Project Mémoire

Alice Lymburner (source primaire)

Ce témoignage fait partie de l’archive du Projet mémoire

Alice Lymburner était dans la Force aérienne pendant la Seconde Guerre mondiale. Lisez et écoutez le témoignage dAlice Lymburner ci-dessous.  

Le programme de « Meet the Navy » (rencontrez la Marine) affiche un spectacle à l'hippodrome de Londres en 1945. C'est le personnel de la Marine Royale Canadienne qui se représente avec leur morceau « Mutiny on the Bounty » et « Rockettes and WRENS ».
Les quartiers généraux camouflés du Canadian Overseas Postal Depo dans le bâtiment Brylcream de londres, Angleterre en 1945.
Un banquet de l'Aviation Royale Canadienne fêtant leur un an dans le Canadian Overseas Postal Depot. Il a eu lieu à l'hôtel Orchard en 1945 et était organisé par la Division Féminine.
Alice Lymburner née Revell et son amie Eve Schildemeyer travaillant dans la section K du Canadian Overseas Postal Depot Unit alors queDolly Wood se tient devant la section F. Angleterre 1945.
La Reine inspectant la Division Féminie de l'Aviation Royale Canadienne, Canadian Overseas Postal Depot en Angleterre en 1945.

Transcription

Alice Revel. Je travaillais pour l’entreprise T. Eaton Company à Woodstock lorsque j’ai décidé de m’engager dans la Force aérienne. Et on nous a emmenés assez rapidement à la réserve du personnel à Toronto. On m’a envoyée à Macdonald, au Manitoba, à l’école d’artillerie 3B et G. Je suis restée un an où l’on formait des artilleurs pour les avions, puis j’ai soudainement été affecté outre-mer en 1943. Nous étions deux de Macdonald à partir ensemble. C’était un moment exaltant, bien sûr. D’abord, on nous a envoyées à Halifax, puis de Halifax à New York, puis sur le Queen Elizabeth. Nous avons débarqué en Écosse, dans le Firth of Clyde. De là, on nous a envoyés à Bournemouth. Et après une semaine à Bournemouth, nous sommes allés à Londres, et là nous avons rejoint le bureau de poste de la base outre-mer. J’y suis restée jusqu’en 1945. Tout le courrier à destination de l’Europe, ou de l’Angleterre, passait par le bureau de poste de la base. Et, bien sûr, il y avait les bombes volantes et les coupures d’électricité, et des choses comme ça que tout le monde a connues là-bas. Je pense que lors de votre première coupure, vous essayez de vous déplacer. Nous étions dans les quartiers « uptown » de Londres à essayer de trouver notre chemin pendant ma première coupure de courant. Il y avait de bons et de mauvais moments, et il y avait toujours quelqu’un avec qui aller. Bien sûr, c’était exaltant. Nous avons dû travailler fort. Nous étions débordées à Noël, et nous devions parfois travailler de nuit pour arriver à traiter tout le courrier. Je me souviens d’une fois où nous étions… le bâtiment avait un toit en verre, et des fenêtres en verre à l’avant. Et, bien sûr, les bombes volantes filaient. Une fois, nous avons dû tous nous mettre sous la table, et les lampes oscillaient, mais la bombe volante ne nous est pas tombée dessus. Il y avait environ quarante filles, et nous avons toutes été envoyées là en même temps pour travailler au courrier. Nous avons donc été ensemble pendant environ deux ans… plus de deux ans. Nous avons appris à nous connaître, et c’était un bon groupe avec lequel travailler.

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