Comme l'a souligné John Beckwith, la psalmodie enseignée par les maîtres de chant choral avait sa place « non seulement à l'intérieur du culte, mais souvent aussi dans les rencontres sociales comme moyen d'édification et de réjouissance, il permet de plus d'apprendre aisément à lire la notation musicale » (PMC, vol. V, Introduction, p. xxx). Cette constatation est confirmée pour une période ultérieure par Elaine Keillor. Celle-ci, rappelant qu'une école de chant choral pour homme était dirigée par H.G. Tiepke à Ottawa en 1872, affirme que, si la majorité du répertoire, sinon sa totalité, se composait de cantiques et à l'occasion d'un motet, l'école de chant choral « était avant tout une activité sociale plutôt que religieuse » (Musical Canada, p. 116).
Voir aussi La Musique dans les lettres canadiennes 2.