Bois, taxes sur le
D'abord imposés sur le bois au XVIIIe siècle pour générer des revenus, les droits de l'Angleterre sur le bois importé font partie intégrante du COMMERCE DU BOIS de l'Amérique du Nord britannique au XIXe siècle. Les droits augmentent entre 1803 et 1811 afin de renflouer les finances épuisées et en réponse au blocus continental de Napoléon, et l'Angleterre établit un marché protégé pour les producteurs coloniaux. Après la défaite de Napoléon en 1815, des partis intéressés au bois de la Baltique et le lobby croissant en faveur du libre-échange s'attaquent à la préférence coloniale. En 1820 et 1821, des commissions diminuent les écarts étranger-colonie, mais sans enlever l'avantage après fret accordé au bois colonial. Durant les années 1830, l'incertitude économique augmente l'instabilité du commerce colonial. Après le passage de l'Angleterre au libre-échange en 1842, la préférence pour le bois colonial diminue de moitié en deux ans. Après 1850, les importations de bois de l'Amérique du Nord britannique perdent du terrain au profit des envois de la Baltique mais, en dépit des sombres appréhensions des partis intéressés au bois colonial, ces changements n'éliminent pas le marché transatlantique. Dès 1860, le bois des pays étrangers et des colonies bénéficient des mêmes taux réduits. En 1866, l'Angleterre abolit les taxes sur les importations. La préférence a peut-être été essentielle à l'établissement du marché nord-américain, mais le fait de l'avoir maintenue à un niveau aussi élevé dans les années 1830 a probablement contribué à gonfler le prix du bois en Angleterre.