Richard Brinston (source primaire) | l'Encyclopédie Canadienne

Project Mémoire

Richard Brinston (source primaire)

Ce témoignage fait partie de l’archive du Projet mémoire

Originaire de Terre-Neuve, Richard Brinston a servi dans l'Artillerie royale pendant la Deuxième Guerre mondiale.

Prenez note que les sources primaires du Projet Mémoire abordent des témoignages personnels qui reflètent les interprétations de l'orateur. Les témoignages ne reflètent pas nécessairement les opinions du Projet Mémoire ou de Historica Canada.

Richard Brinston
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Document de la route de bataille du 59ème régiment d'artillerie lourde, 1944-45.
Richard Brinston
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Ceinture qui transportait des munitions.
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Photo de la 21ème batterue de l'Artillerie roayle avant le départ pour l'Allemagne. M. Brinston est le 6ème en bas à gauche.
Richard Brinston
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Richard Brinston en Angleterre en 1943.
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Portrait de Richard Brinston en Angleterre en 1944.
Richard Brinston
J’occupais… mais on a vu beaucoup de gens affamés, des enfants. Quand on est arrivés en Allemagne, on avait un camp là-bas, 13 000 prisonniers environ qui venaient de partout, je pense.

Transcription

Je n’ai jamais vu beaucoup d’action, en réalité. J’occupais… mais on a vu beaucoup de gens affamés, des enfants. Quand on est arrivés en Allemagne, on avait un camp là-bas, 13 000 prisonniers environ qui venaient de partout, je pense. Alors c’était ça notre travail. Ensuite on s’est occupé des gens de l’extérieur aussi parce qu’ils n’avaient pas d’eau. Ils n’avaient pratiquement rien ; et ils tombaient malades, évidemment. Puis vous essayiez de faire ce que vous pouviez parce qu’ils étaient entre les mains des anglais et des américains à ce moment-là. Des anglais surtout, dans notre cas. Alors c’est pour ça qu’on était là-bas. On a fait du bon boulot je pense. Un matin, on nous a appelé vers quatre heures, on nous dit qu’il y avait beaucoup de problèmes là-haut dans le camp, alors on a dû monter là-haut et maintenir le calme parce qu’ils se seraient tués entre eux ; vous savez, parce qu’ils volaient et d’autres choses, aux fermiers. C’était terrible d’avoir à faire ça. Quelque chose que vous n’arrivez jamais à oublier ; quelque chose dont vous n’aimez pas parler, pour vous dire la vérité. Je veux dire, il fallait sortir à deux heures du matin pour monter la garde. Vous saviez que les allemands étaient partout et tout est… C’était terrible.