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Eckhardt-Gramatté, S.C.

Les Gramatté passèrent en Espagne et vécurent (1924-26) à Barcelone, où le violoncelliste Pablo Casals devint le nouveau mentor de Sonia.

Eckhardt-Gramatté, S.C.

 S.C. (Sophie-Carmen, « Sonia ») Eckhardt-Gramatté (née Fridman, m. Gramatté, m. Eckhardt). Compositrice, pianiste, violoniste, professeure (Moscou, 6 janvier 1899, naturalisée canadienne 1958 - Stuttgart, 2 décembre 1974). D.Mus. h.c. (Brandon) 1970. Sa mère, Catherina de Kochevskaya, élève d'Anton et de Nicolas Rubinstein et professeure de musique dans la famille de Tolstoï, avait épousé Nicolas de Fridman dont elle se sépara avant la naissance de Sophie-Carmen. Bien que la question de la paternité pose problème et que Fridman ne fût certainement pas son père, Sophie-Carmen porta son nom et, jusqu'en 1920, fit carrière sous le nom de Sonia Fridman. Sa mère l'envoya en Angleterre où elle vécut quatre ans à Whiteway (dans les Costwold Hills, Gloucester), chez des parents adoptifs appartenant à une colonie d'expatriés tolstoïens. En 1904, sa mère la rejoignit et toutes deux gagnèrent Paris où Sophie-Carmen commença sa formation musicale. Grâce à sa mère (1906-08), elle fit de rapides progrès au piano. Ses Alphabet Pieces et Character Pieces (titre donné à 14 oeuvres de jeunesse par Lorne Watson, éditeur de Pieces From My Childhood, Waterloo 1980) furent composées à Paris (1905-09). Bien qu'elle n'eût pas reçu de formation régulière de violoniste, elle fut acceptée en septembre 1908 comme étudiante au conservatoire, où elle eut pour professeur de violon Alfred Brun, puis Guillaume Rémy. Elle y étudia également le piano avec Mme S. Chenée. À 11 ans, en soliste, elle donna des concerts à Paris, Genève et Berlin, passant du piano au violon pendant la même soirée. À Genève, son programme comportait une Partita de Bach pour violon seul, la partie de violon de la Sonate en la (« Kreutzer ») de Beethoven et la Fantaisie-Impromptu pour piano de Chopin. En 1911, elle interpréta ses propres improvisations à Paris et donna un récital à Berlin où elle joua une Étude de Chopin, la chaconne de la Partita no 2 pour violon seul de Bach, et le Concerto en fa dièse mineur pour violon de Heinrich Wilhelm Ernst. Son Étude de Concert virtuose fut publiée à Paris en 1910 et suivie en 1912 par sa pièce de genre Marcelle et par son trio Ein Wenig Musik. Elle quitta le conservatoire en 1913. Installée à Berlin avec sa mère et sa soeur au début de l'année 1914, elle dut jouer quelque temps dans des cafés pour assurer leur subsistance. Mais grâce à la belle-fille du violoniste Joseph Joachim, qui lui offrit l'un des violons de ce dernier, le banquier Franz von Mendelssohn (petit-fils d'un cousin de Félix) lui octroya une bourse qui lui permit d'étudier avec Bronislav Huberman. Durant ses six premières années à Berlin, elle figura dans de nombreux récitals et concerts privés. En 1915, elle joua la Sonate en fa mineur (piano), op. 57, et la partie de violon de la sonate à « Kreutzer » de Beethoven. Mais elle entra bientôt en conflit avec ses mécènes, qui voulaient qu'elle continue à interpréter des oeuvres alors qu'elle désirait se consacrer à la composition. Vers 1920, elle composa des oeuvres importantes (par exemple, le ballet-pantomime Ziganka). Ayant épousé le 31 décembre 1920 le peintre expressionniste allemand Walter Gramatté, elle porta d'abord le nom professionnel de Sonia Fridman-Gramatté (1922-29), puis celui de Gramatté (1929-36).

