Project Mémoire

Barbara Christabel Wilson (source primaire)

Ce témoignage fait partie de l’archive du Projet mémoire

Barbara Christabel Wilson a servi dans l’Armée canadienne pendant la Deuxième Guerre mondiale. Voici son témoignage.

Prenez note que les sources primaires du Projet Memoire abordent des temoignages personnels qui refletent les interpretations de l'orateur. Les temoignages ne refletent pas necessairement les opinions du Projet Memoire ou de Historica Canada.

Barbara Wilson
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Barbara Wilson en 2009.
Barbara Wilson
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Barbara Wilson assise sur une Jeep en 1942.
Barbara Wilson
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Portrait professionel de Barbara Wilson en 1943.
Barbara Wilson
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Photo de classe datant du 10 octobre 1943. Barbara Wilson est la 4<sup>ème</sup> à gauche sur la rangée du fond.
Barbara Wilson
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Certificat de démobilisation de Barbara Wilson datant de 1946.
Barbara Wilson

Transcription

Lorsque nous nous sommes enrôlées, nous n’avions pas de caserne ni d’uniforme. Nous vivions à la maison et pour indiquer notre statut militaire, nous portions un brassard sur nos vêtements civils. On a pris nos mesures pour les uniformes, et tout le monde en a donc eu un à sa taille. Je ne suis allée à l’instruction de base qu’en octobre 1943, car il fallait que l’instruction soit inscrite sur le livret de solde pour partir à l’étranger. En mars 1944, je suis justement partie, et nous étions postées à Kitchener [Ontario]. Nous avons été quatre à ne pas être retenues, mais nous avons pu rester à Kitchener dans l’attente de la prochaine sélection. Deux filles de la Colombie-Britannique ont décidé de rentrer chez elles, mais l’autre fille et moi avons tenu bon et nous avons été conductrices dans les alentours de Kitchener en attendant. Après mon instruction de base, on a voulu m’envoyer à Wainwright [Alberta] suivre un cours de conduite, ce que j’ai refusé. J’ai dit que j’allais retourner dans un service du matériel à Victoria, ce que j’ai fait. Nous avons embarqué à bord du [SS] Île de France à Halifax. À bord du navire, les femmes mangeaient avec les officiers, nous n’avions pas le droit d’aller plus bas que le pont. Nous n’avons donc pas fraternisé avec tout le monde à bord. Les bains et les douches étaient à l’eau salée. Le jour de la Victoire en Europe, le chauffeur de la voiture du général n’était pas occupé. Nous étions assez nombreux dans la voiture, qui était un peu plus grande qu’un véhicule ordinaire, et nous avons parcouru le Mall [Londres, Angleterre] et d’autres endroits de ce genre en direction du centre-ville. Ce n’était peut-être pas l’idée du siècle, car beaucoup ont cru bon de grimper sur la voiture. Nous avons donc fait demi-tour. Nous avons passé un bon moment à bord de la voiture du général [Percival John] Montague [chef d’état-major au quartier général de l’Armée canadienne à Londres]. Je ne sais pas s’il l’a su par la suite.