond Agopian et John Rapson. En 1991, il compte une cinquantaine de membres et présente des séries de concerts annuellement, dont quelques-uns avec des artistes invités. À partir du début des années 1980, l'orchestre présente un concerto avec le gagnant du concours local de musique Kiwanis comme soliste. Il se produit régulièrement à l'auditorium de l'Université Saint Mary's (1975-1988), pour ensuite jouer au Sir James Dunn Theatre, à Halifax. On peut l'entendre dans les villes voisines de Bedford, Churchill, Pictou et Truro et il collabore avec la Dartmouth Choral Society et la Dartmouth Ballet School ainsi qu'avec plusieurs chœurs d'église. Il crée Inner Landscapes de Sandy Moore en 1984.

Île-du-Prince-Édouard

Orchestre symphonique de l'Île-du-Prince-Édouard
Orchestre symphonique de l'Île-du-Prince-Édouard, Charlottetown. Formé en 1968. Cet orchestre communautaire est constitué de quelque 60 à 70 musiciens professionnels, semi-professionnels et amateurs, dont environ la moitié doivent être régulièrement recrutés à l'extérieur. Parmi ses chefs, nommons Thomas Hahn (1967-1970), Alan Reesor (1970-1976), William Bartlett (1977-1978), Czeslaw Gladyszewski (1978-1979), Brian Ellard (1983-1998), Carolyn Davis (1998-2000) et James Mark, depuis 2000. Chaque année, il présente une série de trois ou quatre concerts au Centre des arts de la Confédération à Charlottetown et se produit avec des chœurs scolaires, des ensembles de l'Université de l'Île-du-Prince-Édouard, des chœurs du Centre des arts de la Confédération et des solistes invités de l'Île-du-Prince-Édouard et des provinces Maritimes. En 1987, l'orchestre présente The Planets de Holst avec 90 musiciens, le plus grand ensemble s'étant produit jusque-là à l'Île-du-Prince-Édouard. John Allan Cameron joue avec l'orchestre en 1988 pour célébrer son 20e anniversaire. Sous Ellard, l'orchestre joue en direct au réseau national de la télévision de la SRC lors des cérémonies d'ouverture des Jeux d'hiver du Canada en février 1991. En 1989, il crée une œuvre du compositeur de l'Île-du-Prince-Édouard Shawn Ferris, Suspended Triangle. L'orchestre commande et crée des œuvres d'autres compositeurs canadiens (Spirales de Robin Minard en 1990 et Concerto for Trombone d'O'Leary en 2004) et reçoit des subventions du Conseil des Arts du Canada.

Terre-Neuve-et-Labrador

Orchestre symphonique de Terre-Neuve, St. John's
Orchestre symphonique de Terre-Neuve, St. John's. Établi en 1967 sous le nom d'Orchestre de St. John's avec 50 membres, il est parrainé par les services d'appoint de l'Université Memorial et change son nom en 1970 pour l'Orchestre symphonique de St. John's. Peter Gardner est engagé comme premier violon en 1971 et dirige l'orchestre en 1975-1976. La série annuelle de concerts - six en 1990-1991 - a lieu à l'Arts and Culture Centre ainsi que dans d'autres centres communautaires. L'orchestre est dirigé par Ian Mennie (1970-1975), David Gray (1977-1982), Charles Zachary Bornstein (1982-1984) et Mario Duschenes (1985-). En 1991, l'ensemble compte de 60 à 70 membres amateurs, étudiants et professionnels. Parmi ces derniers, quelques-uns enseignent à l'Université Memorial. Les séries de concerts de l'ensemble incluent des prestations de la Sinfonia de l'Orchestre symphonique de Terre-Neuve, un orchestre de chambre de 20 membres établi en 1988 sous Gardner. L'orchestre parraine également une série de quatre concerts de musique de chambre mettant en vedette l'Atlantic String Quartet, de même qu'une série de récitals avec artistes invités. À partir de 1988, l'orchestre au complet présente annuellement le Messie de Haendel avec le Newfoundland Symphony Orchestra Philharmonic Choir, formé en 1988 par son chef David Dunsmore, sur les ondes de la station locale de la SRC. L'orchestre met régulièrement en vedette des solistes invités et exécute en 1990 la Symphonie fantastique de Berlioz avec l'Orchestre symphonique de Kitchener-Waterloo. Il commande et crée des œuvres de Michael Parker et de Brian Sexton. Il commandite également en 1990 un concours de concerto, remporté par la violoniste Krista Buckland.

Bibliographie

H. Cecil FRICKER, « The Development of the orchestra in Canada », Twentieth Century, I (avril, mai, juin 1933).

John ADASKIN, « Radio production in relation to symphony broadcasting », CRMA, I (avril 1942).

