Ruth Muggeridge (source primaire) | l'Encyclopédie Canadienne

Project Mémoire

Ruth Muggeridge (source primaire)

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Pour le témoignage complet de Mme. Muggeridge, veuillez consulter en bas.


Prenez note que les sources primaires du Projet Mémoire abordent des témoignages personnels qui reflètent les interprétations de l'orateur. Les témoignages ne reflètent pas nécessairement les opinions du Projet Mémoire ou de Historica Canada.

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Transcription

Je m’appelle Ruth Muggeridge, mon nom de jeune fille était Prier, et je suis né à Tillsonburg, en Ontario, le 23 juin 1919. En mai 1944, je suis partie pour aller outre-mer. Nous avons atterri à Liverpool, et il ont joué l’Ô Canada, ce qui était très approprié pour nous. Nous avons adoré ça. Nous sommes allés en train à travers l’Angleterre jusqu’à Farnborough, où nous avons remplacé les gens de l’Hôpital général canadien no.8, qui partaient en Italie. C’était un vieil hôpital militaire britannique parce qu’Aldershot, qui a toujours été le principal programme d’entraînement militaire pour le personnel britannique, était tout près. Certains affirment que Florence Nightingale avait fait une partie de son travail d’infirmière là. Si cela est vrai ou non, je ne pourrais dire. Nous étions là comme hôpital de base jusqu’au jour J, où notre statut a été changé à celui de poste d’évacuation sanitaire. Nous recevions le personnel blessé qui arrivait sur des trains-hôpitaux: un après minuit, et un autre vers trois heures du matin, et il y avait approximativement trois cents personnes blessées sur chaque train, donc nous étions toujours très très occupés. J’étais dans l’aile des grands brûlés, et nous recevions surtout des garçons provenant du Corps blindé. Nos patients, je dois le dire, étaient de jeunes hommes merveilleux, et ils étaient reconnaissants de tout ce que nous pouvions faire pour eux. Un de nos gros avantages était que nous avions de la pénicilline, et cela faisait une énorme différence pour le contrôle des infections dans les plaies. Nous étions très chanceux d’en avoir dans notre service militaire, puisque’il n’y en avait plus du tout dans les hôpitaux civils du Canada jusqu’à après la guerre. J’ai été envoyée en renforcement pour trois ou quatre autres infirmières en Europe. J’ai été envoyée à Ghent, en Belgique à l’Hôpital général canadien no. 2, et j’ai travaillé là pendant plusieurs mois. J’ai ensuite été affectée à Nijmegen, à l’Hôpital général canadien no. 1. C’est là que j’ai vraiment eu connaissance des effets d’un pays occupé. Les Hollandais étaient merveilleux, mais ils ont vécu 8 années d’occupation allemande vraiment difficiles, et tout le monde avait l’air vraiment hagard et fragile. Ils étaient reconnaissants de n’importe quelle aide que nous pouvions leur fournir. Je suis restée là jusqu’à la fin de la guerre. Nous sommes revenus à la maison en 1946. Nous sommes retournés en Angleterre, puis à la maison. Je suis restée dans l’armée pendant six mois, puis j’ai démissionné afin de me marier en 1948.

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