Project Mémoire

William Cockburn (source primaire)

Ce témoignage fait partie de l’archive du Projet mémoire

William Cockburn a servi dans l'Artillerie royale canadienne pendant la Deuxième Guerre mondiale.

Prenez note que les sources primaires du Projet Memoire abordent des temoignages personnels qui refletent les interpretations de l'orateur. Les temoignages ne refletent pas necessairement les opinions du Projet Memoire ou de Historica Canada.


Credit: Lieut. Donald I. Grant / Canada. Dept. of National Defence / Library and Archives Canada / PA-132886 Restrictions on use: Nil Copyright: Expired
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Credit: Lieut. Frank L. Dubervill / Canada. Dept. of National Defence / Library and Archives Canada / PA-114578 Restrictions on use: Nil Copyright: Expired
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Credit: Lieut. Ken Bell / Canada. Dept. of National Defence / Library and Archives Canada / PA-143926 Restrictions on use: Nil Copyright: Expired
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La transcription en Français n’est pas disponible en ce moment. Veuillez consulter la transcription en Anglais.

Transcription

Mon frère était à l'étranger et c'était la chose à faire à l'époque, si vous aviez l'âge requis. Dès que nous avions 19 ans, nous nous enrôlions. Mon frère y était, et j'ai entendu dire qu'ils avaient mobilisé la 36e Batterie (de campagne), et je me suis dit que c'était ça, que je voulais en faire partie. Un bon nombre de garçons sont allés à l'école publique et à l’école secondaire ensemble et nous sommes tous allés, 20 d'entre nous, je pense, au début. Il y en a eu d’autres après, ils venaient de Grafton, de Colborne, de Port Hope, de partout. Et j'ai aimé l'Angleterre. C'était génial. Les gens nous traitaient merveilleusement bien pendant que nous étions des libérateurs. Pas pour eux, mais nous étions là pour une raison. Ils en ont profité. Au début, c'était l'enfer, mais ça s'est arrangé après la première semaine (du débarquement de Normandie). C'était mauvais parce que Jerry (surnom sonné aux Allemands) nous tapait fortement dessus. Il était bien retranché, mais pas nous, et nous nous faisions frapper vraiment durement. Ils avaient tout figuré et nous ne savions pas où ils étaient, ni rien d'autre. Nous l’avons réalisé en les voyant nous tirer dessus. C'était la seule façon de combattre. L'aéroport de Carpiquet est l'une des batailles dont je me souviens. Nous avons pris le contrôle de l'aéroport de Carpiquet, à l'extérieur de Caen. À l'époque, je conduisais un char d'assaut, un AM (automoteur). J'étais encore avec les canons. Ils étaient vraiment très bons. Généralement, les soldats allemands étaient de bonnes personnes. C’était leurs chefs qui étaient complètement fous. Les soldats ordinaires étaient plutôt de bons gars. Et ils avaient aussi un travail à faire. (Plus grande réussite) Caen, vraiment, nous avons pris Caen. C'était un grand moment dans notre vie. C'était la première grande ville que nous prenions en Normandie et sur la tête de pont. C'était important. Nous y sommes restés environ deux mois, oui, deux bons mois, peut-être trois. C'était trois bons mois, oui. (Combats féroces autour de Caen) Oh, c'est sûr, oui, je m'en souviens. Nous avions beaucoup de travail à faire là. Nous avons travaillé dur pendant un mois. Comme nous étions avec l'artillerie et les blindés, nous étions le fer de lance de l'avancée. Nous avancions aussi vite que possible. Nous allions aussi vite que nous le pouvions et nous nous faisions tirer dessus chaque fois. Je me souviens des bons moments que nous avons passés ensemble lorsque je me suis enrôlé. Nous travaillions dur et nous jouions dur aussi. Parce que chaque jour était un cadeau et qu'il risquait de s'envoler, il fallait en profiter. On vivait au jour le jour, on ne planifiait pas la semaine. Cela semble stupide aujourd'hui, mais c'était comme ça, ça pouvait être votre tour demain, on ne savait jamais. (Libération de la Hollande) Eh bien, ils mouraient de faim, ils n'avaient pas grand-chose à manger, nous partagions nos rations avec eux. On pigeait dans nos propres boîtes de la maison, on recevait des boîtes de Spam, ma femme m'en envoyait. Nous les partagions avec eux. Ils pensaient que c'était une vraie gâterie, vous savez. Parce qu'ils avaient faim. Ils avaient subi quatre années d'occupation difficile. Nous respections les Néerlandais.