Les Gramatté passèrent en Espagne et vécurent (1924-26) à Barcelone, où le violoncelliste Pablo Casals devint le nouveau mentor de Sonia. Là, elle composa plusieurs oeuvres, dont le Concerto pour violon seul, se produisit fréquemment et se rendit aussi en Allemagne (1925) pour une série de concerts avec le pianiste Edwin Fischer. Figuraient au programme le Concerto en do mineur pour deux claviers et orchestre de Bach et la Sonate pour violon et piano K. 526 de Mozart, ainsi que son propre concerto pour violon seul. Elle revint vivre à Berlin en 1926, mais retourna en Espagne l'année suivante pour présenter neuf concerts. Le grand chef d'orchestre Leopold Stokowski, qui avait eu vent de ses talents diversifiés et de sa virtuosité, l'engagea pour des concerts avec l'Orchestre de Philadelphie, mais ces concerts furent reportés, son mari étant tombé gravement malade. Gramatté mourut de tuberculose en 1929, et ce ne fut que plus tard dans l'année que la jeune veuve put donner suite à ses engagements américains. Au cours de la saison 1929-30, elle exécuta ses propres oeuvres pour piano (Konzertstück) ou pour violon et orchestre, avec l'Orchestre de Philadelphie sous la direction de Stokowski et l'OS de Chicago sous la direction de Frederick Stock. On put lire dans le Public Ledger de Philadelphie : « immense talent dans les trois disciplines... elle possède indubitablement des dons de soliste sur ces deux instruments... ». Le Chicago Evening Post trouva à la jeune compositrice-interprète « une personnalité intéressante, sérieuse et directe qui ne se donne pas de grands airs comme certains virtuoses... ». En 1930, elle décida d'abandonner sa carrière d'interprète pour se consacrer à la composition. Stokowski lui recommanda d'étudier avec Max Trapp à la Preussische Akademie à Berlin, mais ce n'est qu'en 1936 qu'elle suivit son conseil. En 1934, elle épousa l'Autrichien Ferdinand Eckhardt (Vienna, 28 avril 1902 - Winnipeg 27 dec. 1995), un historien de l'art établi à Berlin qui s'était intéressé aux dessins de son défunt mari. En 1939, le couple se fixa à Vienne. La musicienne adopta alors le nom sous lequel elle signerait dorénavant ses oeuvres : S.C. Eckhardt-Gramatté. En 1945, elle fit partie d'un petit groupe qui remit sur pied la section autrichienne de la SIMC. Elle reçut plusieurs grands prix de composition en 1948, 1949 et 1950, et le premier prix du Concours international de compositrices (GEDOK, Mannheim) en 1961.

En 1952, on joua son Concerto no 2 pour violon au Festival de Salzbourg de la SIMC. Son mari ayant été nommé dir. de la Winnipeg Art Gallery, le couple s'installa à Winnipeg le 24 octobre 1953. Pour cette musicienne active et ambitieuse, quitter Vienne annonçait de nouveaux défis à relever. C'est à la radio de la SRC qu'elle donna son premier récital canadien, le 14 mars 1955, dans le cadre de la série « Artistes de renom ». Les musiciens de Winnipeg fréquentèrent régulièrement sa maison de la rue Harrow lors de soirées de Hausmusik (concerts intimes). Elle commença également à enseigner un peu. Kenneth Winters lui trouva une personnalité frappante : « Elle est petite mais robuste, avec des mains de virtuose - grandes et pratiques -, des cheveux noirs coupés court, des yeux noirs pétillants et une voix qui évoque le timbre d'un saxophone alto audacieux où quelques notes flûtées expriment l'excitation, et des sons d'alto, le pathétique. Elle est amicale, primesautière, toujours en mouvement, vive d'esprit et de tempérament et cependant réfléchie. Elle adore la conversation et la bonne chère et défend inlassablement, et même avec quelque impatience, sa propre musique et ses idées sur la musique » (Winnipeg Free Press, 17 février 1962).

