Cet été-là, une quatrième société, la Vancouver and Nanaimo Coal Co., en vient à s'entendre avec ses employés, mais après que des émeutes eurent éclaté dans toutes les agglomérations minières. Le gouvernement de la Colombie-Britannique envoie 1000 miliciens pour rétablir la paix, mais beaucoup de grévistes passent un deuxième hiver en prison. La suspension de l'indemnité de grève à l'été de 1914 et le début de la Première Guerre mondiale mettent fin au conflit. À ce moment, les mines fonctionnaient presque à la capacité d'avant-grève grâce à l'embauche de nouveaux travailleurs.
Après la guerre, alors que le reste de l'Amérique du Nord connaît une recrudescence spectaculaire des activités syndicales, l'île de Vancouver reste amorphe. La reconnaissance du syndicat ne se réalise qu'en 1938, six semaines après la fermeture permanente de la plus grande mine de l'île.