Il y avait de nos types qui se dirigeaient vers nous autres avec les mains et ils nous criaient « Tirez pas, les Allemands sont en arrière de nous! » Puis là, moi, je n’étais pas loin du major de la compagnie. Le major de la compagnie disait : « On fait pas ça! Faites pas ça! » En fin du compte, les gars se sont levés, puis on levait les mains. Tout d’un coup, après que… les deux types qui avançaient… et bien, il y avait un Allemand, un Allemand, et c’était un officier allemand, puis, lui, il avait une petite mitrailleuse. Il y avait un Allemand. C’est lui qui nous a ramassés. Puis il nous a fait monter dans la falaise par un petit sentier. Puis rendus en haut, je ne sais pas si ce sont les Allemands ou si c’est un de nos sous-officiers, on s’est mis en rang puis on s’est dirigé vers l’hôpital. Ils nous dirigeaient, c’est-à-dire, vers l’hôpital. Ce n’était pas trop loin, l’hôpital de Dieppe. Puis là, on était dans la cour de l’hôpital. On est resté là un bon bout de temps. Parce que j’ai deux de mes amis… il y en a un qui a perdu connaissance… puis ils sont allés à l’hôpital et j’ai essayé d’aller avec eux autres pour aller aider celui qui était malade, puis moi, je me suis fait repousser par les Allemands, puis les deux autres ont rentré dans l’hôpital; puis les deux sont retournés en Angleterre. Puis même eux autres, pas les deux, mais un des deux a été parachuté de nouveau avec la British Intelligence avant le mois de juin.