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Méduse

Les eaux canadiennes abritent environ 110 espèces de méduses. Leur densité est parfois très élevée, par exemple celle de l'Aurelia aurita qui peut obstruer les système de refroidissement des bateaux.
Méduse
Son efficacité \u00e0 capturer d'autres planctons fait de la méduse une partie intégrante de la cha\u00eene alimentaire océanique (illustration de Claire Tremblay).

Nom commun donné à des invertébrés nageant librement qui font partie de l'embranchement des Cnidaires. Les méduses se caractérisent par leur corps en forme d'ombrelle dont les tissus contiennent une substance gélatineuse (mésoglée) et qui contribue à la flottabilité. On en reconnaît trois types : les Méduses véritables (Scyphozoaires), les Hydroméduses (Hydrozoaires) et les méduses coloniales Siphonophores et Chondrophores.

Les eaux canadiennes abritent environ 110 espèces de méduses. Leur densité est parfois très élevée, par exemple celle de l'Aurelia aurita qui peut obstruer les système de refroidissement des bateaux. Leur habileté à capturer divers autres animaux planctoniques en font un chaînon important des réseaux trophiques océaniques. Certaines espèces sont bien connues en rapport avec le danger que peuvent présenter les cellules urticantes (cnidoblastes) qu'elles utilisent pour capturer leur nourriture : la Méduse Chironex fleckeri qui vit au large de la côte du Queensland en Australie peut tuer les nageurs imprudents. Cependant, la piqûre du « guerrier portuguais » (Physalia physalis) n'est probablement jamais fatale. La plupart des méduses canadiennes ne sont pas dangereuses.

Les méduses flottent grâce à la mésoglée de leurs tissus ou à la présence de vessies remplies de gaz (flotteurs). Les Siphonophores et les Chondrophores avec flotteur ont parfois une flottabilité suffisante pour se maintenir à la surface (p. ex. Physalia et Velella). Les méduses du genre Velella ont un flotteur qui leur permet de louvoyer et de rester au large. è les périodes de vent dominant du large, les méduses s'échouent parfois sur la côte ouest de la Colombie-Britannique en nombre tel que les plages en deviennent violettes. Pour nager, les méduses utilisent la propulsion par réaction en actionnant des muscles puissants qui expulsent l'eau de la cavité formée par l'ombrelle.

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