Pawel «Paul» Koczula (source primaire) | l'Encyclopédie Canadienne

Project Mémoire

Pawel «Paul» Koczula (source primaire)

Ce témoignage fait partie de l’archive du Projet mémoire


Prenez note que les sources primaires du Projet Mémoire abordent des témoignages personnels qui reflètent les interprétations de l'orateur. Les témoignages ne reflètent pas nécessairement les opinions du Projet Mémoire ou de Historica Canada.

Pawel Koczula
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Pawel Koczula nouvellement promu officier des équipages en Angleterre, 1941.
Pawel Koczula
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Trois officiers de la 1<sup>ère</sup> division blindée polonaise à Breda au Pays-Bas en 1944. De gauche à droite : Kapitan Lawicki, Porucznik Majewski, Porucznik Koczula.
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Le fils de Pawel Koczula, Paul, depuis les Pays-Bas vers le Canada en 1948 (l’épouse de monsieur Koczula était une mariée néerlandaise de guerre).
Pawel Koczula
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Szeregowy Pawel Koczula (deuxième à droite avec le casque) et ses camarades après avoir été décorés de la Croix de la Vaillance Polonaise (une des deux décorations que monsieur Koczula recevra pendant la Seconde Guerre Mondiale) par le Brigadier Général Stanisław Maczek, en France en 1940.
Pawel Koczula
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Papiers d’identité polonaise de Pawel Koczula, 1939.
Pawel Koczula
Et il me regarde, je le regarde, et c’était mon professeur au lycée, le Capitaine Kroupa. À ce moment-là, il a dit, Pawel qu’est-ce que tu fous ici?

Transcription

En 1939, quand la guerre a éclaté, j’étais dans le civil, juste la vingtaine, et on a été évacués de là où j’habitais, Nadwislanska, parce que les allemands arrivaient, alors l’évacuation a commencé. À Coëtquidan (établissement de formation militaire en France), quand je me suis présenté, après l’enregistrement et la visite médicale, ils m’ont donné un travail au bureau des rapports. Après quelques jours, dans la matinée, il y a un officier qui est entré ; et il me regarde, je le regarde, et c’était mon professeur au lycée, le Capitaine Kroupa. À ce moment-là, il a dit, Pawel qu’est-ce que tu fous ici? Tu ne vas pas rester dans ce bureau, ta place c’est à l’école d’officiers et c’est pourquoi on m’a transféré à l’école d’officiers, parce que je n’avais pas le moindre document pour prouver que j’avais fini le lycée pour entrer à l’école d’officiers. Et lui il pouvait en attester. Alors je suis allé à l’école d’officiers de guerre, je l’ai terminée, et après avoir passé et réussi les examens, j’ai été transféré dans la Brigade, la Polish Highland Brigade, qui se préparait à partir pour un voyage en Norvège, ou participer aux combats en Norvège à Nartvik. Après avoir fini et ramené la paix aux norvégiens à Nartvik, on voit le port de Narvik avec 27 mâts au dessus de l’eau. Parmi eux il y avait un U-boote polonais le Blyskawika (destroyer de la marine polonaise) Mais les allemands avançaient en France parce que c’était au moment de l’invasion de la France. Alors il a fallu terminer la campagne en Norvège, la finir et vite aller en France, autrement on allait perdre les réserves. Les français, ils étaient déjà en train de rentrer chez eux et ils nous criaient : finie la guerre, finie la guerre. Mais un groupe d’entre nous, on a décidé qu’on allait retourner à Brest et essayer d’attraper un bateau pour la Grande Bretagne, pour l’Angleterre. On a réussi et on a débarqué à Portsmouth en Angleterre le 26 juin 1944. En 1942, j’ai été promu deuxième lieutenant et j’ai été transféré dans la 1ère Division blindée polonaise et j’ai participé avec la division à tous les combats en Europe à partir de 1944. Et je suis resté avec la division jusqu’en 1947. En 1946 j’ai épousé une hollandaise et en 1947, 1948 on a immigré au Canada.