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Benoît Poirier

Benoît (Fidèle) (né Benjamin) Poirier (né Perry). Organiste, compositeur (Tignish, Î.-P.-É., 17 octobre 1882 - Laval, près Montréal, 7 octobre 1965). B.A. (Saint-Joseph, N.-B.) 1902, M.A. h.c. (ibid.) 1928. Dès l'âge de 13 ans, il toucha les orgues de l'Université Saint-Joseph de Memramcook, N.-B.

Benoît (Fidèle) (né Benjamin) Poirier (né Perry). Organiste, compositeur (Tignish, Î.-P.-É., 17 octobre 1882 - Laval, près Montréal, 7 octobre 1965). B.A. (Saint-Joseph, N.-B.) 1902, M.A. h.c. (ibid.) 1928. Dès l'âge de 13 ans, il toucha les orgues de l'Université Saint-Joseph de Memramcook, N.-B., puis (1897) de l'église Saint-Thomas. En 1903, il entra comme professeur au collège de Montréal et accompagna le père Guillaume, trappiste, dans une tournée visant à propager le plain-chant de Solesmes dans les séminaires et principales églises de la métropole. Il fut nommé organiste au séminaire de philosophie puis aux églises Sainte-Hélène (1906), Saint-Patrice (1908), Saint-Vincent-de-Paul (1909) et Saint-Jacques (1914), et succéda ensuite à J.-Daniel Dussault à Notre-Dame (1921-54); il donna plusieurs récitals sur les orgues de ces églises. Il fut professeur chez les Dames du Sacré-Coeur au Sault-au-Récollet [Montréal] (1921-25).

Poirier fut élu (1919) membre de la direction de la Schola cantorum, prés. (1923-25) et membre du bureau des examinateurs du Conservatoire national, ainsi que dir. et principal enseignant du Cons. royal de musique de Montréal (1953-59). Il a laissé plusieurs compositions pour orgue dont Basso ostinato (PMC, vol. IVa), et quelques-unes pour piano, notamment sa Rhapsodie d'airs canadiens (Archambault 1922) dont une version pour harmonie de Joseph Vézina fut exécutée par la musique de Sousa à Montréal, Toronto et Philadelphie (1922). On lui doit aussi de nombreux motets, des chants patriotiques, un « Ecce Fidelis » (Archambault 1922) et une harmonisation des 25 Cantiques d'après le style grégorien (Schola cantorum 1923).