Article

Gardiner, James Garfield

James Garfield Gardiner, surnommé « Jimmy », enseignant, cultivateur, homme politique et premier ministre de la Saskatchewan (Hibbert Township, Ont., 30 nov. 1883 -- Lemberg, Sask., 2 janv. 1962). D'ascendance écossaise, Gardiner quitte l'Ontario pour les Territoires du Nord-Ouest.

Gardiner, James Garfield

James Garfield Gardiner, surnommé « Jimmy », enseignant, cultivateur, homme politique et premier ministre de la Saskatchewan (Hibbert Township, Ont., 30 nov. 1883 -- Lemberg, Sask., 2 janv. 1962). D'ascendance écossaise, Gardiner quitte l'Ontario pour les Territoires du Nord-Ouest. Témoin de la création de la Saskatchewan en 1905, il y demeure et se fait le champion des intérêts des Prairies. Un roman autobiographique, The Politician: or, The Treason of Democracy, écrit en 1910 quand Gardiner enseignait au Manitoba Teacher's College, est publié à titre posthume en 1975.

C'est en tant que député à l'Assemblée législative (1914-1935), ministre (1922-1926), premier ministre provincial (1926-1929, 1934-1935), et chef de l'opposition (1929-1934) qu'il défend sans relâche les politiques libérales. Il est ministre fédéral de l'Agriculture, de 1935 à 1957 (un record de longévité pour un ministre canadien avec portefeuille), et il a une telle manie de se porter à la défense des intérêts de l'Ouest que ses collègues en sont souvent exaspérés. Il met sur pied l'ADMINISTRATION DU RÉTABLISSEMENT AGRICOLE DES PRAIRIES pour venir en aide aux cultivateurs victimes de la sécheresse dans les Prairies. Il est également ministre des Services nationaux de guerre, de 1940 à 1941. Il se porte candidat, sans succès, à la tête du parti national, en 1948.

Le rôle que Gardiner joue comme porte-parole de l'Ouest est influencé par la pauvreté qu'il a connue dans sa jeunesse et par la formation doctrinaire d'allégeance libérale qu'il a reçue au Manitoba College. Sa confiance dans les efforts individuels et dans un gouvernement restreint, au service des citoyens, n'a jamais fléchi, et il n'a jamais cessé de mettre ses idées au service de la province et de ses habitants, en période de crise économique, comme en période de guerre et de reconstruction. Partisan notoire, il prône la responsabilité ministérielle et croit franchement au bien-fondé du favoritisme.

Le BARRAGE GARDINER, construit sous les Conservateurs fédéraux et la Co-operative Commonwealth Federation, après la défaite de Gardiner aux élections générales de 1958, est nommé en son honneur lors de son inauguration en 1967. En tant que ministre au fédéral, il s'est longtemps battu, sans succès, pour la construction d'un tel barrage sur la rivière Saskatchewan Sud, afin de pourvoir à l'irrigation, aux loisirs et à la production d'électricité.