En 1959, elle reçut la commande d'un Duo Concertante pour violoncelle et piano devant être exécuté à Saskatoon pour le jubilé de la Saskatchewan. L'oeuvre fut créée par deux fervents adeptes manitobains de la compositrice, Peggie Sampson et Lorne Watson. Au fil des commandes naquirent des compositions comme la Symphonie-Concerto pour piano et orchestre et la Symphonie no 2« Manitoba », en l'honneur des centenaires du Canada et du Manitoba. Le Trio avec piano fut commandé en 1967 et créé par le Hidy Trio, dont la fondatrice, Marta Hidy, commanda ensuite (et créa en 1970) la Suite no 4« Pacific » pour violon seul. En 1970, le gouvernement autrichien décerna le titre de « professor » à Eckhardt-Gramatté.

La musicienne ne cessa pratiquement jamais de composer, depuis les Alphabet Pieces de ses six ans jusqu'au Concerto pour trompette, inachevé à sa mort. Ses oeuvres d'enfance reflètent le charme d'un salon parisien, avec un penchant marqué pour la virtuosité et la polyphonie à la façon de Bach. Elle se produisit beaucoup tout au long des années 1920 et il n'est pas étonnant qu'elle ait alors produit un répertoire de violoniste (un concerto solo, trois suites solo, neuf caprices originaux et quatre transcriptions d'oeuvres de Paganini) et de pianiste virtuoses (le Concerto no 1 et quatre sonates). Le ralentissement des années 1930 est dû, d'une part, au choc causé par la mort de Gramatté et, d'autre part, à sa décision d'écrire davantage pour l'orchestre. C'est toutefois à la fin de cette décennie qu'elle développa un style contrapuntique très personnel et qu'elle composa le Quatuor à cordes no 1 et la Symphonie en do. Dans cette dernière, le second thème du mouvement initial évoque Mahler; d'autres thèmes et une certaine couleur instrumentale témoignent aussi de l'influence conservatrice de Trapp. Destinée à de petits groupes de musique de chambre, sa musique des années 1940 est de tendance néoclassique. La Ruck-Ruck Sonata (clarinette et piano) et le Triple Concerto (clarinette, trompette et basson avec orchestre de chambre) se caractérisent par une démarche claire, un traitement inventif du rythme et du contrepoint, et une gaieté bitonale souvent proche du jazz. Quant à la Sonate no 5 pour piano (1950), elle constitue la première incursion d'Eckhardt-Gramatté dans l'univers de la musique sérielle. On note dans le Concerto pour orchestre (1955) la présence de techniques rythmiques propres à Messiaen et Blacher.

Enfant, Eckhardt-Gramatté avait appris à aimer les oeuvres de Bach pour violon seul. Plus tard, elle devait rendre hommage au maître : la conclusion de son concerto est une adaptation de l'un de ses morceaux de rappel favoris, le prélude de la Partita en mi. Ce concerto et les autres oeuvres de sa période adulte se caractérisent par des intervalles dont la structure rappelle fréquemment Bartók; on note une prédilection pour l'intervalle de quarte, qu'annonçait déjà le mouvement lent, essentiellement basé sur cet intervalle, de la Sonate no 2 pour piano.

Malgré une sévère formation classique d'interprète, les compositions d'Eckhardt-Gramatté devaient beaucoup à son intuition musicale. Sa mère puis le Conservatoire lui donnèrent les bases théoriques, mais jusqu'à 37 ans environ, elle dut s'en remettre à elle-même pour l'écriture musicale. Suivirent trois années d'études intensives avec Max Trapp, dont certes elle reconnut l'importante contribution au développement de ses talents pour le contrepoint et l'orchestration; mais il ne fait guère de doute que son originalité et son style volontaire naquirent des recherches personnelles que cette interprète virtuose mena dans le domaine de la création. En outre, elle relevait un défi : devenir une femme compositrice, dans un milieu européen très structuré, au riche passé, et où la compétition était féroce, puis au Canada - dans des conditions fort différentes. Il en résulta une musique au caractère marqué voire obstiné, où les nombreuses idées, l'impulsivité et les difficultés techniques laissent peu de place à la sérénité et au bon ordre classique.

