Cet article provient de notre série « Toronto Feature ». Les articles provenant des séries précédentes ne sont pas mis à jour.
Ce contenu fait partie d'une série créée en collaboration avec les services au musée de la Ville de Toronto et Heritage Toronto. Nous remercions le ministère du Tourisme, de la Culture et du Sport de l'Ontario et le ministère du Patrimoine canadien pour leur financement.
« Les balbutiements du train de banlieue à Toronto »
En 1889, un groupe d’hommes d’affaires torontois, enthousiasmés par la croissance rapide de la ville et de sa banlieue vers la fin des années 1880, proposent de relier les régions périphériques au centre-ville par la construction d’un chemin de fer à vapeur ceignant toute la ville.
Le Toronto Belt Line Railway entre en fonction en 1892 avec deux boucles se rejoignant à la gare Union. On y trouve aussi les gares Forest Hill, à l’ouest de la rue Bathurst, et Fairbanks, sur la rue Dufferin et d’autres stations sur l’avenue Eglinton, la rue Yonge et au sud de l’avenue Moore. Le prix d’un billet entre deux gares est de 25 cents.
Hélas, une période de dépression économique freine l’expansion résidentielle de la région, sans compter le fait que le tramway de sir William Mackenzie répond déjà bien à la demande de transport. Le Toronto Belt Line ferme donc en 1894. Une portion des rails est réutilisée par le réseau des trains de marchandises, mais il faudra attendre à 1967 avant qu’un autre réseau ferroviaire de banlieue étendu ne voie le jour, le GO Transit, établi par le gouvernement provincial. Même si les rails du Belt Line ont depuis été retirés, la plateforme qui demeure est aujourd’hui devenue l’un des sentiers récréatifs les plus fréquentés de Toronto. De cette période de balbutiements du train de banlieue à Toronto, il ne reste qu’un pilier de pont en pierre, sis du côté est de la rue Yonge.