Les réfugiés sont des personnes qui doivent quitter leur pays pour des raisons de sécurité. Les réfugiés doivent partir pour de nombreuses raisons. Ils doivent partir possiblement en raison de la guerre. Ou encore, possiblement à cause de la famine. Ou encore, il est possible qu’ils doivent partir parce qu’ils subissent de la persécution. Ceci signifie qu’ils sont traités injustement en raison de leur identité ou de leurs croyances.
(Cet article est un résumé en langage simple sur les réfugiés au Canada. Si vous souhaitez approfondir le sujet, veuillez consulter notre article intégral intitulé Réfugiés au Canada.)
Premiers réfugiés
Les premiers réfugiés au Canada arrivent des États-Unis. Ils viennent au pays à cause de la Révolution américaine (1775-1783). Ces réfugiés demeurent fidèles au roi d’Angleterre. (Voir Loyalistes au Canada [résumé en langage simple].) Parmi les autres premiers réfugiés au Canada figurent des Noirs qui sont réduits en asservissement. Environ 30 000 d’entre eux viennent au Canada.
D’autres réfugiés arrivent de Russie. La plupart d’entre eux sont des mennonites et des doukhobors. Leurs croyances religieuses sont différentes de celles de la plupart des Russes. (Voir aussi Communauté russe au Canada.) Par conséquent, ils sont persécutés.
Politique des années 1900 en matière de migration et de réfugiés
Le Canada interdit à de nombreux groupes de personnes de venir au Canada. Les restrictions sont en grande partie fondées sur la race. Par exemple, les Chinois font face à énormément de discrimination. Un grand nombre d’entre eux veulent quitter la Chine à cause de la pauvreté. La politique en Chine est également instable. Ils doivent payer une taxe spéciale pour venir au Canada. (Voir Taxe d’entrée imposée aux personnes immigrantes d’origine chinoise au Canada [résumé en langage simple].) Puis, en 1924, le Canada interdit à la plupart des Chinois d’entrer au pays. Il en est de même pour les Indiens et les Japonais. Les Juifs sont également victimes de discrimination. Ils continuent à faire face à la discrimination dans les années 1930 et 1940. En 1939, on refuse de donner l’autorisation à des centaines de réfugiés juifs qui sont à bord du paquebot MS St. Louis d’entrer au Canada. Ils fuient l’Allemagne nazie qui les haït. Plus tard, plus de 200 de ces passagers sont tués dans l’Holocauste.
Davantage de réfugiés arrivent au Canada après la Deuxième Guerre mondiale. L’une des raisons de ce changement est que le Canada a besoin de plus d’immigrants. L’économie est forte. Alors le Canada a besoin de plus de travailleurs. Une autre raison importante est le fait que la politique d’immigration du Canada change. Le Canada s’éloigne des restrictions racistes contre les migrants non blancs.
En 1969, le Canada signe un accord pour aider à protéger les réfugiés. Le document s’appelle la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés.
De nombreuses migrations de réfugiés ont lieu durant la Guerre froide. Le premier groupe important de réfugiés arrive de Hongrie en 1956. (Voir Canadiens d’origine hongroise.) Près de 37 500 personnes arrivent. En 1968-1969, des réfugiés arrivent en provenance de Tchécoslovaquie. (Voir Canadiens tchèques; Canadiens slovaques.) Dans les années 1960 et 1970, le Canada accueille de nombreux réfugiés américains. Ces derniers refusent de participer à la guerre du Vietnam. En 1972, 7000 réfugiés viennent d’Ouganda. Les conflits en Asie du Sud-Est provoquent le départ de nombreuses personnes. À la fin des années 1970 et au début des années 1980, près de 200 000 personnes arrivent de ce pays pour vivre au Canada. Un grand nombre d’entre eux sont partis de leur pays sur de dangereux bateaux. Ils sont connus sous le nom de « boat people » ou réfugiés de la mer. Cependant, le Canada n’accepte pas beaucoup de réfugiés du Chili. Il ne veut pas contrarier les États-Unis ou le gouvernement du Chili. Les États-Unis sont un pays allié du Chili.
Réfugiés dans les années 2000s
Les politiques en matière de réfugiés changent à partir des années 1990. On accepte moins de réfugiés. En 2001, les attentats terroristes du 11 septembre surviennent. On craint le terrorisme. Nombreux sont ceux qui associent les réfugiés au terrorisme. En 2009-2010, des demandeurs d’asile tamouls arrivent au Canada. Ils demandent le statut de réfugié. Certains d’entre eux sont détenus. Certaines familles sont emprisonnées. Mais avec le temps, plusieurs d’entre eux ont l’autorisation de rester au pays. Le gouvernement décide que si ces réfugiés sont retournés au Sri Lanka, ils risquent de souffrir. Ils obtiennent donc le statut de réfugié.
En 2015, le Canada accueille de nouveau davantage de réfugiés. Ils viennent de Syrie. La Syrie traverse une guerre civile. De nombreuses personnes meurent. Et des millions de personnes doivent quitter leur foyer. Ottawa décide d’apporter son aide. De nombreux organismes et citoyens ordinaires décident d’apporter leur aide également. De 2015 à 2017, environ 54 000 réfugiés syriens arrivent au Canada. (Voir Réponse canadienne à la crise des réfugiés d’origine syrienne.) Il s’agit d’un nombre record depuis la fin des années 1970.
Récemment, de nombreux demandeurs d’asile viennent des États-Unis. Ils ne sont cependant pas des Américains. Ils arrivent ici parce que les États-Unis ne sont plus aussi accueillants qu’avant. Ceci est dû en grande partie aux politiques du président Donald Trump. Certains d’entre eux traversent la frontière canadienne sans autorisation. Ils demandent ensuite l’asile en tant que réfugiés. C’est ce qu’on appelle la migration irrégulière. Habituellement, un poste frontalier régulier les refuse. Cela s’explique par le fait que le Canada a un accord avec les États-Unis. Le Canada considère les États-Unis comme un pays sûr pour les réfugiés. Certains activistes ne sont pas d’accord. En 2023, l’accord est modifié. La plupart des migrants irréguliers ne peuvent plus demander l’asile pour le moment. (Voir Entente sur les tiers pays sûrs entre le Canada et les États-Unis.)