Sir Ernest MacMILLAN, « Orchestral and choral music in Canada », Proceedings de la Music Teachers' National Association (1946).

Boyd NEEL, « Small orchestras: musical need », SatN (19 févr. 1955).

CAC, Rapports annuels (Ottawa 1958 -).

« Orchestras », CMJ, III (hiv. 1959).

Sir Bernard HEINZE, rapport privé au CAC (juin 1960).

« Étude de l'activité orchestrale sous l'égide du Conseil des arts de l'Ontario », CompCan, 10 (sept. 1966).

Ezra SCHABAS, Ontario Community Orchestras : A Report for the Province of Ontario Council for the Arts and the Ontario Federation of Symphony Orchestras (Toronto 1966).

-« L'Orchestre symphonique : progrès ou déchéance? », CompCan, 16 (mars 1967).

« Le Rapport du Conseil des arts : essor de la musique au Canada », ibid., 22 (oct. 1967).

John A. EDDS, « Défense de l'orchestre communautaire », ibid., 26 (févr. 1968).

Robert SUNTER, « Ontario orchestras », OpCan (févr. 1969).

Centre MC, Catalogue of Canadian Music Suitable for Community Orchestras, compilé par Jan Matejcek (Toronto 1971).

John KRAGLUND, « Ontario's 24 - yes 24 - symphonies on quick march », Globe and Mail (Toronto, 12 févr. 1972).

Orchestres Canada / Orchestra Canada, bulletin de l'AOC-FOSO (Toronto, oct. 1973 -).

AOC-FOSO, Annuaire des orchestres canadiens et orchestres des jeunes / Directory of Canadian Orchestras and Youth Orchestras, annuel (Toronto 1975-1976 -).

Kenneth WINTERS, « Canadian orchestras in growth », CaCM, 10 (print.-été 1975).

« Orchestras tour Canada and Europe », Bulletin de l'Office des tournées du CAC, II (oct. 1976)

William LITTLER, « Sunday symphonies: community musicians have high standards », Toronto Star (22 janv. 1977).

Wendy REID, « Community orchestras - a self-made success », Fugue (mai 1977).

Adrian WALLER, « En avant la musique! », Sélection du Reader's Digest (août 1977).

Norman LAUZON, « Les Ontariens sont-ils plus musiciens que les Québécois? », Musique périodique, I (mars 1977); trad. Leonard Rosemarin, « Is Ontario more musical than Québec? », OCan, IV (sept. 1977).

Annuaire des chefs d'orchestre au Canada / Directory of Conductors in Canada (Toronto 1977).

Kaspars DZEGUZE, « Sound of symphonies », Maclean's (26 déc. 1977).

Adrian WALLER, « Music's new awakening », Review de l'Imperial Oil (no 6, 1977).

« Bush-league Bach », The Canadian (25 févr. 1978).

Michael SCHULMAN, « Le Palmarès symphonique canadien : succès et lacunes », Mcan, 36 (août 1978).

Leslie THOMPSON, « Pop! goes the orchestra », Music (déc. 1978).

Franz KRAEMER, Situation actuelle des orchestres canadiens (Ottawa 1980).

« Orchestra news letters », Oran, VII (mars 1980).

Merilyn READ, « Some sympathy for symphonies », Maclean's (4 août 1980).

William LITTLER, « Canada's troubled symphony orchestras », Toronto Star (24 mai 1980).

-« Can we afford 60 symphony orchestras? », Toronto Star (25 mai 1980).

-« Orchestras have to give up penguin suits », Toronto Star (26 mai 1980).

Mary ORTVED, « Symphonic sound waves », TS News, 5 (1980-1981).

Matthew FRASER, « Sour notes served up on the Rock », Globe and Mail (Toronto, 27 oct. 1984).

Geoffrey WALL et Clare MITCHELL, The Community Impact of Community Orchestras (Waterloo, Ont. 1984).

« Canadian orchestras today », numéro spécial, Mcan, 51 (juin 1984).

Nicholas KILBURN, « Musicien d'orchestre : une carrière à considérer? », Mcan, 54 (juill. 1985).

Robert MARKOW, « The Growing pains of our orchestras », Music, IX (mai-juin 1986).

Robert EVERETT-GREEN et autres, « Orchestral manœuvres », Globe and Mail (Toronto, 20 févr. 1988).

Eric McLEAN, « Orchestras facing stormy seas », The Gazette (Montréal, 20 févr. 1988).

« In concert for the Vancouver Symphony Orchestra », cahier spécial du Globe and Mail (Toronto, 18 nov. 1988).

Gilles POTVIN, « Les Interprètes », Aspects de la musique au Canada.

Wilfrid PELLETIER, « Orchestras », Music in Canada.