Formé en 1946 et constitué en corporation en 1949, le Conseil canadien de la musique agit à titre d'organisme-parapluie au sein de la profession musicale, représentant des organismes d'envergure nationale, des départements de musique universitaires et des personnes choisies. En 1959, le conseil crée le Centre de musique canadienne, qui est encore actif aujourd'hui.
Contributions notoires et activités
Le Conseil canadien de la musique est présidé par Sir Ernest MacMillan de 1947 à 1966, puis par Arnold Arnold Walter, Jean Jean Papineau-Couture, John P.L. Roberts, Françoys Bernier et d'autres durant de plus courtes périodes.
Au début, ses efforts portent sur l'échange d'informations parmi les membres, l'identification des besoins de la profession et les pressions politiques pour la création de ce qui va devenir le Conseil des Arts du Canada. C'est aussi un porte-parole canadien sur la scène mondiale une fois qu'il devient le membre canadien du Conseil international de la musique en 1952.
On trouve une revue de plusieurs domaines de l'activité musicale dans ses publications, entre autres dans Music in Canada, dirigée par le président en 1955; dans sa mise à jour, Aspects de la musique au Canada - Aspects of Music in Canada, par Arnold Walter, en 1969 et en 1970; dans la revue trimestrielle Canadian Music Journal, de 1956 à 1962, suivie des Cahiers canadiens de musique - The Canada Music Book, de 1970 à 1976, et dans Musicanada, de 1976 à 1989.
Sous l'impulsion de la Ligue canadienne des compositeurs, le Conseil crée en 1959 le Centre de musique canadienne. En 1965, il tient la première de nombreuses conférences annuelles sur des sujets d'intérêt général (concours, musique folklorique, diffusion de la musique, etc.). En 1971, il crée une médaille pour services remarquables rendus à la musique canadienne et en 1976, il établit un secrétariat à Ottawa.
En 1990, accablé par un déficit croissant et conscient que ses membres n'ont plus besoin d'un « parapluie » pour traiter avec les gouvernements et les organismes subventionnaires, le Conseil interrompt ses activités. La Bibliothèque nationale du Canada conserve ses archives.