Andrew William Andy Dollar (source primaire) | l'Encyclopédie Canadienne

Project Mémoire

Andrew William Andy Dollar (source primaire)

Ce témoignage fait partie de l’archive du Projet mémoire

Andrew William Andy Dollar a servi dans le Cameron Highlanders of Ottawa de l'armée pendant la Deuxième Guerre mondiale. Lisez et écoutez le témoignage d'Andrew Dollar ci-dessous.

Prenez note que les sources primaires du Projet Mémoire abordent des témoignages personnels qui reflètent les interprétations de l'orateur. Les témoignages ne reflètent pas nécessairement les opinions du Projet Mémoire ou de Historica Canada.

L'Institut Historica-Dominion
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Andrew Dollar à Saint John, Nouveau Brunswick, le 28 juillet 2010.
L'Institut Historica-Dominion
Andrew Dollar
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M. Dollar debout devant la tombe de son camarade tué pendant la campagne de Normandie, Cimetière canadien de la mer, Beny-sur-Mer, France, 1995.
Andrew Dollar
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Le roi George VI inspectant le régiment <em>The Cameron Highlanders of Ottawa </em>(MG), quelque part en Grande-Bretagne, 1943.
Andrew Dollar
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Caporal Andrew Dollar du régiment <em>The Cameron Highlanders </em>d'Ottawa nettoyant sa mitrailleuse Vickers quelque part dans le nord ouest de l'Europe, vers 1944-45.
Andrew Dollar
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Soldat Andrew Dollar, du régiment <em>The Cameron Highlanders of Ottawa </em>(MG), 1942.
Andrew Dollar
« Ils ont utilisé des lance-flammes, des flammes de cette hauteur au dessus du sol, une centaine de mètres, sur les grands blockhaus. »

Transcription

Une chose à propos de quand vous voyez tout le monde s’engager, vous savez, vous essayez de les suivre en un sens parce dans ces années là, vous ne receviez jamais beaucoup d’argent. Un dollar par jour c’était mieux que les 25 cents de l’heure pour lesquels vous travailliez. Tous mes copains sont allés à l’école ensemble. On s’est tous engagé dans les St John Fusiliers (unité de mitrailleuses). Et puis on a découvert qu’ils n’allaient pas partir outre-mer, alors le Cameron Highlanders of Ottawa(bataillon de mitrailleuses) avait besoin de 200 hommes pour faire le plein de leur unité. Alors on a tous fait le transfert pour aller dans leur régiment. Bon, c’était toutes les deux des unités de mitrailleuses. Des mitrailleuses Vickers, 250 coups par minute, munitions de calibre 7,7mm. On est descendus en France le jour J. Tous mes copains d’école étaient là, il y en a même un qui a été capturé et descendu, Donald Burnett. On n’a pas fait partie de la première vague, mais on a débarqué. Notre peloton a débarqué avec le North Nova Scotia Highlanders. C’était l’unité qu’on couvrait ce jour-là avec des tirs de mitrailleuses et de mortier M2 calibre 107mm. On a avancé de cinq kilomètres environ depuis la plage le premier jour. J’ai passé le jour de Noël sur la frontière entre la Hollande et l’Allemagne en 1944. C’est là qu’on était au combat le jour de Noël, juste sur la frontière, Hollande et Allemagne. Quand mon officier m’a dit que je devais aller là-bas dans les Buffalo (transport amphibie) quand on a traversé le Rhin pour aller avec le North (Shore New Brunswick Regiment), avec le régiment du New Brunswick, North Shore et trouver où on allait être avec la protection pour leur, pour la grosse mission qu’ils avaient ce jour-là. Notre colonel, Rolly, a quitté notre unité, le Cameron Highlanders, pour être à la tête du North Shore ce jour-là quand on traversait le Rhin. Et il a été tué ce jour-là. On couvrait le North Shore et ils utilisaient des lance-flammes, la hauteur des flammes était d’une centaine de mètres au dessus du sol, sur les gros bunkers. Et les allemands sortent, plus noirs que cette table, et meurent. La chaleur, vous savez, ils ne peuvent pas y survivre. J’étais trop loin quand cette chenillette Bren y est allée. J’ai tout regardé. Ouais, c’était vraiment sinistre. Je veux dire, vous détester voir vos potes se faire descendre comme ça, vous savez.