Bien qu'ayant éprouvé durant toute sa carrière un grand intérêt pour l'enseignement, Eckhardt-Gramatté n'occupa jamais de poste officiel de professeure. Cette interprète dont l'approche du piano et du violon était si personnelle élabora une « méthode » pour chacun de ces instruments. Sa « technique de piano E-gré » repose sur un principe de base : l'utilisation des mouvements naturels, rotatoires et circulaires, de tous les membres - elle qualifiait sa « méthode » de « technique naturelle du piano ». Dans sa forme la plus pure, elle se situe exactement à l'opposé de la technique « des doigts ». À partir de 1959 et pendant quelques années, elle travailla avec Lorne Watson à un livre (inédit en 1990) sur la « technique E-gré ». L'évolution de cette technique doit beaucoup à une élève remarquable, Diedre Irons, qui étudia avec elle de 1957 à 1965. En Europe, Eckhardt-Gramatté eut pour élèves les pianistes Erna Heiller et Luise Fischer-Thielemann.

Au Canada, l'une des premières adeptes d'Eckhardt-Gramatté fut la violoncelliste (plus tard gambiste) Peggie Sampson. Intriguée par cette nouvelle approche du violon, elle travailla avec elle et adapta au violoncelle les principes du coup d'archet et de la position de la main. Une autre élève d'importance fut la violoniste et professeure Gwen Thompson. En novembre 1974, pour saluer les remarquables réalisations d'Eckhardt-Gramatté, la SRC diffusa un documentaire radiophonique de deux heures préparé par Lorne Watson et réalisé par Walter Unger. Quelque temps après, Eckhardt-Gramatté entreprit un voyage en Europe. Au cours d'une visite à Stuttgart, elle fit une chute dans un autobus. Transportée à l'hôpital, elle mourut au cours de l'intervention chirurgicale. Elle repose aux côtés de Walter Gramatté et de sa mère, dans le cimetière du village de Wilhelmshagen, à Berlin.

Les deux dernières années, elle avait caressé un rêve, celui d'un concours qui encouragerait les jeunes artistes à jouer les oeuvres des compositeurs contemporains. En 1975, son rêve se réalisa, et le premier Concours national de musique Eckhardt-Gramatté se déroula en 1976. L'année précédente, on lui avait décerné, à titre posthume, le Diplôme d'honneur de la CCA.

En 1980, Ferdinand Eckhardt réalisa un catalogue des compositions de sa femme et le fit publier dans le premier des 23 volumes de S.C. Eckhardt-Gramatté : Selected Works (Winnipeg 1980-84). Il s'agit d'une édition limitée où sont reproduits les manuscrits de presque toutes les oeuvres de la compositrice. Eckhardt a également publié une étude biographique en 1985, Music From Within, qui fourmille de détails sur la vie extraordinaire de sa femme. En 1981, à Winnipeg, il créa l'Eckhardt-Gramatté Foundation, à l'intention des interprètes des oeuvres de son épouse. RCI a consacré un coffret de sa collection Anthologie de la musique canadienne à Eckhardt-Gramatté (5-ACM 21), paru en 1985; on y trouve des rééditions de certaines de ses propres interprétations. Eckhardt-Gramatté était membre de la LCComp. Elle conserve son statut de compositrice agréée du Centre de musique canadienne.

COMPOSITIONS (Sélection)

Orchestre

Skelettenspiel E. 39 et L'Île E. 40 : 1925; mss.

Weihebild E. 91 et Tanzbild E. 92 : 1924-35; mss.

Passacaglia and Fugue E. 102 : 1937 (Berlin 1937); ms; (version pour deux p, E. 101) Canzona CT-89004 (C. Duncan).

Symphonie en do E. 104 : 1940 (Breslau 1942); ms.

Capriccio Concertante E. 106 : 1941 (Vienne 1942); ms; CBC SMCD-5089 (Orchestre symphonique de Winnipeg).

Concertino E. 119 : 1947 (Vienne 1948); orch cdes; ms.

Concerto pour orchestre E. 137 : 1955 (Wpg 1961); ms.

