Article

Playwrights Guild of Canada

La Playwrights Guild of Canada trouve son origine en tant qu'organisme dans une semaine de rencontre, tenue en 1971, par le responsable du théâtre pour le CONSEIL DES ARTS DU CANADA, David Gardner, afin de discuter des obstacles rencontrés par les dramaturges canadiens-anglais.

Playwrights Guild of Canada

La Playwrights Guild of Canada trouve son origine en tant qu'organisme dans une semaine de rencontre, tenue en 1971, par le responsable du théâtre pour le CONSEIL DES ARTS DU CANADA, David Gardner, afin de discuter des obstacles rencontrés par les dramaturges canadiens-anglais. Participent à cette rencontre les dramaturges Carol BOLT, John Douglas, Jack Gray, Tom HENDRY, Jean Morin, Len PETERSON et George RYGA, les producteurs Marc Gélinas et James de B. Domville, Suzanne Finlay, alors agente, Peter Hay, dont Talonbooks est la seule maison d'édition sérieuse de pièces canadiennes, et Arthur Ballet, un spécialiste de développement de scénarios pour la O'Neill Foundation des États-Unis. L'une des recommandations majeures faites par le groupe, présentée dans A Strange Endeavor, rapport remis au Conseil, est d'établir une maison d'édition de pièces de langue anglaise, un organisme canadien à but non lucratif équivalent du Samuel French au Royaume-Uni et de Dramatists Play Service aux États- Unis. Ces deux organismes bien établis distribuaient alors les scénarios et récoltaient les droits au Canada, mais leur catalogue ne comportaient pratiquement pas de scénarios canadiens.

Bolt, Hendry et Peterson forment un groupe, le Toronto Playwrights Circle, destiné à obtenir du financement pour une maison d'édition consacrée aux scénarios canadiens. Le budget courant du Conseil des Arts du Canada est déjà attribué et les perspectives ne sont pas très encourageantes. Toutefois, grâce à une bourse de 65 000 $ provenant du Programme d'initiatives locales (PIL) du gouvernement fédéral, la Playwrigts Co-op of Canada - nom attribué rapidement à l'organisme - est fondée en janvier 1972. Sous la gouverne de son premier directeur, Daryl Sharp, auteur et éditeur, la Co-op commence à publier et à distribuer de nouvelles pièces canadiennes sous forme de document polycopié au rythme de deux par semaine.

Au cours des dix premières années, Shirley Gibson, de House of Anansi, succède à Sharp et commence la publication de scénarios sur demande en format broché. Elle établit la Co-op comme agent négociateur pour ses membres et profite de sa grande crédibilité pour compléter la transition en douceur du financement du PIL pour celui du Conseil des Arts. En 1977, la Co-op soutient la formation de la Guild of Canadian Playwrights (GCP) afin de profiter de programmes de dotation d'agents et de travailler à l'amélioration des conditions de travail des auteurs dramatiques et de leur statut au sein des productions. En 1979, la Co-op se restructure et prend le nom de Playwrights Canada, Inc. (PCI), un organisme de service à but non lucratif pour le domaine des arts.

En 1982, La Playwrights Canada fusionne avec la Guild pour donner la Playwrights Union of Canada (PUC). Alors que cette fusion fait augmenter le nombre d'adhésions, l'organisme se consacre surtout à la publication et aux communications par le biais du bulletin de nouvelles CanPlay. Malgré les efforts des directeurs, Jane Buss et Gay Revell, qui se succèdent, les points de divergence entre les auteurs dramatiques, les organismes de financement et les maisons de théâtre demeurent.

En 1991, Angela Rebeiro commence son mandat de onze ans en tant que directrice exécutive. Sous sa gouverne, les publications, les ventes et la distribution de pièces ont plus que quadruplé. Des services de base tels que des services contractuels de conseil et d'organisation de voyage sont assurés. Les membres sont choyés en participant à des programmes tels que Public Lending Rights et CanCopy. Malgré ces efforts, les aspirations militantes de la Guild et les programmes de publication Co-op, qui fonctionnent très bien, ne coexistent pas pacifiquement.

En avril 2002, la PUC se scinde en deux organismes : la PUC militante, en tant qu'héritière des aspirations professionnelles légitimes et nécessaires de la Guild, avec Amela Simic comme directrice exécutive, et la Playwrights Canada Press Inc, une filiale, propriété de la PUC sous la direction d'Angela Rebeiro, qui se consacre entièrement aux activités de publication et de distribution, activités vitales pour les dramaturges. En octobre 2002, la PUC adopte officiellement son nouveau nom, Playwrights Guild of Canada. Cette restructuration ouvre une quatrième décennie d'activités pour cette institution créée pour soutenir la dramaturgie au Canada et garantir un salaire décent aux dramaturges canadiens.