Project Mémoire

Muriland Knott (source primaire)

« On était dans un grand convoi. N’importe où on regardait, on voyait des navires. »

Pour le témoignage complet de M. Knott, veuillez consulter en bas.


Prenez note que les sources primaires du Projet Mémoire abordent des témoignages personnels qui reflètent les interprétations de l'orateur. Les témoignages ne reflètent pas nécessairement les opinions du Projet Mémoire ou de Historica Canada.

Télégramme envoyé à Margaret, la mère de monsieur Knott le 28 septembre 1944 pour l'informer qu'il avait recçu une balle dans le talon.
Télégramme envoyé à Margaret, la mère de monsieur Knott le 28 septembre 1944 pour l'informer qu'il avait recçu une balle dans le talon.
Avec la permission de Muriland Knott
Muriland Knott lorsqu'il s'est engagé à 17ans. Il est membre du Curve Lake First Nation, et avant d'avoir rejoint le Régiment Royal Canadien en 1942, il n'avait jamais quitté sa maison de Peterborough en Ontario.
Muriland Knott lorsqu'il s'est engagé à 17ans. Il est membre du Curve Lake First Nation, et avant d'avoir rejoint le Régiment Royal Canadien en 1942, il n'avait jamais quitté sa maison de Peterborough en Ontario.
Avec la permission de Muriland Knott
Monsieur et madame Muriland Knott lors d'une fête de famille pour l'année du Vétéran en juin 2005. Monsieur et madame Knott se sont mariés en 1946.
Monsieur et madame Muriland Knott lors d'une fête de famille pour l'année du Vétéran en juin 2005. Monsieur et madame Knott se sont mariés en 1946.
Avec la permission de Muriland Knott
Trente deux hommes et femmes du Curve Nation Lake se sont engagé pendant la Seconde Guerre Mondiale. Cette photo a été prise lors d'une réception pour célébrer le retour de 23 d'entre eux qui ont survécu à la guerre.
Trente deux hommes et femmes du Curve Nation Lake se sont engagé pendant la Seconde Guerre Mondiale. Cette photo a été prise lors d'une réception pour célébrer le retour de 23 d'entre eux qui ont survécu à la guerre.
Avec la permission de Muriland Knott

Transcription

Je me suis enrôlé le jour de mon anniversaire en 1943. J’ai fait mon entraînement de base à Cornwall, puis je suis passé à l’entraînement avancé à Camp Ipperwash, et depuis le Camp Ipperwash, je suis parti à l’étranger. J’ai passé la nuit en Angleterre. Le jour suivant, nous étions en route pour l’Italie, et je crois que ça nous a pris seize jours pour nous rendre de l’Angleterre à l’Italie. Nous étions dans un grand convoi. Partout où on regardait, on voyait des bateaux. Nous étions plusieurs jeunes à être excités à l’idée de voir le roc du Gibraltar, mais le convoi s’est arrêté au beau milieu de l’océan et nous avons dépassé Gibraltar pendant la nuit pendant que nous dormions, et nous sommes éventuellement arrivés en Italie, à Naples. On nous a emmenés par camion vers l’échelon arrière, et ils ont d’abord fait un appel nominal. Il y avait là un petit village nommé Avelino. Après l’appel, on nous a dit que nous pouvions aller nous promener. Il y avait là une cantine anglaise. Nous nous y sommes rendus et avons rencontré quelques gars qui venaient du même village que moi. Un d’entre eux gardait le quartier général du bataillon, et nous sommes allés à la cantine. Il y avait un autre gars qui venait de Curve Lake, et il avait été blessé donc il cuisinait dans la cafétéria. Je lui ai parlé, et il a dit: « J’avais entendu dire que tu t’en venais outre-mer, mais je ne m’attendais pas à te voir ici ». J’ai dit: « Me voilà! ». Il m’a dit: « Mais que fais-tu ici de toute façon? ». Je lui ai dit: « Je suis venu vous aider à battre les Allemands ». Il a donc ri de moi parce que j’étais un très jeune homme de 17 ans. J’étais petit, 5 pieds et 5 pouces, 165 livres. Nous sommes retournés dans la vieille maison où nous habitions. Nous avons soupé, puis nous devions aller faire des manœuvres dans une montagne. Nous nous sommes rendus là où nous devions faire les manœuvres, et nous nous sommes couchés pour la nuit, à l’extérieur. Peu après, nous avons entendu des motocyclettes approcher. Peu après les motocyclettes, se sont des camions qui se sont approchés. Le sergent et le lieutenant sont venus. « O.K. les gars! On se prépare à bouger ». Nous nous sommes préparés et sommes embarqués dans les camions. Le capitaine était là et a dit: « Eh bien, le gars. Vous partez au front. Que Dieu vous bénisse ».