Symphonie no 2« Manitoba » E. 158 : 1970 (Wpg 1970); ms.

Une suite de ballet, Ziganka (1920, ms).

Soliste(s) et orchestre

Concerto no 1 E. 60 : 1926, réorchestré 1931 (Berlin 1932); p, orch; ms; (1932) 4-Tri-Art WRC1-1596-1599 (Eckhardt-Gramatté p, Berlin Symphonics, Kunwald c orch).

Grave funèbre E. 86 : 1931; vn, orch chamb; ms.

Concerto no 2 E. 117 : 1947 (Vienne 1948); p, orch; ms.

Markantes Stück E. 121 : 1948 (Vienne 1952); 2 p, orch; ms; (1952) 4-Tri-Art WRC 1-1596-1599 (Eckhardt-Gramatté et Weber p, OS de Vienne, Schüchter c orch).

Triple Concerto E. 123 : 1949 (Vienne 1949); tpt, cl, bn, orch; UE 1952; CBC SM-272 et 5-ACM 27 (OCNA).

Concerto E. 124 : 1950; bn, orch; ms.

Concerto E. 127 : 1951 (Vienne 1954); vn, instr à vent concertants, orch; ms.

Molto Sostenuto E. 131 : 1938-52; orch cdes; ms; Centredisques CMC-2287 (Orchestre symphonique de Vancouver).

Four Christmas Songs E. 133-136 (F. Eckhardt) : 1953; SSATBB, instr à vent, cuivres, p, orch; ms.

Symphonie-Concerto E. 154 : 1967 (Tor 1968); p, orch; ms; CBC SM-107, RCI 328, RCA LSC-3175 et 5-ACM 21 (Kuerti).

Symphonie-Concerto E. 162 : 1974; tpt, orch chamb; ms.

Aussi un Konzertstück pour vc et orch chamb E. 163 (1928, rév 1974, ms) et des arr pour vn et orch de trois Caprices de Paganini E. 76-78 (1927?-28).

Musique de chambre

Ein Wenig Musik E. 27 : 1910; trio avec p; Vieu et Vieu 1912.

Suites nos 1 et 2 E. 41, 43 : 1923; vn seul; Simrock 1924.

Suite no 3« Mallorca » E. 50 : 1924; vn seul; Eschig 1929; (2e et 3e mvts, 1943) 4-Tri-Art WRC1-1596-1599 (Eckhardt-Gramatté).

Berceuse E. 55 : 1925; fl, p; ms; (1943) 4-Tri-Art WRC1-1596-1599 (? fl, Eckhardt-Gramatté p).

Concerto E. 57 : 1925; vn seul; ms; (1934) Odeon O-6973-6 (78t.), Masters of the Bow MB-1031 et 5-ACM 21 (Eckhardt-Gramatté).

Lagrima E. 61 : 1926; al (vc), p; ms.

February Suite E. 88 : 1934; vn, p; ms; Eckhardt-Gramatté Foundation EGF-200-D-CD (J. Glatzer vn, D. Keahey p).

Presto I« In the Old Style » E. 89 (basé sur le 4e mvt « Presto » de la Suite no 1 pour vn seul E. 41) : 1934 (rév 1951 en Presto II E. 129); fl, p; ms; (E. 89, 1943) 4-Tri-Art WRC1-1596-1599 (? fl, Eckhardt-Gramatté p), (E. 129, 1951) 5-ACM 21 (Franz Opalnesky fl, Eckhardt-Gramatté p).

Ten Caprices E. 47-49, 63-64, 67, 69-70, 81, 90 : 1924-34; vn seul; Simrock 1925 (E. 47-49) ; (paru 1984) Masters of the Bow MBS-2018 (F. Chaplin), (E. 47, 1943; E. 63-64, 1932; E. 69, 81 et 90, 1974) 4-Tri-Art WRC1-1596-1599 (Eckhardt-Gramatté).

2 Quatuors à cordes E. 103, 107 : 1938, 1943; ms.

2 Duos E. 108, 110 : 1944; 2 vn; Österreichischer Bundesverlag 1949 (E. 110); (E. 108, 1946) 4-Tri-Art WRC1-1596-1599 (Eckhardt-Gramatté et C. Johannis vn).

