Project Mémoire

Bill Arliss Hoag (source primaire)

Ce témoignage fait partie de l’archive du Projet mémoire

Prenez note que les sources primaires du Projet Mémoire abordent des témoignages personnels qui reflètent les interprétations de l'orateur. Les témoignages ne reflètent pas nécessairement les opinions du Projet Mémoire ou de Historica Canada.


Bill Hoag
Bill Hoag
Bill Hoag (3ème à droite) photographié dans la région d'Arakan, en Birmanie, mars 1943.
Bill Hoag
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Bill Hoag (2ème à droite) photographié avec ses camarades en Inde, mars ou avril 1944.
Bill Hoag
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Bill Hoag à Durban, KwaZulu-Natal, Afrique du Sud, en juillet 1942.
Bill Hoag
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"Ailes Assault" des Forces Royales Aériennes à Bombay, Inde, en juin 1943.
Bill Hoag
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Bill Hoag (sur les épaules) et Mickey Bedford à Bombay, Inde, en octobre 1942.
Bill Hoag
un major qui nous apprenait à combattre avec des armes légères et il s’appelait Ralson, je pense. Il avait fait la guerre civile d’Espagne. C’était un soldat de fortune. C’était un gars intéressant.

Transcription

J’étais en poste juste à l’extérieur de Bombay [maintenant Mumbai] pendant quatre à six mois et ensuite j’ai pris un cours avancé. Ce n’était pas pour les radars, on s’entraînait pour faire un atterrissage dans les îles Andaman et c’était une formation avec les opérations combinées dans une école de combat à Pune. Et à Ahmadnagar. C’était un entraînement avancé sur les armes légères, des choses de ce genre. J’ai passé presque un an à m’entraîner pour l’atterrissage sur les îles Andaman. En fait, ce qui s’est passé là-bas, c’était sous Lord Louis Mountbatten qui était Commandant en chef des forces alliées en Asie du Sud-Est. Ils ont décidé après tout l’entraînement qu’on avait reçu d’annuler cette opération, ils ont décidé avec la Marine royale de soumettre les îles à un blocus et de faire sortir les Japonais en les affamant. Donc la Marine royale a vraiment pris le dessus et ça a marché. Ensuite, j’ai encore eu des congés. Je me suis retrouvé en Asie du Sud-Est, oh et j’étais sur le front en Birmanie [maintenant Myanmar] avant les opérations combinées, oui. J’ai travaillé là-bas avec l’escadron des avions de combat Hurricane No. 5 pointant sur les chasseurs japonais Zéro. Notre aéronef interceptait les aéronefs japonais et les abattait. Quand je faisais mon entraînement dans les op. combinées en Angleterre, tout était mobile. Ça s’appelait wigwam, parce qu’on avait une tente et on installait notre radar dans la tente, nos générateurs de courant, notre récepteur, notre tube cathodique dans la tente et on se déplaçait dans différentes parties de l’Inde dans la campagne, on faisait l’installation, on s’exerçait, le rendre mobile et opérationnel, et on arrivait à le rendre opérationnel en neuf minutes. Et ça, c’était toute la formation pour les radars mobiles, appelés Wigwam. Curieusement, quand j’étais en dehors de Bombay à Sion, on était surtout, on faisait ces visites sur le terrain, on installait notre équipement Wigwam. On partait pour un jour ou deux et on revenait et on faisait beaucoup de ça. Ensuite je suis aussi allé dans une école de combat et j’ai fait de l’entraînement dans le cadre des op. combinées avec l’Armée britannique. C’était intéressant parce qu’on avait un major qui nous apprenait à combattre avec des armes légères et il s’appelait Ralson, je pense. Il avait fait la guerre civile d’Espagne. C’était un soldat de fortune. C’était un gars intéressant et on faisait des manoeuvres et on se servait d’armes légères comme le pistolet-mitrailleur Sten, d’un fusil et d’une mitrailleuse, de munitions chargées et on préparait cet atterrissage qui n’a jamais eu lieu. Quand j’étais sur le front en Birmanie près de Coxy Bazar, à un endroit qui s’appelait Ramu, j’ai passé trois mois là-bas. On était juste à 50 km au nord du terrain de combat sous les ordres du général [Sir] Bill [William] Slim, le général de l’Armée britannique. On a été bombardé une fois. Ce qu’ils ont fait là-bas, la station de combat c’était des rizières qui avaient été aplanies. Pas de piste en béton et pendant un long moment, les Japonais ne se sont pas aperçus qu’on était là-bas. Ensuite une fois, on s’est fait attaquer une fois, on a été bombardé le 17 mars 1944, je pense que c’était en 1943 et ça c’est quand on a perdu un homme. Mais c’était différent parce que la 14e Armée se battait, on les appelait « l’armée perdue ». Parce que tout et tout le monde était mobilisé pour le Jour J et la Normandie, l’approvisionnement, les troupes, l’équipement et la nourriture. Donc on était comme la deuxième équipe, en poste réduit, à cause de la préparation normale du débarquement de 1944 en Europe.