Près des petits corps se trouve une petite boîte-repas bleue et une hachette brisée qui sera désignée comme l’arme du crime. Le médecin légiste identifiera les enfants comme étant un garçon de cinq ans et une fillette de sept ans. Plusieurs dizaines d’années plus tard, des examens d’ADN révèlent qu’il s’agit en fait de deux frères, mais pas de jumeaux. Cette erreur d’identification initiale gêne l’enquête, la police ne cherchant pas du côté de garçons disparus. Les enfants ayant été apparemment tués en 1947, le meurtrier a disposé de plus de temps qu’il en faut pour quitter la région.
Cette affaire préoccupera la police pendant des années. La veste en fourrure fait penser à une meurtrière, mais même les enquêteurs les plus déterminés ne tirent aucune information utile des suspectes interrogées. Un sergent de police, qui rouvre le dossier quarante ans plus tard, découvre que les restes des enfants sont exposés au Musée de la police de Vancouver. Il les fait alors incinérer, et les cendres sont dispersées au large de la pointe Kitsilano, en présence de l’aumônier de police.
Ce meurtre est évoqué à plusieurs reprises dans Stanley Park, le roman à succès de Tim Taylor publié en 2001.