Quatuor à vent E. 112 : 1946; fl, cl, cor de basset, cl b; ms.

Nicholas Trio E. 116 et Triotino E. 114 : 1947; trio cdes; ms.

Ruck-Ruck Sonata E. 113 : 1947 (rév 1962); cl, p; ms; (1947) 4-Tri-Art WRC1-1596-1599 (F. Wildgans cl, Eckhardt-Gramatté p).

Duo Concertante E. 138 : 1956; fl, vn; ms; (1957) Tri-Art WRC1-1599 (Eckhardt-Gramatté vn, Keetbaas fl).

Duo Concertante E. 146 : 1959; vc, p; ms; RCI 224, RCA CCS-1018 et 5-ACM 21 (Sampson).

Quintette à vent E. 148 : 1963; ms; 5-ACM 21 (Quin à vent de Tor).

Quatuor à cordes no 3 E. 149 : 1962-64; Ber 1982; 5-ACM 27 (Quat à cdes Purcell).

Nonet E. 151 : 1966; quat cdes, quin vent; ms.

Trio avec piano E. 152 : 1967; ms; 5-ACM 21 (Hidy).

Suite no 4« Pacific » E. 157 : 1968; vn; ms.

Concertino E. 159 : 1971; v da gamba, clavn ou vc, p; ms; Jubal 5006 (D. Bishop vc, D. Keahey p).

Fanfare E. 160 : 1971; 8 cuivres; ms; (1981) 2-Music Gallery Editions MGE-34 (Composers' Brass Group).

Aussi duos pour al et vc E. 109 (1944) et pour 2 vc E. 111 (1944), mss; 2 trios à vent (1947, 1967), mss.

Piano

Pieces From my Childhood E. 1-14, 16-26, 28, 93, 95 (28 Alphabet Pieces et Character Pieces) : 1905-11; Mercier 1910 (« Étude de Concert » E. 28), Vieu 1912 (« Y » E. 13 et « Marcelle » E. 17), Wat 1980-81 (L. Watson dir.); (1979, 1986) Eckhardt-Gramatté Foundation cassette non numérotée (div jeunes pianistes), (« Nocturne » E. 93, « Boîte à surprise » E. 16) World WRC1-5471 (I. Baerg).

Danse de Nègre E. 42 : 1923; Simrock 1924; (paru 1990) Eckhardt-Gramatté Foundation EGF-100-D -CD (K. Redekopp-Edwards).

Sonate no 1 E. 45 : 1923; Simrock 1924; (paru 1990) Eckhardt-Gramatté Foundation EGF-100-D-CD (K. Redekopp-Edwards).

Sonates nos 2, 3, 4 et 5 E. 46, 52, 68, 126 : 1924 (rév 1952), 1924, 1928, 1950); mss (no 1 incomplète, 1969, 1957; nos 3, 5, 1936) 4-Tri-Art WRC1-1596-1599 (Eckhardt-Gramatté), (no 5) Eckhardt-Gramatté Foundation EGF-100-D-CD (K. Redekopp-Edwards).

Caprices nos 2-5 E. 96, 87, 97, 98 : 1932-37; mss; (1943) 4-Tri-Art WRC1-1596-1599 (Eckhardt-Gramatté).

Introduction and Variations on a Theme From my Childhood E. 94 : 1936; Wat 1990; World WRC1-5471 (I. Baerg).

Sonate no 6 (Drei Klavierstücke) E. 130 : 1928-51; ms; RCI 224, RCA CCS-1018 et 5-ACM 21 (Irons), (1951) 4-Tri-Art WRC1-1596-1599 (Eckhardt-Gramatté).

Aussi Kosak E. 51 (1924), Cirque de village E. 53-54 (1925), Trepak E. 62 (1926), Arabesque E. 73 (1928) et Tune for a Child E. 161 (1972) : toutes mss. Arr d'oeuvres de Chopin et Paganini.