John Galt, romancier et promoteur de la colonie (né le 2 mai 1779 à Irvine, en Écosse ; décédé le 11 mai 1839 à Greenock, en Écosse). John Galt a été surintendant (1826-1829) de la Canada Company, une compagnie de colonisation créée pour coloniser une partie du Haut-Canada (Ontario). Pendant cette période, il a fondé la ville de Guelph (1827). La ville de Galt (qui fait maintenant partie de Cambridge) porte son nom.
Galt, John
Alors qu’il lutte pour survivre comme homme de lettres, John Galt en vient à s’occuper d’affaires canadiennes, d’abord comme agent des personnes réclamant d’être indemnisées des pertes subies pendant la guerre de 1812 et, par la suite, en 1824, comme secrétaire du conseil d’administration de la Canada Company.
John Galt se rend à plusieurs reprises au Haut-Canada. Il y est le surintendant de la Canada Company de 1826 à 1829 et fonde la ville de Guelph en 1827. La ville de Galt (aujourd’hui Cambridge) lui doit son nom. Dans le cadre de ses fonctions, il se retrouve continuellement en conflit avec les directeurs et est finalement rappelé en Angleterre, où il vit ses dernières années dans la maladie.
Les romans les plus connus de John Galt traitent surtout de la vie en Écosse, et ses écrits, à l’exception de son Autobiography (1833) et de Literary Life (1834), révèlent le peu d’influence de son implication au Canada. Deux de ses romans incarnent sa conception des émigrants les plus susceptibles de réussir aux États-Unis (Lawrie Todd, 1830) et au Canada (Bogle Corbet, 1831).
Le saviez-vous ?
L’un des fils de John Galt, Alexander Tilloch Galt, est devenu une figure de proue de la Confédération. (Voir Pères de la Confédération.)