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Résistance du Nord-Ouest (Résumé en langage simple)

La résistance du Nord-Ouest s’est déroulée de mars 1885 à mai 1885, dans le territoire des provinces actuelles d’Alberta et de Saskatchewan. Elle opposait les Métis et les Premières Nations alliées d’une part et d’autre part les colons et le gouvernement fédéral. Le gouvernement a vaincu les résistants. Des centaines de personnes sont décédées. Les peuples autochtones ont tout perdu. Le chef des Métis, Louis Riel, a été exécuté. Cela a entraîné une profonde division, et demeure aujourd’hui un sujet de controverse. Les événements de 1885 ont laissé une trace profonde.

(Cet article est un résumé en langage simple sur la résistance du Nord-Ouest. Si vous souhaitez approfondir le sujet, veuillez consulter notre article intégral, intitulé Résistance du Nord-Ouest.)

Causes de la résistance

Durant les décennies précédant la résistance, la vie est très dure pour les Premières Nations et les Métis des Prairies. Le bison est disparu, et les peuples autochtones sont réduits à la famine. De plus, ils ont signé des traités avec Ottawa, et n’ont plus beaucoup de terres. Les Métis éprouvent aussi de sérieuses difficultés. Comme les peuples autochtones, ils sont affectés par la disparition du bison. Et ils ont peur que les nouveaux colons prennent leurs terres. Beaucoup sont convaincus que le gouvernement ne les aidera pas. Les Métis demandent à Louis Riel de les aider. Louis Riel a dirigé la résistance de la rivière Rouge en 1869-1870. Il a fui le Canada en 1870 pour échapper à son arrestation. (Voir Résistance de la rivière Rouge (résumé en langage simple).)


Louis Riel


Principaux événements de la résistance

À l’automne 1884, Louis Riel rédige une « charte des droits révolutionnaire » proclamant dix droits des Métis. Parmi ceux-ci figurent notamment le droit de posséder leurs terres et leurs fermes, celui de disposer de législatures provinciales et d’y être représentés, et le droit au respect de leurs coutumes. Les Métis créent ensuite un gouvernement provisoire à Batoche, le 18 mars. Batoche est une petite ville qui se trouve aujourd’hui en Saskatchewan. Louis Riel a déjà établi un gouvernement provisoire à la rivière Rouge en 1870. Il devient le président du gouvernement provisoire de Batoche.

Peu après, une bataille se déroule à Duck Lake. Les Métis et leurs alliés des Premières Nations combattent la Police à cheval du Nord-Ouest. Celle-ci est vaincue. En réponse, Ottawa crée une armée et envoie 5 000 soldats dans le Nord-Ouest. Au même moment, des Cris et des Assiniboines se rendent à Fort Battleford. Le 30 mars, deux colons sont tués. Le 2 avril, un petit groupe de Cris tue neuf hommes, dont l’agent des Indiens Thomas Quinn et deux prêtres. Le chef Mistahimaskwa (Big Bear) a essayé d’empêcher les violences.

Les résistants affrontent les soldats envoyés par Ottawa dans deux grandes batailles. La première se déroule à Fish Creek le 24 avril. Les Métis l’emportent. La deuxième a lieu à Batoche, du 9 au 12 mai. Les troupes gouvernementales sont victorieuses. Après Batoche, il y a fort peu de résistance. La victoire des troupes a mis fin à la résistance du Nord-Ouest.

Accusations et postérité

Après la résistance, une série de procès sont tenus. Plusieurs chefs des Métis et des Premières Nations sont accusés de trahison. La plupart sont emprisonnés. Certains sont exécutés, dont Louis Riel. Au Canada anglais, beaucoup pensent qu’il était un traître et devrait être pendu. Les Métis le considèrent comme un héros. L’exécution de Louis Riel est très controversée. Les Métis sont en colère, comme beaucoup de personnes au Canada français.

La pendaison de Louis Riel alimente les divergences entre le Canada anglais et le Canada français pendant de nombreuses années. La défaite de la résistance du Nord-Ouest contribue davantage à la détérioration des communautés métisses et autochtones qui perdure de nombreuses années. Pour ces raisons, il s’agit d’un événement important dans l’histoire du Canada.