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Boxe

 Au Canada, les premiers combats sont disputés à poings nus. Les gants font leur apparition vers le début du siècle dans le but de protéger les poings des boxeurs beaucoup plus que l'adversaire. Avant le début du XXe siècle, les combats de 40 rounds sont pratique courante.
Langford, Sam
Sam Langford, qui est né à Weymouth, en Nouvelle-Écosse, a souvent été classé au nombre des meilleurs poids lourds de tous les temps.
Dixon, George
George Dixon est considéré comme le plus grand boxeur de poids coq de tous les temps. Il gagne ce titre à Londres en 1890 et le championnat des poids plume l'année suivante.
Lewis, Lennox
Lennox Lewis, médaillé d'or aux Jeux olympiques de 1992, puis champion du monde pour une courte période (photo de F. Scott Grant/Canadian Sport Images).
Schneider, Bert
Le boxeur Bert Schneider. Aux Jeux Olympiques d'Anvers de 1920, Bert Schneider remporte la première médaille d'or canadienne en boxe, ses coéquipiers remportant deux médailles d'argent et deux médailles de bronze. Sa victoire à Anvers demeure à ce jour la meilleure performance canadienne en boxe aux Jeux Olympiques (avec la permission du Panthéon des sports canadiens, www.cshof.ca).
Chuvalo, George
Chuvalo reçoit un coup de Mohammed Ali au cours d'un match dans la catégorie poids lourd qui a lieu en 1966, à Toronto (Canapress).
Burns, Tommy
Burns est le seul Canadien à avoir remporté le championnat du monde catégorie poids lourd (avec la permission des Bibliothèque et Archives Canada/C-14092).

Boxe

La boxe est un combat opposant deux adversaires portant des gants rembourrés. Le combat se termine lorsqu'un des adversaires ne peut plus continuer ou une décision du juge détermine le gagnant à la suite d'un nombre fixé de rounds. Les coups, portés uniquement avec les poings, doivent être dirigés au-dessus de la ceinture seulement. Les Grecs sont les premiers à introduire la boxe aux Jeux olympiques il y a environ 686 av. J.-C.

Au Canada, les premiers combats sont disputés à poings nus. Les gants font leur apparition vers le début du siècle dans le but de protéger les poings des boxeurs beaucoup plus que l'adversaire. Avant le début du XXe siècle, les combats de 40 rounds sont pratique courante. Il semble que ces combats se déroulaient conformément aux règles du marquis de Queensbury. Cependant, beaucoup pensent que la référence faite au « marquis » n'avait d'autre but que de donner une note de respectabilité au sport.

Au début, la boxe canadienne est régie par chaque province bien qu'un bon nombre l'interdisent. On a fréquemment prétendu que la police intervenait seulement lorsque les combats ne se déroulaient pas selon les prévisions des promoteurs. Particulièrement dans les villes de garrison comme Halifax, les militaires pouvaient présenter des combats mais, sauf en de rares exceptions comme au Gentlemen's Sparring Club d'Ottawa dans les années 1880, les combats organisés étaient considérés comme étant hors la loi. Dans les années 1890, la boxe canadienne commence à redorer son blason.

De nos jours, bien que controversée à cause de sa violence, la boxe attire des foules nombreuses dans beaucoup de villes canadiennes. La plupart des boxeurs viennent des quartiers défavorisés des grandes villes comme Vancouver, Toronto et Montréal ou sont originaires de régions plus pauvres comme les Maritimes.

Sam Langford, né à Weymouth, en Nouvelle-Écosse, est souvent classé parmi les meilleurs poids lourds de tous les temps. Dans la catégorie des poids légers, il défait l'illustre boxeur américain Joe Gans. Malgré ses 71 kg, il boxe 15 rounds contre Jack Johnson (84 kg), mais ne remporte pas le titre. George Dixon, de Halifax, est considéré comme le meilleur poids coq de tous les temps. Il remporte le titre de cette catégorie à Londres en 1890 et gagne le championnat poids plume l'année suivante. Tommy Burns, de Hanover, en Ontario, et Jimmy McLarnin, de Vancouver, ont aussi été champions du monde.

Le poids lourd George Chuvalo, de Toronto, n'a jamais été champion du monde, mais il détient les titres du Canada et du Commonwealth. Au cours de sa carrière, il a affronté la plupart des plus grands poids lourds et n'a jamais été mis hors combat. Yvon Durelle, « le pêcheur boxeur » de Baie-Sainte-Anne, au Nouveau-Brunswick, affronte à deux reprises Archie Moore aux championnats du monde des poids mi-lourds. Durelle envoie Moore au tapis quatre fois dans le premier combat mais perd après 11 rounds.

L'Association canadienne de boxe amateur régit 10 associations provinciales et une de chaque territoire. Même si la plupart des excellents boxeurs amateurs se tournent vers la boxe professionnelle, beaucoup conservent leur statut d'amateurs afin de participer aux Jeux olympiques ou aux championnats du monde de boxe amateur.

Bert Schneider (1920), Lefty Gwynne (1932) et Lennox Lewis (1988) ont mérité des médailles d'or olympiques. En 1981, Shawn O'Sullivan, de Toronto, est le premier Canadien à remporter le championnat du monde de boxe amateur. Il remporte aussi la Coupe du monde dans la catégorie des mi-moyens. O'Sullivan et Willie De Wit, de Grande Prairie, en Alberta, décrochent l'argent aux Jeux olympiques de Los Angeles en 1984 pour ensuite devenir professionnels. Aux Jeux d'Atlanta (1996), David Defiagbon remporte l'argent dans la catégorie des poids lourds.

En 1987, Michael Olajide junior perd un combat et en même temps le championnat de la World Boxing Association. Mathew Hilton, de Montréal, remporte le championnat des poids mi-lourds de l'International Boxing Association en octobre 1987 et devient le premier champion du monde canadien depuis Jackie Callura, de Hamilton, qui a remporté le titre en 1943. En 1987, Donny Lalonde devient le champion du World Boxing Council dans la catégorie des mi-lourds. Scott Olson, d'Edmonton, remporte le championnat poids mouche de l'International Boxing Association en 1997. Lennox Lewis, qui retourne dans son Angleterre natale après les jeux olympiques de 1988 remporte le championnat mondial des poids lourds en 1999. Au Canada, la Fédération canadienne de boxe professionnelle régit les combats de championnat, tandis que des commissions locales régissent les autres combats professionnels.

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